Histoire de la restauration: I-VIII

Cover
Pagnerre, V. Lecou, Furne, 1853
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 87 - ... le bonheur; que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer, que mon fils à son tour , rende à sa sœur tous les soins...
Seite 89 - ... sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j'aurais pu vous causer.
Seite 88 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine. Pardonnez-lui, ma chère sœur; pensez à l'âge qu'il a et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut et même ce qu'il ne comprend pas.
Seite 88 - Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe; j'espère que dans sa bonté il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté.
Seite 87 - J'ai appris par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant! je n'ose pas lui écrire ; elle ne recevrait pas ma lettre : je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra.
Seite 87 - ... se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union qu'ils prennent exemple de nous. combien dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de...
Seite 88 - J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu'on ne me laissait pas écrire , la marche en a été si rapide que je n'en aurais réellement pas eu le temps. Je • meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée et que j'ai toujours...
Seite 86 - Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants ; vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur, vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous.

Bibliografische Informationen