Concerning French Verse: An Essay for English-speaking Readers of French

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Yale University Press, 1922 - 209 Seiten
 

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Beliebte Passagen

Seite 45 - seem to be pursuing," as you say, I have not meant to leave any one in doubt. I would save the Union. I would save it the shortest way under the Constitution. The sooner the National authority can be restored, the nearer the Union will be "the Union as it was." If there be those who would not save the Union unless they could at the same time save Slavery, I do not agree with them. If there be those who would not save the Union unless they could at the same time destroy Slavery, I do not agree with...
Seite 130 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Seite 161 - Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu'on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. — Qu'as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà De ta jeunesse...
Seite 64 - Midi, roi des étés, épandu sur la plaine, Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu. Tout se tait. L'air flamboie et brûle sans haleine ; La terre est assoupie en sa robe de feu. L'étendue est immense, et les champs n'ont point d'ombre Et la source est tarie où buvaient les troupeaux ; La lointaine forêt, dont la lisière est sombre, Dort là-bas, immobile, en un pesant repos. Seuls, les grands blés mûris...
Seite 169 - Homme libre, toujours tu chériras la mer! La mer est ton miroir; tu contemples ton âme Dans le déroulement infini de sa lame, Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Seite 45 - If there be in it any inferences which I may believe to be falsely drawn, I do not, now and here, argue against them. If there be perceptible in it an impatient and dictatorial tone, I waive it in deference to an old friend, whose heart I have always supposed to be right. As to the policy I "seem to be pursuing," as you say, I have not meant to leave any one in doubt.
Seite 149 - Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages, Une molle vapeur efface les chemins ; La lune tristement baigne les noirs feuillages; L'oreille n'entend plus les murmures humains. Mais sur le sable au loin chante la mer divine, Et des hautes forêts gémit la grande voix, Et l'air sonore, aux cieux que la nuit illumine, Porte le chant des mers et le soupir des bois. Montez, saintes rumeurs, paroles surhumaines, Entretien lent et doux de la terre et du ciel! Montez, et demandez aux étoiles sereines...
Seite 157 - Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur, Et, regardant couler sa sanglante mamelle, Sur son festin de mort il s'affaisse ec chancelle, Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Seite 95 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux. Ce qu'ils peuvent n'est rien; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme...
Seite 157 - Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux. Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.

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