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secundo genere argenteo collocamus apostolica auctoritate. Canon misse in aureo genere, benedictio cerei in stagneo, benedictio coniugum in argenteo. Canones apostolorum falsos inter apocrifos reputabis. Certissime enim apostoli canones nullos (nullas Cod.) scripserunt. Scripturas stagneas et plumbeas, hoc est communes et apocrifas in testimonium non adduces nec adductas recipies. Cave ne more asini seducaris, sed statim iudica cuius auctoritatis et gradus sit quicquid scriptorum audieris. Tu quoque, si dicere quid volueris, sententias tuas per aureos triginta libros regulares et autenticos confirmabis. Item apud gentiles sunt libri autentici, hoc est aurei, artes VII, auctores VIIII; artes: gramatica, rethorica, dialetica, musica, arimetica, geometrica, astro(no)mia; auctores: Terentius, Virgilius, Oratius, Ovidius, Salustius, Lucanus, Statius, Iuvenalis, Persius. Sunt inde in subgradivo genere, hoc est argenteo, Plautus, Ennius (Emius Cod.) (4), Tullius, Varro, Boetius, Donatus, Priscianus, Sergius, Varus, Plato (2) translatus (nam in origine linguæ suæ inter primos est in aureo genere. Cur vero in translatione degradatus sit non est hic disserere). In tercio, hoc est communi genere, alteros pones, Catunculum, Homerulum, Maximianum, Avianum, Esopum. Ceteras scripturas hinc edoctus per te ipsum diiudica. »

On écrivait et on prononçait alors Aristotiles; car ce nom est rangé parmi les mots qui ont la pénultième en il brève (fo 51 vo). Les noms Turonus, Sanctonus, Pictonus, Clissonus, sont rangés parmi les mots qui ont la pénultième en on brève (fo 55). On prononçait Teücer, Pentateücum, en faisant la diérèse (f° 56): « Penultimae longae ut eunucus... Excipitur Volucer, Teucer, Pentateucum. » Aimericus cite un mot dont je ne connais pas le sens, copres, copretis, parmi ceux qui ont la pénultième en et longue, et le nom de l'aimant, à l'occasion duquel il parle de ses

(1) Il cite sans doute le nom d'Ennius et un peu plus bas ceux de Varron et de Varus (Varius), d'après les auteurs anciens qui en ont parlé.

(2) Sans doute la traduction du Timéc par Chalcidius.

propriétés (fo 48): « Mannetes, nomen lapidis qui ferrum rapit. Vidi ego ipse oculis meis cum vir sapiens quispiam et honorabilis persona et moribus et diviciis lapidem hunc teneret manu sub conca erea, acu(s) vero ferrea super vas erat, et, ubicunque manus cum lapide subtus ducebatur, illuc et acus, super nemine illam tangente, simili vel celeritate vel tarditate movebatur. >>

IV. A la suite du traité d'Aimericus le manuscrit de Tours contient un fragment anonyme sur les déclinaisons et les conjugaisons qui est de la même écriture (f° 60 vo): « Tercie declinationis nominativus habet terminationes septuaginta octof 64, nullum participium quarte declinationis aut quinte. »

V. PIERRE HÉLIE. Le manuscrit de Tours contient le commencement d'un ouvrage attribué à Pierre Hélie, d'une écriture qui paraît être du XIV° siècle (fo 65): « Absoluta cuiuslibet discipline perfectio duplici comparatur exercitiofo 74 v°, sed proprium nomen significat substantiam (le reste manque). » Cet ouvrage, qui se trouve sous le nom de Pierre Hélie dans la bibliothèque de Bruges (no 544, Laude, catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Bruges) et dans celle du collége de Merton à Oxford (no 304 et 309. Coxe, catalogus codd. mss. qui in collegiis aulisque oxoniensibus hodie adservantur), est une rédaction du commentaire de Pierre Hélie sur les deux derniers livres de l'institutio de Priscien, très-différente des autres, au moins quant à la forme.

VI. Un commentaire sur l'ars minor de Donat, qui, pour les doctrines, n'est certainement pas antérieur au XIIIe siècle et qui paraît écrit d'une main du XIV, est le sixième opuscule qui est contenu dans le manuscrit de Tours, fo 1: « Partes orationis sunt ucto, etc. Ista vocabula sunt synonoma, scilicet pars, dictio, constructibile et terminus- f 19 v°, et quia prior est actio quam passio, ideo accusativus precedit ablativum. »

Séance du vendredi 9.

PRÉSIDENCE DE M. RENAN.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il n'y a pas de correspondance.

M. JOURDAIN, secrétaire délégué, présente, au nom de M. d'Arbois de Jubainville, correspondant de l'Académie, quatre opuscules dont les titres suivent : I. Etude sur la déclinaison des noms propres dans la langue franque à l'époque Merovingienne (Extr. de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1870, in-8°); II. Etude philologique sur le mot français ROSSIGNOL (Extr. des Mém. de la Soc. Acad. de l'Aube, in-8°). — III. Document inédit relatif à l'histoire de la tutelle testamentaire (Extr. de la Revue de législation, in-8°). IV. Encore un mot sur

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la bataille de Mauriacus (Extr. du même recueil, in-8o).

M. DULAURIER continue la lecture de son Introduction à la nouvelle édition de l'Histoire du Languedoc de Dom Vaissete.

M. Lenormant commence la lecture de la seconde partie de son Mémoire sur l'époque éthiopienne de l'histoire de l'ancienne Egypte.

M. Revillout continue la lecture de son Mémoire sur d'anciens textes coptes.

Séance du vendredi 16.

PRÉSIDENCE DE M. RENAN.

Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL, de retour, reprend séance.
Il est donné lecture de la correspondance officielle.

M. le Ministre de l'Instruction publique, par une lettre adressée à M. le Président, en date du 15 septembre, demande à l'Académie s'il lui convient de désigner trois de ses membres pour visiter les dépôts de livres que possède Paris et s'assurer par leurs yeux des précautions prises afin de préserver ces tré

sors littéraires. Il leur procurera tous les moyens de faire cette visite et s'empressera d'accueillir leurs indications et leurs conseils, si quelque mesure utile avait été omise. A cette occasion, M. le SECRÉTAIRE PERPETUEL informe l'Académie des mesures déjà prises par la Commission centrale administrative de l'Institut, de concert avec l'Administrateur de la bibliothèque Mazarine, pour la préservation des deux précieuses bibliothèques que renferme le palais de l'Institut, ainsi que des archives, collections, etc., des cinq Académies. — L'Académie s'occupe ensuite de satisfaire à la sollicitude de M. le Ministre, en désignant trois de ses membres qui concourront, pour leur part, à compléter, s'il y a lieu, l'œuvre de salut dont il s'agit.— Ces trois membres, nommés au scrutin, sont MM. RENAN, DELISLE et EGGER.

Le SECRÉTAIRE PERPÉTUEL Communique une lettre en date du 9 septembre, par laquelle M. le sénateur Nigra, chef de la légation d'Italie, l'informe de la suite qui, conformément au désir de l'Académie, a été donnée à celle qui avait été écrite en son nom à M. Gaetano de Minicis, pour le remercier du don de son ouvrage, présenté dans la séance du 26 août.

Sont offerts à l'Académie :

4° De la part de M. Gius. Picone, ses 3o, 4o et 5o Mémoires sur Agrigente aux différentes époques de son histoire (en italien), 3 fascicules in-40 (1867, 68 et 70).

2° Bulletin de la Société des Antiquaires de France: 1er trimestre de 1870.

3o Annales de la propagation de la foi septembre 1870.

M. DULAURIER termine la lecture de son Introduction à la nouvelle édition de l'Histoire du Languedoc de Dom Vaissete.

M. Revillout continue la lecture de son Mémoire sur divers textes coptes.

Séance du vendredi 23.

PRÉSIDENCE DE M. RENAN.

Le procès-verbal de la séance précédente est lu et la rédaction en est adoptée.

Il n'y a pas de correspondance ni d'ouvrages présentés.

M. le PRÉSIDENT, au nom de la Commission nommée sur la demande du Ministre de l'Instruction publique, rend compte de la visite faite aux bibliothèques désignées à cette commission qui a constaté que toutes les mesures ont été prises dans l'intérêt de leur préservation.

MM. DESNOYERS et MILLER, pour les bibliothèques du Muséum et du Corps législatif, non comprises dans les indications ministérielles, donnent les mêmes assurances, ainsi que M. RENIER, sous certaines conditions toutefois, pour la bibliothèque de l'Université qui n'y est point non plus comprise.

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M. DE LONGPÉRIER fait, au nom de M. Fr. Chabas, de Chalon-sur-Saône, la communication d'une dissertation intitulée: Lettre-missive du XIVe siècle avant notre ère.

« On ne s'étonne plus guère aujourd'hui, dit M. Chabas, d'entendre affirmer que certains manuscrits égyptiens parvenus jusqu'à nous datent d'un grand nombre de siècles avant notre ère; et que Moïse, lors de son séjour à la cour de Pharaon, a pu toucher de ses mains des papyrus maintenant exposés à nos regards dans les collections publiques. La paléographie fournit aux égyptologues des moyens d'appréciation à peu près sûrs pour reconnaître l'âge exact des manuscrits. Pour certains papyrus il n'y a aucun effort à faire. Telles sont les lettresmissives qu'on a retrouvées, en assez grand nombre, encore pliées, liées et scellées comme le jour où leurs auteurs les remirent aux porteurs de lettres. Huit de ces précieuses reliques épistolaires, remontant au règne de Ramsès II, ont été déroulées et publiées en fac-simile par M. le docteur Leemans, de Leyde.

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