1689 Villiens (Dom Placide
de), bénédictin.

ÉCRITS ASCÉTIQUES,

Le livre du chrétien.

L'année spirituelle.

1314

-

PARTIE HISTORIQUE.

1 avant J.-C. - Le mysticisme remonte aux premiers

âges du monde. Plusieurs patriarches et tous les prophè-

tes ont mené une vie à peu près ascétique. Les Juifs eu-

rent de véritables ascètes, et des sectes mystiques plus ou

moins orthodoxes, tels que les Nazaréens, les Esséniens,

les Thérapeutes, les Réchabites, les Pharisiens, etc., etc.

(Voir le Discours préliminaire et les articles ASCÈTES, NA-

ZARÉENS, ESSENIENS, THÉRAPEUTES, etc.) Les fausses reli-

gions elles-mêmes ont eu leur mysticisme, que l'on re-

trouve surtout à sa plus haute expression dans les sectes

orientales des Boudhistes et des Brahmes. (Voir ASCÈTES,

MOINES, etc.)

-

2 depuis J.-C. Mais J.-C. en détruisant toutes les er-

reurs a ainsi rétabli sur la terre la notion du mysticisme

véritable dont il a été avec ses premiers disciples la plus

parfaite personnification. S. Jean le précurseur a mené la

vie ascétique comme son divin maitre. La vie des apôtres

et de la sainte Vierge a été toute mystique. La commu-

nauté des biens, la continence et la solitude, si en honneur

parmi les premiers fidèles, ont été le fondement véritable

de la vie ascétique organisée par S. Marc et ses disciples,

et dont S. Antoine et S. Pacôme ont été en Egypte les

principaux législateurs. (Voyez MOINES, ORDRES RELIGIEUX,

S. ANTOINE, ASCÈTES, etc.). Le Monachisme n'est que l'or-

ganisation sur une vaste échelle du mysticisme catholi-

que. Tous les ordres religieux furent des écoles d'ascé-

tisme. Malheureusement, le démon, qui pour discréditer

la vérité, cherche toujours à en prendre les dehors, s'est

efforcé d'opposer au mysticisme catholique les principes

et les pratiques d'un mysticisme condamnable. (Voyez

MONTANISTES, GNOSTICISME, BEGGARDS, ILLUMINES, FLAGEL-

LANTS, QUIÉTISTES, MOLINOSISME, SEMI-QUIÉTISME, etc.)

Mais toujours vigilante, l'Eglise a su maintenir le mys-

ticisme catholique à l'abri de ces excès, et Dieu, en susci-

tant dans tous les siècles une multitude de saints doc-

teurs, dont les écrits ascétiques sont comme le code de

la perfection chrétienne, a assuré pour jamais en cette

matière le triomphe de la vérité sur l'erreur. (Voir le Ca-

talogue général des écrivains ascétiques et leurs biogra-

phies.)

PARTIE DOGMATIQUE.

Notions préliminaires.

La Théologie mystique est une science qui, procédant

des vérités révélées, donne les règles à suivre pour at-

teindre à la perfection. La Théologie mystique comme la

Théologie dogmatique et morale tire ses preuves de l'E-

DICTIONNAIRE D'ASCÉTISME. II.

criture sainte, de la tradition. des conciles et des décrets

des Pontifes. Contester la nécessité, l'utilité et l'excel-

lence de la Théologie mystique, c'est nier la science des

saints, et mettre en doute les règles de la perfection

chrétienne. (V oir THÉOLOGIE MYSTIQUE au mot MYSTIQUE.)

La Théologie mystique se divise en deux parties. La

1re traite de la vie spirituelle et de la perfection chré-
tienne; la 2o de la direction dans les voies de la per-
fection.

PREMIÈRE PARTIE.

--

De la vie spirituelle et de la perfection chrétienne.
I. Nature de la vie spirituelle et de la perfection.
L'essence de la vie spirituelle consiste dans la grace sanc-
tifiante ou habituelle; mais indépendamment de cette
grâce, nous avons encore besoin de la grâce actuelle et
des dons du Saint-Esprit, pour pratiquer la vertu et arriver
à la perfection. (Voir VIE SPIRITUELLE, GRACE, VERTU.) La
perfection chrétienne consiste à tendre pleinement et
absolument vers cette fin dernière qui est Dieu. Si cette
perfection est portée jusqu'à un certain degré d'hé-
roïsme, elle devient la sainteté que l'Eg.ise honore par la
canonisation. (Voir VERTU, CANONISATION.)

II. Possibilité de la perfection. La perfection absolue
n'est pas possible on cette vie, c'est une vérité de foi dé-
finie dans l'Eglise contre les prétentions des Pélagiens,
des Beggards, des Illuminés et des Quiétistes. (Voir PER-
FECTION, PÉLAGIENS, BEGGARDS, ILLUMINÉS, QUIÉTISTES.)

III. Nécessité de la perfection. Néanmoins tous les
chrétiens sont tenus sub gravi à tendre dans un certain
degré à la perfection de leur état. Or, c'est surtout par
les œuvres surérogatoires qu'on doit s'élever à cette per-
fection. Il est presque impossible, en effet, de ne pas s'en
écarter si l'on néglige les Conseils évangéliques qui par-
fois et pour cette raison même peuvent par accident obli-
ger sub gravi. (Voir PÉCHÉ VÉNIEL, CONSEILS ÉVANGÉLI-
QUES.) Or, si tous les chrétiens doivent tendre à la per-
fection, à plus forte raison les prêtres et les religieux, etc.,
obligés par état à une plus grande perfection que les sé-
culiers. C'est surtout par l'observation de leurs saintes rè-
gles, par la pratique exacte des conseils évangéliques
qu'ils arrivent à la perfection que leur imposent les obli-
gations de leur état. (Voir RÈGLES, CONSEILS ÉVANGÉLI-
QUES; OBLIGATIONS DES CLERCS, DES PRÊTRES, des Religieux,
DES VIERGES, DES Veuves.)

IV. Degrés de perfection. On distingue trois genres
de vie dans la perfection, la vie active, la contemplative t
la vie mixte qui est la plus parfaite.

Ces trois genres de vie peuvent être indistinctement
LS

1515

-

Exercice de la prière. — Les novices doivent également
s'exercer à la prière, qui, du reste, est nécessaire à tous
les fidèles, de nécessité de précepte et de moyen. Or, la
prière peut s'adresser à Dieu, à la sainte Vierge et aux
saints. Toutefois pour qu'elle obtienne son effet, elle
doit réunir plusieurs conditions. - Elle peut être aussi
ou vocale ou mentale. La prière mentale ou la méditation
n'est fructueuse qu'autant qu'elle est précédée de la lec-
ture spirituelle, de l'exercice de la présence de Dieu, qu'on
suit une certaine méthode qui en facilite l'exercice.
Les commençants doivent surtout en priant s'exercer à
la méditation des fins dernières, éviter les distractions et
s'appliquer à la véritable dévotion, fuir surtout les scru-
pules. (Voir PRIÈRE, HEURES, MÉDITATION, ORAISON, Mé-
THODE D'ORAISON, LECTURE SPIRITUELLE, Présence de Dieu,
DISTRACTIONS, DÉVOTIONS, SCRUPULES.)

Pratique de la mortification. · - La mortification dans un
certain degré est nécessaire non-seulement pour la vie
parfaite, mais même pour la vie chrétienne. La morti-
fication peut être intérieure ou extérieure. La mortification
intérieure a pour objet, et la répression des sensations in-
térieures, telles que les mauvaises habitudes, les pas-
stons, et l'assujettissement des facultés de l'âme, telles
que la mémoire, l'intelligence et la volonté. La mortifica-
tion extérieure gouverne le corps et les sens, dans les li-
mites assignées par la religion. (Voir MORTIFICATION, PAS
SION, APPÉTITS, MÉMOIRE, INTELLIGENCE, VOLONTÉ, Abnéga-
TION, RÉFORME de l'homme.)

La voie illuminative est celle que suivent les profès
pour avancer de plus en plus dans la perfection chré-
Lenne: 1° par l'imitation de J.-C. et de la sainte Vierge;
2 par l'exercice des vertus chrétiennes; 3° par la vic-
toire sur les passions.

Imitation de J.-C. et de la sainte Vierge. Tous nous
devons nous appliquer à faire des progrès dans la perfec-
tion; or, le moyen le plus sûr est l'imitation de la vie et
de la passion de N.-S. J.-C. et celle de la sainte Vierge, à
laquelle nous conduit surtout la méditation de ses glo-
rieux priviléges. (Voyez VOIE ILLUMINATIVE, PROgrès dans
LA PERFECTION, IMITATION DE J.-C., PRIVILEGES DE MARIE.)

L'imitation de J.-C et de la sainte Vierge n'a d'autre but
que de nous préparer à l'exercice des vertus. (Voir VERTU.)
Exercice des vertus chrétiennes. Parmi les vertus né-
cessaires à l'homme parfait, il faut distinguer surtout:
1° les trois vertus theologales, la Foi, l'Espérance et la
Charité; 2° les quatre vertus cardinales, la prudence, la
justice, la tempérance et la force. A la tempérance se rat-
tachent plus particulièrement la modestie et la conti-
nence. (Voyez Fot, ESPÉRANCE, CHARITÉ, PRUDENCE, Mo-
DESTIE, CÉLIBAT, VIRGINITÉ, Chasteté.)

Victoire sur les passions. — La vie de l'homme et sur-
tout du chrétien est un combat continuel. Nous devons
supporter avec courage la tentation, et résister par tous
les moyens possibles aux attaques du monde, du démon
et de la chair. Les moyens de vaincre les tentations sont:
1o la résistance de la volonté; 2o la prière; 3° l'Eucharis-
tie. (V. TENTATION.)

Voie unitive. L'âme purifiée de tout péché dans la
voie purgative, exercée à la vertu dans la voie illumina-
tive, s'élève enfin par l'union intime avec Dieu au plus
haut degré de perfection dans la voie unitive. (Voir Voie
UNITIVE.)

Cette union avec Dieu peut être pleine de privations et
d'obscurités, c'est l'abandon; ou pleine de jouissances et
de suavité, ce qui arrive dans la contemplation, dans l'u-
nion proprement dite d'infusion, et enfin dans la trans-
formation.

Abandon. L'abandon est la meilleure disposition de
l'âme à la contemplation. (Voir ABANDON.) Il peut s'exer-
cer ou sur la partie sensible de l'homme ou sur les puis-
gances intellectuelles.

1° La purgation passive de la partie sensible peut se
présenter sous diverses formes; ainsi la privation des
biens temporels, la persécution, la tentation, la posses-

1516

sion et l'obsession du démon sont autant de nodes de
purgation sensible. (Voir PURGATION PASSIVE DE LA PARTIE
SENSIBLE, DÉMON, TENTATION, POSSESSION et OBSESSION.)

2° La purgation passive de la partie intellectuelle peut
s'exercer sur la mémoire, sur l'intelligence ou sur la vo-
lonté. (Voir PURGATION PASSIVE DE LA PARTIE INTELLEC-
TUELLE.)

Contemplation. La contemplation qui n'est qu'une
élévation de l'âme à Dieu par une simple intuition pleine
d'admiration et d'amour, se divise en contemplation ordi-
naire et en contemplation extraordinaire. (Voir. CONTEM-
PLATION.)

La contemplation soit ordinaire, soit extraordinaire,
peut être ou cherubique, c'est-à-dire intellective, ou séra-
phique, c'est-à-dire affective, selon que s'exerce plus ou
moins l'intelligence où l'amour. (Voir CONTEMPLATION CHÉ
RUBIQUE et CONTEMPLATION SÉRAphique, RecueilLEMENT ACTIF,
RECUEILLEMENT PASSIF OU QUIÉTUDE; voir aussi QUIÉTISME,
MOLINOS, FENELON, Mme GUYON, Semi-Quiétitme, Maxima
DES SAINTS, APATHIE, etc.

Union d'infusion passive. — L'union d'infusion passive,
que certains auteurs appellent union mystique, mort
mystique, anéantissement, etc., consiste surtout dans une
douce sensation de la présence de Dieu se communiquant
à l'âme d'une manière sensible (Voir UNION.) --

Transformation. Enfin la transformation mystique,
qui est le dernier degré de la contemplation, a lieu quand
l'âme déjà unie intimement à Dieu, dépouillée pour
ainsi dire d'elle-même, éprouve des opérations extraor-
dinaires et tellement toutes divines, qu'elle semble être
changée et pour ainsi dire transformée en Dieu lui-même,
qui agit en elle et par elle sans lui enlever cependant sa
propre liberté. (Voir TRANSFORMATION.)

SECONDE PARTIE.

De la direction dans les voies de la perfection. — Celul
qui veut s'élever à la perfection a besoin d'un guide ou
directeur. Nous examinerons, 1° la nécessité du directeur
et ses principles qualités; 2° les règles qu'il doit suivre
dans la conduite des novices, des profès et des parfaits;
3° les moyens qu'il doit prendre pour bien discerner les
esprits; 4° la conduite qu'il doit tenir dans les visions, les
révélations et les extases de ses enfants spirituels.
5° Propter connexionem, nous traiterons de la direction
des maisons religieuses ou du gouvernement religieux.

-

1° Nécessité et qualités d'un directeur. La nécessité
d'un directeur ou maitre de la vie spirituelle repose sur
l'enseignement de l'Ecriture et sur celui de la Tradition
de tous les Pères et écrivains mystiques. Ce maître spiri-
tuel doit réunir un grand nombre de qualités, et surtout
la piété, l'expérience, l'humilité, la douceur, la charité,
le discernement, etc. (Voir DIRECTEUR.)

2° Règles qu'il doit suivre. - Le directeur doit s'app'i-
quer à connaitre la capacité naturelle et intellectuelle de
ses disciples, juger leur vocation (Voir VOCATION), étudier
leur tempérament, leurs amitiés et leurs aflections pour
juger celles qu'il peut permettre et celles qu'il doit de-
fendre. Il doit chercher à connaitre les défauts de ch-
cun, et appliquer à sa direction les règles propres à cha-
que voie de la vie spirituelle. La communion fréquente,
la célébration de la messe, doivent être l'objet particu-
lier de son attention. (Voir successivement les art. Vo-
CATION, TEMPERAMENT, AMITIÉ, VIE SPIRITUELLE, COMMUNION
FRÉQUENTE, CÉLÉBRATION DE LA MESSE.)

3° Moyens pour discerner les esprits. Le directeur
doit savoir discerner les esprits pour les conduire à la
plus haute perfection dont ils sont susceptibles. (Voir
DISCERNEMENT DES ESPRITS.) Il s'applique surtout à dissiper
les illusions dans lesquelles vivent tant d'âmes qui se
croient avancées dans la vie spirituelle. (Voir ILLUSIONS.)
4o Conduite dans les visions, révélations, etc. - Il y a
de véritables et fausses visions; les unes viennent de
Dieu, les autres de l'imagination, ou même du démon. Le
directeur doit pouvoir les distinguer. (Voir VISIONS.) ||
en est de même du langage divin, des révélations, des
prophéties, des extases, des ravissements, des stigmates.
(Voir ces mots.)

5° Gouvernement religieux. Un bon gouvernement
religieux suppose de bons supérieurs élus suivant les
règles tracées par les fondateurs d'ordres religieux, sa-
chant imposer l'obéissance et garder la vie commune,
défendre les règles, surveiller les novices, prêcher
d'exemple, l'assiduité au chœur, l'amour de la solitude et le
travail; éteindre les discordes, présider les chapitres, el
visiter exactement les maisons qui relèvent de leur auto-
rité. (Voir Gouvernement religieux, Supérieurs, Elections,
Pouvoir religieux, Obéissance, Vie commune, Règle, No-
vices, Bon exemple, Choeur, Solitude, Occupations reli-
gieuses, Discordes, Chapitres, Visites.)

TRAITÉ DE LA PERFECTION DU CH RETIEN, par le cardinal de Richelieu.

A la très-sainte Vierge, mère du Fils de Dieu. 1017 Avant-Propos. 1017 CHAP. I. Que les chrétiens doivent avoir soin de leur salut, par la considération de la dignité de leurs âmes. 1019 CHAP. II. De la brièveté et de la misère de la vie présente; et de l'éternité et du bonheur de la future. 1023 De l'enfer, et de l'horreur des peines 1029

CHAP. III. qu'on y souffre. CHAP. IV. De la facilité qu'il y a à se sauver, et de la difficulté qu'il y a à se damner. 1033 CHAP. V. Pour exciter les âmes à tirer le frunt qu'elles doivent, des considérations précédentes, 1036 CHAP. VI. En quoi consiste la perfection du chrétien, et des moyens efficaces pour y atteindre. 1039 CHAP. VII. Des moyens pour s'exciter à aimer Dieu. 1042 CHAP. VIII. Des diverses présences de Dieu, et des moyens d'en tirer profit aux fins de la perfection chrétienne. 1046 CHAP. IX. Des sacrements de Pénitence et de l'Eucharistie en général. 1051

CHAP. X. De la contrition, et de ses diverses espèces, entre lesquelles l'attrition a lieu. 1053

CHAP. XI. De la confession en général, et de la pénitence publique. 1038 CHAP. XII. De la confession auriculaire et sacramentale. 1061

CHAP. XIII. — Que la confession sacramentale est d'institution divine. 106

CHAP. XIV. De la nécessité de la confession. 1067 CHAP. XV. Contre l'opinion de ceux qui décrient la confession et la représentent un joug insupportable. 1069 CHAP. XVI. - De la satisfaction due à Dieu pour le péché. 1072

SOD.

tale.

1120

CHAP. XXX. Des sécheresses que les âmes souffrent quelquefois en l'oraison. 1122 CHAP. XXXI. Des diverses espèces de l'oraison men1125 CHAP. XXXII.- Des notables différences qu'il y a entre la méditation et la contemplation. 1131 CHAP. XXXIII. Des effets et dons extraordinaires que Dieu communique dans les plus hauts degrés de la contemplation. 1136 CHAP. XXXIV. · De l'extase ou ravissement, et de leurs causes et de leurs effets. 1138 CHAP. XXXV. De la différence qu'il y a entre quatre diverses espèces d'extases et de ravissements. 1142 CHAP. XXXVI. - De l'amour des souffrances. 1145 CHAP. XXXVII. - Des vraies marques pour connaître si ce qui se passe d'extraordinaire en la contemplation, vient de Dieu ou du diable. 1147 CHAP. XXXVIII. Si Dien départ plus souvent le dernier degré de contemplation aux femmes qu'aux hommes. 1148 Observation sur la pratique de la vie 1149 Observation sur les trois vies, purgative, illuminative et unitive. 1152

unitive.

CHAP. XXXIX.

CHAP. XL.

CHAP. XLI.

Qu'en toutes conditions on peut parvenir à la perfection de la vie chrétienne. 1154 CHAP. XLII. De la facilité que ceux qui vivent sous les lois du Fils de Dieu, ont à acquérir la perfection chrétienne.

1157 CHAP. XLIII. Quelle sorte de vie en ce monde est la plus parfaite, et comme telle, préférable aux autres. 1161 CHAP. XLIV. · Conseils spirituels utiles pour la perfectio du chrétien. 1167 CHAP. XLV. — Qu'il y a un Dieu, et que la lumière naturelle et celle de la foi l'enseignent conjointement

1178

CHAP. XLVI. De l'immortalité de l'âme, qui est connue par la lumière naturelle, et par celle de la foi. 1182

LES SECRETS DE LA VIE SPIRITUELLE, QUI EN DECOUVRENT LES ILLUSIONS, par le R. P. François Guilloré, de la Compagnie de Jésus.

A saint Ignace.

Préface.

LIVRE PREMIER.

TRAITÉ I. CHAP. I.

- Les illusions de l'extérieur. 1193 - Diverses espèces d'illusions.

1195

CHAP. II.

- Les illusions que Dieu permet.

1196

CHAP. III. teur.

- Les illusions du côté du défaut d'un direc

1197

CHAP. IV. Les illusions du côté du pénitent qui est sans directeur. 1198 CHAP. V. Les illusions du côté de l'attachement à son propre sens. 1198 CHAP. VI. Les illusions du côté de l'amour des élévations et des douceurs. 1199 CHAP. VI. - Les illusions du côté du directeur. 1200 TRAITÉ II. 1201 Des illusions des austérités. CHAP. I. - Il semble qu'il est bon de faire toutes les 1202 austérités qu'on voit et qu'on lit dans les livres. CHAP. II. Il semble qu'il est bon de faire de toutes sortes d'austérités.