Lettre de M. de Châteaubriand. Notice historique par M. Roger. M. de Fontanes par M. Sainte-Beuve. Odes et poèmes. La maison rustique. La Grèce sauvée. Poésies diverses. VariantesL. Hachette, 1859 |
Im Buch
Ergebnisse 1-5 von 32
Seite ii
... trouve donc dans l'impossibilité de ré- diger la notice de l'édition des œuvres de M. de Fontanes . Une chose sert à me consoler , M. de Sainte - Beuve vous prête son secours son talent fin et varié , par une condescendance charmante et ...
... trouve donc dans l'impossibilité de ré- diger la notice de l'édition des œuvres de M. de Fontanes . Une chose sert à me consoler , M. de Sainte - Beuve vous prête son secours son talent fin et varié , par une condescendance charmante et ...
Seite iii
... trouve dans une situation heureuse où tout charme et rien ne blesse . M. de Fontanes revoyait sans cesse ses ouvrages : le Ver- ger est maintenant un poëme nouveau . Nul plus que le maî- tre des vieux jours n'était convaincu de l ...
... trouve dans une situation heureuse où tout charme et rien ne blesse . M. de Fontanes revoyait sans cesse ses ouvrages : le Ver- ger est maintenant un poëme nouveau . Nul plus que le maî- tre des vieux jours n'était convaincu de l ...
Seite x
... trouve , dans les Livres saints , les beautés poétiques les plus dignes d'un pareil sujet ; et Fontanes y prouve par son exemple la vérité de ce vers du poëte : L'enthousiasme habite aux rives du Jourdain . Il règne dans le Jour des ...
... trouve , dans les Livres saints , les beautés poétiques les plus dignes d'un pareil sujet ; et Fontanes y prouve par son exemple la vérité de ce vers du poëte : L'enthousiasme habite aux rives du Jourdain . Il règne dans le Jour des ...
Seite xxii
... trouve je ne sais « quoi de vénérable dans ses débris . » Le même discours invite le nouveau gouvernement de Naplés à LEGITIMER ses droits en rendant les Napolitains heureux . Puis Fontanes finit par cette péroraison remarquable : « J ...
... trouve je ne sais « quoi de vénérable dans ses débris . » Le même discours invite le nouveau gouvernement de Naplés à LEGITIMER ses droits en rendant les Napolitains heureux . Puis Fontanes finit par cette péroraison remarquable : « J ...
Seite xxix
... trouve moins d'idées , et nous dirions presque moins d'originalité , on respire , dans l'une comme dans l'autre , un sentiment du beau , du bon , du vrai , qui vous attire et vous attache , un parfum d'harmonie et d'élégance classique ...
... trouve moins d'idées , et nous dirions presque moins d'originalité , on respire , dans l'une comme dans l'autre , un sentiment du beau , du bon , du vrai , qui vous attire et vous attache , un parfum d'harmonie et d'élégance classique ...
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
aïeux aimable aime airs Almanach des Muses Amyclé antique arts autels beauté beaux berceau bois bords bras brave brille bruit caché cercueil Cérès cesse champs chants char charme Châteaubriand cher chercher ciel cieux cœur Corps législatif Courbevoie couronne débris désert deuil Dieu Dieux douleur doux enfants Ermenonville Eschyle féconde feux fille fils Fingal fleurs fleuve flots Fontanes frémit front gémit gloire goût Grèce sauvée guerriers hameau Harpe Hélas héros heureux Homère homme immortel J'ai jardins jeune jeux Jour des Morts l'amour l'aurore l'Empereur l'ombre Léonidas lieux loin lois Louis Lycurgue lyre madame de Staël main malheur mœurs mortel Muses Neuf Sœurs Neustrie noble nuit Nymphes ombre Otanès paix peuple pleurs poëme poëte poétique premier regrets rois rustique sage saint secret seul siècle silence soleil sombre souvent Sparte talent temple Thémistocle Tigrane tombe tombeau trésors trône vallons Vénus verger vieux Virgile vœux voix Xerxès yeux
Beliebte Passagen
Seite lxxvii - Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles : Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Seite 34 - C'était celle d'Hombert, d'un mortel respecté, Qui depuis neuf soleils en ces lieux fut porté. Il a vécu cent ans ; il fut cent ans utile. Des fermes d'alentour le sol rendu fertile, Les arbres qu'il planta, les heureux qu'il a faits, A ses derniers neveux conteront ses bienfaits; Souvent on les vanta dans nos longues soirées. Lorsqu'un hiver fameux désolait nos contrées, Et que le grand Louis, dans son palais en deuil, Vaincu, pleurait trop tard les fautes de l'orgueil, Hombert, dans l'âge...
Seite xlv - O moment solennel! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques , Ses vieux murs, son jour sombre, et ses vitraux gothiques , Cette lampe d'airain , qui , dans l'antiquité , Symbole du soleil et de l'éternité , Luit devant le Très-Haut...
Seite 86 - Tasse errant de ville en ville, •*"* Un jour, accablé de ses maux, S'assit près du laurier fertile Qui sur la tombe de Virgile Étend toujours ses verts rameaux. En contemplant l'urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts; Et là, d'une voix éplorée, II raconte à l'ombre adorée Les longs tourments qu'il a soufferts. Il veut fuir l'ingrate Ausonie, Des talents il maudit le don, Quand, touché des pleurs du génie, Devant le chantre d'Herminie Paraît le chantre de Didon.
Seite xlix - Tandis que je me perds en ces rêves profonds , Peut-être un habitant de Vénus , de Mercure , De ce globe voisin qui blanchit l'ombre obscure , Se livre à des transports aussi doux que les miens. Ah ! si nous rapprochions nos hardis entretiens ! Cherche-t-il quelquefois ce globe de la terre, Qui, dans l'espace immense, en un point se resserre? At-il pu soupçonner qu'en ce séjour de pleurs Rampe un être immortel qu'ont flétri les douleurs?
Seite 88 - Ainsi les maîtres de la lyre Partout exhalent leurs chagrins : Vivants, la haine les déchire ; Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. " Longtemps la gloire fugitive Semble troubler leur noble orgueil ; La gloire enfin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardive Croît plus belle au pied d'un cercueil.
Seite 32 - Et la ronce , à l'entour , croissent de toutes parts ; On y voit s'élever quelques tilleuls épars ; Le vent court en sifflant sur leur cime flétrie. Non loin s'égare un fleuve; et mon âme attendrie Vit, dans le double aspect des tombes et des flots , L'éternel mouvement et l'éternel repos. Avec quel saint transport tout ce peuple champêtre, Honorant ses aïeux...
Seite 31 - Et de jeunes beautés qui, sous l'œil maternel, Adoucissent encor par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible : II croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où, sur des harpes d'or, l'immortel séraphin Aux pieds de Jéhovah chante l'hymne sans fin.
Seite 16 - Un autre genre humain peuple une autre contrée, Hommes, n'imitez pas vos frères malheureux ! En apprenant leur sort, vous gémiriez sur eux ; Vos larmes mouilleraient nos fastes lamentables. Tous les siècles en deuil, l'un à l'autre semblables, Courent sans s'arrêter, foulant de toutes parts Les trônes, les autels, les empires épars ; Et, sans cesse frappés de plaintes importunes, Passent, en me contant leurs longues infortunes.
Seite lxiv - Vous hâtez de plus en plus l'accomplissement de cette prophétie de Raynal. J'ai déjà annoncé que je ne vous craignais pas , quoique vous commandiez quatre-vingt mille hommes et qu'on veuille nous faire peur en votre nom. Vous aimez la gloire , et cette passion ne s'accommode pas de petites intrigues et du rôle d'un conspirateur subalterne auquel on voudrait vous réduire. Il me paraît que vous aimez mieux monter au Capitole, et cette place est plus digne de vous.