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LIVRE PREMIER.

Argument.

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Opinions des anciens philosophes sur la Providence de Dieu. · Les Épicuriens sont les seuls qui la nient. Les impies sont indignes des prospérités de cette vie. Les justes ne sont pas à plaindre dans

les afflictions.
de l'exemple des premiers Romains.
l'exemple des anciens philosophes.

Eux seuls possèdent le bonheur.

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Preuves tirées

Autres preuves fondées sur

Faux raisonnemens des impies.

Les justes abattent les forces du corps pour augmenter celles de l'ame. Leurs adversités ne sont que de frivoles objections contre la Providence. Une providence humaine prouve celle de Dieu. Preuves de la Providence tirées de l'Écriture. Création du premier homme, le déluge, divers incidens de la vie d'Abraham, châtiment de Sodome, vocation de Moïse, sa mission, délivrance des Israélites, punition des Egyptiens, les Hébreux dans le désert, Dieu leur donne sa loi. Les bienfaits de Dieu ne sont pas moins grands aujourd'hui. Pourquoi Dieu n'extermine pas tous les pécheurs. — Exemples de sa miséricorde. Exemples de sa sévérité, punition de Nadab et d'Abiu, punition de Marie sœur de Moïse. Enumération de plusieurs châtimens qui prouvent la justice comme la clémence de Dieu. Récapitulation générale.

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DE

GUBERNATIONE DEI

ET DE JUSTO DEI PRÆSENTIQUE JUDICIO.

Liber Primus.

INCURIOSUS a quibusdam et quasi negligens humanorum actuum Deus dicitur, utpote nec bonos custodiens, nec coercens malos, et ideo in hoc seculo bonos plerumque miseros, malos beatos esse. Sufficere quidem ad refellenda hæc, quia cum Christianis agimus, solus deberet sermo divinus. Sed quia multi incredulitatis paganicæ aliquid in se habent, etiam paganorum forsitan electorum atque sapientum testimoniis delecten

DE

UNIV. OF CALIFORNIA

LA PROVIDENCE

ET DU JUSTE JUGEMENT DE DIEU EN CE MONDE.

Livre Premier.

Il est des hommes qui accusent le Ciel de ne point se mêler des affaires humaines, comme ne protégeant pas les bons et ne réprimant pas les méchans. De là vient, disent-ils, que dans ce monde, on voit si souvent les justes dans le malheur et les impies dans la prospérité. Pour réfuter ces blasphêmes, la parole divine seule devrait suffire, puisque c'est à des Chrétiens que nous nous adressons; mais parce que la plupart d'entre eux conservent encore des restes de l'incrédulité païenne, il pourrait se faire qu'ils préférâssent l'autorité de ces

tur. Probamus igitur ne illos quidem de incuriositate ac negligentia ista sensisse, qui veræ religionis expertes nequaquam utique Deum nosse potuerunt; quia legem per quam Deus agnoscitur, 2 nescierunt/Pythagoras philosophus, quem quasi magistrum suum philosophia ipsa suspexit, de natura ac beneficiis Dei disserens, sic locutus est: Animus per omnes mundi partes commeans atque diffusus, ex quo omnia quæ nascuntur animalia vitam capiunt.

Quomodo igitur mundum negligere Deus dicitur, quem hoc ipso scilicet satis diligit, quod 3 ipsum se per totum mundi corpus intendit?Plato et omnes Platonicorum scholæ moderatorem rerum omnium confitentur Deum. Stoici eum gubernatoris vice intra id quod regat semper manere testantur. Quid potuerunt de affectu ac diligentia Dei rectius religiosiusque sentire quam ut eum gubernatori similem esse dicerent? hoc utique intelligentes, quod sicut navigans gubernator nunquam manum suam a gubernaculo, sic nunquam penitus curam suam Deus tollit a mundo; ac sicut ille et auras captans, et saxa vitans, et astra suspiciens, totus sit simul tam corporis quam cordis officio operi suo deditus, ita scilicet Deum nostrum ab universitate omnium rerum nec munus dignantissimæ visionis avertere, nec regimen providentiæ suæ tollere, nec indulgentiam benignissimæ pietatis auferre. Unde etiam illud mys

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