Mercure de France au dix-neuvième siècle1792 |
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14 Juillet 20 juin adminiftrateurs adreffe Affemblée affez affurer ainfi annonce applaudiffemens armée auffi Autrichiens avoit bataillons befoin c'eft c'eſt camp caufe Charade château de Bannes chofes citoyens Coblentz commiffion des douze Confeil confidérable confignes conftitution conftitutionnel corps Courtrai décret départemens département députés difcours difcuffion difpofitions efprit enfuite ennemis eſt étoient étoit fans favoir Fayette fe font féance du foir fecond fecours fédérés femblée fens fent fera ferment feront fervir feul figner foit foldats fous foutenir François fuccès fuivant fujet galeries Garde Nationale général guerre hommes jacobins jufqu'à jufte juftice Juillet l'Affemblée nationale l'armée l'Aſſemblée l'efprit laiffer législatif lettre liberté loix Louis XVI Luckner maire Majefté Maurepas mefures ment miniftre municipaux n'eft nation obferve paffe penfer perfonnes Pétion pétition peuple plufieurs pofition pofte pouvoir exécutif préfent préfident Prince propofé Pruffe Pruffiens Puiffances raifon refpect refte Ruffie s'eft s'étoit Soulavie Thuriot tion toyens troupes veto
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Seite 52 - Français, disait la proclamation, n'auront pas appris sans douleur qu'une multitude égarée par quelques factieux est venue à main armée dans l'habitation du roi, a traîné du canon jusque dans la salle des Gardes, a enfoncé les portes de son appartement à coups de hache, et...
Seite 144 - Je fais signe à un soldat de venir, je montre le porte-feuille au soldat, en lui faisant signe que cet homme a volé mon porte-feuille. Le soldat prend l'homme voleur et le mène ici, je l'ai suivi, je vous demande de nous juger. Je jure Dieu qu'il m'a volé ce porte-feuille; lui n'osera pas jurer Dieu.
Seite 106 - Si le roi fe met à la tête d'une armée, & en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppofe pas, par un acte formel, à une telle entrepaie qui s'exécuterait en fou nom, il fera cenfé avoir abdiqué.
Seite 72 - L'âme vile et mercenaire, Le propos d'une commère, Tout est bas chez la Poisson, son, son. Si dans les beautés choisies Elle était des plus jolies, On pardonne des folies Quand l'objet est un bijou, jou, jou. Mais pour si sotte créature Et pour si plate figure Exciter tant de murmure, Chacun juge le Roi fou, fou, fou.
Seite 188 - ... des assassins. Lorsque j'arrivai, je n'aperçus point sur les physionomies ce caractère sombre et farouche, cet air d'indignation et de courroux qui présage les malheurs ; je remarquai des citoyens, avides de voir, se pressant tumultueusement, dirigés, par l'esprit d'imitation et de curiosité. Je ne dirai pas tout ce que je fis pour ramener le calme pour déterminer le peuple à défiler paisiblement à se conduire avec sagesse, avec dignité : mes détracteurs mêmes sont obligés ici de...
Seite 53 - Majesté a constitutionnellement refusée à deux décrets. Le Roi n'a opposé aux menaces et aux insultes des factieux que sa conscience et son amour pour le bien public. Le Roi ignore quel sera le terme où ils voudront s'arrêter, mais il a besoin de dire à la Nation française...
Seite 93 - Messieurs , en retournant au poste où de braves soldats se dévouent à mourir pour la Constitution, mais ne doivent et ne veulent prodiguer leur sang que pour elle , j'emporte un regret vif et profond de ne pouvoir apprendre à l'armée que l'Assemblée nationale a déjà daigné statuer sur ma pétition.
Seite 1 - En 1 791 , le Mercure de France devint le « Mercure français, politique, historique et littéraire, composé par M. de La Harpe quant à la partie littéraire, par M. Marmontel pour les contes, et par M. Framery pour les spectacles. M. Mallet du Pan. citoyen de Genève, était seul chargé du Mercure politique et historique.
Seite 72 - Voilà, disait-il, une petite partie des faits que je pourrais citer sur cette période très-remarquable dans l'histoire littéraire. Je défie quiconque lit ou écrit d'en nier un seul. On peut penser aujourd'hui de l'Académie ce qu'on voudra, et en faire ce qu'on jugera à propos ; mais il ne faut pas la calomnier ; il faut rendre justice à ce qu'elle a fait et à ce qu'elle a souffert ; et quand M. Soulavie ne dit pas un seul mot de tous ces faits si bien constatés, j'ai le droit de lui dire,...
Seite 168 - ... de faire le bien, le moment où nous ne pouvons plus le faire « est celui où nous devons y renoncer. « Nous avons en conséquence, l'honneur...