Lettre de M. de Châteaubriand. Notice historique par M. Roger. M. de Fontanes par M. Sainte-Beuve. Odes et poèmes. La maison rustique. La Grèce sauvée. Poésies diverses. VariantesL. Hachette, 1859 |
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... regards n'a point déplu peut - être . Vous frappiez , j'ai gémi . J'entrerai sans effroi Dans ce cercueil trompeur qui s'enfuit loin de moi . Vous savez si ma voix , toujours discrète et pure , S'est permis contre vous le plus léger ...
... regards n'a point déplu peut - être . Vous frappiez , j'ai gémi . J'entrerai sans effroi Dans ce cercueil trompeur qui s'enfuit loin de moi . Vous savez si ma voix , toujours discrète et pure , S'est permis contre vous le plus léger ...
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... regard en arrière , à la veille de plus grands orages , il pouvait dire avec un regret senti : Tu m'as trop imité : les plaisirs , la mollesse , Dans un piége enchanteur ont surpris ta faiblesse . La gloire en vain promet des honneurs ...
... regard en arrière , à la veille de plus grands orages , il pouvait dire avec un regret senti : Tu m'as trop imité : les plaisirs , la mollesse , Dans un piége enchanteur ont surpris ta faiblesse . La gloire en vain promet des honneurs ...
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... en paix ses travaux solitaires ; Au pied du monument qu'il fut lent à finir Il se repose enfin , sans voir ses adversaires , Et l'œil fixé sur l'avenir . Mais au moment où il reportait son regard vers l'idéal M. DE FONTANES . lix.
... en paix ses travaux solitaires ; Au pied du monument qu'il fut lent à finir Il se repose enfin , sans voir ses adversaires , Et l'œil fixé sur l'avenir . Mais au moment où il reportait son regard vers l'idéal M. DE FONTANES . lix.
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Louis marquis de Fontanes. Mais au moment où il reportait son regard vers l'idéal ave- nir , les orages s'amoncelaient et ne laissaient plus d'horizon . Fontanes se maria à Lyon en 92. Cette union , dans laquelle il devait constamment ...
Louis marquis de Fontanes. Mais au moment où il reportait son regard vers l'idéal ave- nir , les orages s'amoncelaient et ne laissaient plus d'horizon . Fontanes se maria à Lyon en 92. Cette union , dans laquelle il devait constamment ...
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... regards ensemble vers cette Argos dont on se ressou- vient toujours , et qui , après avoir été quelque temps une grande douceur , devient une grande amertume . Fontanes n'hésita pas un seul instant à reconnaître l'étoile à ce jeune et ...
... regards ensemble vers cette Argos dont on se ressou- vient toujours , et qui , après avoir été quelque temps une grande douceur , devient une grande amertume . Fontanes n'hésita pas un seul instant à reconnaître l'étoile à ce jeune et ...
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Seite lxxvii - Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles : Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Seite 34 - C'était celle d'Hombert, d'un mortel respecté, Qui depuis neuf soleils en ces lieux fut porté. Il a vécu cent ans ; il fut cent ans utile. Des fermes d'alentour le sol rendu fertile, Les arbres qu'il planta, les heureux qu'il a faits, A ses derniers neveux conteront ses bienfaits; Souvent on les vanta dans nos longues soirées. Lorsqu'un hiver fameux désolait nos contrées, Et que le grand Louis, dans son palais en deuil, Vaincu, pleurait trop tard les fautes de l'orgueil, Hombert, dans l'âge...
Seite xlv - O moment solennel! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs, son jour sombre, et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain , qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité , Luit devant le Très-Haut...
Seite 86 - Tasse errant de ville en ville, •*"* Un jour, accablé de ses maux, S'assit près du laurier fertile Qui sur la tombe de Virgile Étend toujours ses verts rameaux. En contemplant l'urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts; Et là, d'une voix éplorée, II raconte à l'ombre adorée Les longs tourments qu'il a soufferts. Il veut fuir l'ingrate Ausonie, Des talents il maudit le don, Quand, touché des pleurs du génie, Devant le chantre d'Herminie Paraît le chantre de Didon.
Seite xlix - Tandis que je me perds en ces rêves profonds , Peut-être un habitant de Vénus , de Mercure , De ce globe voisin qui blanchit l'ombre obscure , Se livre à des transports aussi doux que les miens. Ah ! si nous rapprochions nos hardis entretiens ! Cherche-t-il quelquefois ce globe de la terre, Qui, dans l'espace immense, en un point se resserre? At-il pu soupçonner qu'en ce séjour de pleurs Rampe un être immortel qu'ont flétri les douleurs?
Seite 88 - Ainsi les maîtres de la lyre Partout exhalent leurs chagrins : Vivants, la haine les déchire ; Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. " Longtemps la gloire fugitive Semble troubler leur noble orgueil ; La gloire enfin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardive Croît plus belle au pied d'un cercueil.
Seite 32 - Et la ronce , à l'entour , croissent de toutes parts ; On y voit s'élever quelques tilleuls épars ; Le vent court en sifflant sur leur cime flétrie. Non loin s'égare un fleuve; et mon âme attendrie Vit, dans le double aspect des tombes et des flots , L'éternel mouvement et l'éternel repos. Avec quel saint transport tout ce peuple champêtre, Honorant ses aïeux...
Seite 31 - Et de jeunes beautés qui, sous l'œil maternel, Adoucissent encor par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible : II croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où, sur des harpes d'or, l'immortel séraphin Aux pieds de Jéhovah chante l'hymne sans fin.
Seite 16 - Un autre genre humain peuple une autre contrée, Hommes, n'imitez pas vos frères malheureux ! En apprenant leur sort, vous gémiriez sur eux ; Vos larmes mouilleraient nos fastes lamentables. Tous les siècles en deuil, l'un à l'autre semblables, Courent sans s'arrêter, foulant de toutes parts Les trônes, les autels, les empires épars ; Et, sans cesse frappés de plaintes importunes, Passent, en me contant leurs longues infortunes.
Seite lxiv - Vous hâtez de plus en plus l'accomplissement de cette prophétie de Raynal. J'ai déjà annoncé que je ne vous craignais pas , quoique vous commandiez quatre-vingt mille hommes et qu'on veuille nous faire peur en votre nom. Vous aimez la gloire , et cette passion ne s'accommode pas de petites intrigues et du rôle d'un conspirateur subalterne auquel on voudrait vous réduire. Il me paraît que vous aimez mieux monter au Capitole, et cette place est plus digne de vous.