à certaine distance des côtes que dans la zone voisine. Les bouteilles indi quent : En dedans de 10 milles Au large de 10 milles. 3 milles par 24 La côte semble repousser les corps flottants et atténuer leur vitesse de transport. est beaucoup plus faible que la vitesse océanienne; elle est plus rapide encore La vitesse des eaux poussées vers le sud est intéressante à constater, elle III Températures et densités de la mer. Températures. Les observations furent faites à Arcachon, par le capi Rade Eyrac taine au long cours Durand, des Pécheries de l'Océan, chaque jour, au moment des pleines mers et des basses mers, dans la rade d'Eyrac, et, presque tous les jours, en mer, au point où se trouvaient les vapeurs en pèche, pendant les années 1894, 1895, 1896, 1897, et, 1898. Pendant cette longue série d'observations, il s'est trouvé deux hivers très froids, ceux de 1893-1894 et de 1894-1893; puis, un automne très pluvieux, celui de 1897-1898, ce qui a offert un grand intérêt pour les modificationséprouvées, au large et dans le bassin, au point de vue thermique et à celui de la densité. Tout d'abord, on a constaté la fixité relative des températures de la surface de la mer, sur laquelle les modifications de la tempé rature de l'air, du jour à la nuit, n'ont qu'une influence à peine perceptible; il faut une baisse thermale, durant plusieurs jours, pour que la surface de l'Océan en soit impressionnée. Les hivers les plus rigoureux de cette période de cinq années n'ont pu abaisser la température de la surface de l'Océan au-dessous de 10. Il en a été de même au sémaphore de Cap-Breton. C'est à un degré près la température de surface de l'Océan, à l'ouvert du golfe de Gascogne, et, par la latitude d'Arcachon. A Arcachon, dans ce même temps, la température, observée en rade d'Eyrac, ne dépassa pas plusieurs fois + 1° et +2°; elle était donc inférieure de 8° à 9° à celle de l'Océan voisin, malgré la puissance du jeu des marées dans le bassin; à la pleine mer suivante, on notait un accroissement de 2o ou 3o, laissant encore les eaux du bassin inférieures de 5° à 6o aux eaux de l'Océan. Ces différences s'atténuaient naturellement en se rapprochant de la mer; elles étaient déjà moitié moindres à la hauteur du phare du Ferret. Pendant les grandes chaleurs de l'été, le bassin s'échauffe davantage que l'Océan, et, peut atteindre + 26°; la côte, elle-même, échauffe les eaux riveraines, et, la surface de la mer atteint + 22°, depuis le rivage jusqu'à une centaine de milles au large, tandis que la température de l'Océan, à cette latitude, à l'ouvert du golfe de Gascogne, n'est que de + 18° à + 19° au maximum. Cette nappe d'eau, surchauffée par les plages de sable des Landes, s'étend vers le large; elle indique par sa persistance, la non-existence du courant de Rennell qui y ferait brèche, et, amènerait un lit de courant n'ayant que +18° de température. Températures de surface. - Les observations de température peuvent être ainsi résumées : 1° Au large de la côte des Landes, jusqu'à une distance de 30 milles. Observations Durand : 2o Sur la route de l'embouchure de la Gironde au cap Finistère (Espagne), par les paquebots des Messageries Maritimes : 3 Sur la route de la Coubre à New-York, par les paquebots Bordes et jusqu'au 40° de Long. 0. profondeur, de la côte jusqu'à 30 milles au large. Observations Durand : |