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tenant probablement à l'iotacisme qui confondait avec

Voici cette inscription:

.ΜΥΝΤΑ ΣΛΑΜ............

ΚΤΗΣΙΦΩΝ ΔΗΜΟΦΩΝΤΟΣ

ΠΑΝΤΑΙΝΕΤΟΣ ΝΕΩΝΟ.

ΔΙΑΓΟΡΑΣ ΦΙΛΩΝΟΣ

ΘΕΦΡΑΣΤΟΣ.ΑΜΟΛΟΥ

ΚΕΣΙΟΣ ΕΥΘΥΚΡΑΤΟΥ
ΑΠΟΛΛΩΝΙΟΣ ΔΩΡΟΥ

ΓΑΙΟ ΣΚΙΝΤΟΥ

Α]μύντας Λαμ...... (1).
Κτησιφῶν Δημοφῶντος.

Πανταίνετος Νέωνο[ς].

Διαγόρας Φίλωνος.

Θέφραστος [Κ]αμόλου.

Ι]κέσιος Εὐθυκράτου.
Απολλώνιος Δώρου.
Γάϊος Κίντου.

» Dans cette liste on remarquera Θέφραστος, forme qui rentre dans la catégorie des noms, tels que Θέτιμος, Θέδωρος, Θέμναστος, si gnalés par M. Foucart dans sa note sur le n° 3 du second volume de Le Bas. Quant à Κάρολος, c'est un nom nouveau qui était usité dans l'île de Thasos. Γάϊος Κίντου, Gaius fils de Quintus, est le dernier de la liste. Je retrouve encore Fáïos Κίντου dans une autre inscription également inédite, mais beaucoup trop longue pour que je puisse la donner ici. Peut-être ne s'agit-il pas du même personnage, bien qu'il y ait identité de nom pour le père et pour le fils.

» J'arrive maintenant aux huit petites marques d'amphores. Les estampages que j'ai reçus n'étaient pas assez nets pour que je pusse distinguer et reconnaître la nature des épisèmes ou attributs qui y sont représentés. Je me suis contenté de

(1) On peut choisir entre Λαμάχου, Λαμπαδῶνος, Λαμπρία οι Λάμπωνος, tous noms thasiens.

déchiffrer les noms propres, et, pour le reste, j'ai fait appel à l'expérience et à l'obligeance de mon ami M. De Longpérier, qui, comme toujours, s'est empressé de me donner les renseignements que je désirais.

» En comparant ces marques d'amphores à la collection de Bockh, on reconnait qu'elles sont presque toutes rhodiennes. C'est ce qui m'est confirmé aussi par la publication, si curieuse, que M. Dumont prépare en ce moment sur les inscriptions céramiques de la Grèce. L'ouvrage est presque entièrement terminé, et j'ai été assez heureux pour en avoir communication.

» Les marques d'amphores que je viens de recevoir sont d'une bonne époque, à l'exception de trois, les nos 6, 7 et 8; qui peuvent bien descendre au premier siècle après l'ère chrétienne. En voici le détail :

Νο 4. ΤΙΜΟΚΛΕΙΔΑ, Τιμοκλείδα.

» Une rose au milieu du nom, qui est écrit circulairement. » Chez Boeckh, n° 188 des incertaines En Tiμoxλeida, : Ἐπὶ Τιμοκλείδα, sans épisème, trouvée à Athènes. Dans le supplément n° 83 des incertaines En Tiμoxλeída, également sans épisème, trouvée à Olbia.

» Τιμοκλείδας οι Τιμοκλείδης, qui manque dans le recueil de M. Dumont, figure dans le n° 16 de mes listes thasiennes publiées. On trouvera le nominatif Toxλs dans le no 14. L'ancien génitif Tuoxλeç se rencontre dans une inscription inédite que, je donnerai plus loin, en parlant du no 3.

Νο 2. ΑΡΙΣΤΑΡΧΟΥ, Αριστάρχου.

>> Quatre astres placés aux quatre coins.

» Parmi les incertaines de Bockh, trois, dont une seule, venant d'Alexandrie, avec des étoiles.

Plusieurs dans le recueil de M. Dumont, avec des formes très-variées pour le nom. Même épisème, c'est-à-dire quatre astres. Le nom 'Apiotapos se rencontre fréquemment dans mes listes thasiennes.

Νο 3. ΑΓΗΣΙΠΠΟΥ, ̓Αγησίππου.

» Un dauphin au-dessous du nom.

»Ne se trouve point dans les listes de Bockh, mais figure dans celles de M. Dumont. Plusieurs de mes inscriptions tha siennes contiennent ce nom, sous la forme ΗΓΗΣΙΠΠΟΣ; je donne íci la plus courte, qui est inédite et d'une époque trèsancienne :

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» Remarquons le nom nouveau Ανταγοράκης dérivé d'Ανταγόρας. On trouve déjà Νοσσικᾶς dans le n° 9 des listes que j'ai publiées.

Νο 4. ΗΦΑΙΣΤΙΩΝΟΣ, Ἡφαιστίωνος.

» Caducée au-dessous du nom, qui est écrit sur deux lignes. >> Parmi les incertaines dans Boeckh, une seule, le n° 81, avec le caducée. Manque au recueil de M. Dumont.

Ν. 5. ̓ΑΓΟΡΑΝΑΚΤΟΣ, ΒΑΔΡΟΜΙΟΥ. ̓Αγοράνακτος, Βαδρομίου. » Pas d'épisème sous la legende, qui forme deux lignes.

ΑΝΝÉE 1870.

12

» ́Ayopávaš revient plusieurs fois dans les listes rhodiennes de Boeckh et dans celles de M. Dumont, avec l'indication des mois suivants : Δαλίου, Πανάμου, Ατραμιτίου, Θεσμοφορίου, Taxvtíou. Comme ici, il n'y a pas d'épisème. Quant à Baopoulou, c'est le nom d'un mois, Baopóp.tos, cinquième du calendrier rhodien, commençant le 19 janvier. On sait que Stoddart a rétabli, à l'aide des marques d'amphores, tout le calendrier de Rhodes.

» Ce Βαδρόμιος ne correspondait pas au Βοηδρομιών athénien, qui commençait au 23 août, mais il tirait certainement son nom du culte d'Apollon Bonopóutos, patron de Rhodes. Il y avait des raisons locales pour que les fêtes du même dieu fussent célébrées à des époques différentes.

» Le boédromion athénien était le troisième mois d'été. Les mois d'automne étaient Pyanepsion, Mémactérion et Poséidon.

» A propos de Mémactérion, je rappellerai un curieux fragment inédit de trois vers tirés du Niobos d'Aristophane, fragment que j'ai retrouvé dans l'Etymologicum de Florence et que j'ai publié dans mes Mélanges de littérature grecque (1). Il y est dit que ce mois était consacré aux procès et aux jugements. Les mots ȧrò cuμbóλwv, qu'on y rencontre, seront sans doute mis à profit par mon ami M. Egger, pour une nouvelle édition de son intéressant mémoire sur l'état civil des Athéniens.

Ν' 6. ... ΑΝΘΟΥ. ΝΙΔΙΟΝ, [Ξ]άνθου, [Κ]νιδίον. En deux lignes.

» Proue de vaisseau, au-dessous et à droite.

» M. De Longperier lit avec toute certitude Ξάνθου, Κνιδίον. Le nom Eávos qui manque chez Bockh, revient plusieurs fois dans le recueil de M. Dumont avec Kvidíov. Cette leçon est constante. C'est l'ancienne orthographe du génitif pluriel Kvidiwv. On est étonné de n'en pas rencontrer un seul exemple dans les listes de Bockh, qui écrit toujours Kvidiwv, d'où l'on serait tenté de croire que ce mot n'a pas été bien lu.

(1) Page 240.

» Le nom Eávos ne figure point dans mes listes thasiennes, mais on trouve dans une de ces listes, qui est inédite, le dérivé Exvotov (1) connu seulement par un passage de Libanius. Je donne ici cette inscription parce qu'elle est courte et ancienne :

ΠΟΛΥΤΙΜΟΣΑΝ.....

ΞΑΝΘΙΩΝ ΝΙΚΟ...

Ν. 7. ΑΙ... ΙΓ... Α, ̓Αν[αξ]ιππ[ίδ]α.

Πολύτιμος ̓Αν.....
Ξανθίων Νικο.....

D Une rose au milieu du nom, qui est écrit circulairement. » M. De Longpérier restitue Αγησιππίδα ου Αναξιππίδα. Le premier de ces noms, Ayonidas, est connu par Thucydide (V, 56). Un manuscrit donne comme variante Hynoinnidas. Le nom Hos est très-fréquent dans mes listes thasiennes. Quant à Avannidas, il me semble très-probable, parce qu'il se lit déjà sur une marque d'amphore (2).

» Aucun de ces deux noms ne se trouve dans les listes de Bæckh, ni dans celles de M. Dumont; mais, comme la restitution est conjecturale, il serait possible que les éléments qui restent pussent s'adapter à un autre nom.

Ν' 8. ΕΠΙΚΡΑΤΕΥΣ, ΒΑΔΡΟΜΙΟΥ, Ἐπικράτους, Βαδρομίου.

» Une rose au milieu de la légende, qui est écrite circulairement.

» 'Enixpáns figure parmi les incertaines de Bockh, mais il manque au recueil de M. Dumont. On trouvera le génitif 'ExpάTeus dans le n° 18 de mes inscriptions thasiennes déjà publiées.

» Parmi les attributs qui figurent dans les marques d'amphores rhodiennes, naturellement la rose (¿ódov) revient le plus

(4) Je ne m'explique pas comment ce nom, qui est indiqué dans le Thesaurus, ne se trouve pas dans la dernière édition du Lexique de Pape.

(2) Voy. la dernière édition du Lexique de Pape.

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