Mémoires de l'Académie celtique: ou, Recherches sur les antiquités celtiques, gauloises et Françaises, Band 4

Cover
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 46 - Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi. Une sage économie ne déroba rien à sa libéralité. Il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte, et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange. Prudent et ferme dans le conseil , intrépide dans les combats, sans être emporté, compatissant comme s'il n'avait jamais été que malheureux, il n'est pas donné à l'homme de pousser plus loin la vertu...
Seite 419 - Le clergé se rend en grande pompe au lieu de la cérémonie, allume le feu, entonne quelques chants, et se retire ; ensuite les assistants s'en emparent, sautent par dessus, et emportent chez eux quelques tisons, qu'ils placent sur le ciel de leur lit, comme un préservatif contre la foudre. 28. La veille...
Seite 46 - IX paraissait un prince destiné à réformer l'Europe, si elle avait pu l'être ; à rendre la France triomphante et policée , et à être en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi. Une sage économie ne déroba rien à sa libéralité. Il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte ; et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange : prudent et ferme dans le conseil , intrépide dans les combats...
Seite 492 - Rechercher quels ont été les peuples qui ont habité les Gaules cisalpine et transalpine •aux différentes époques de l'histoire antérieures à...
Seite 70 - Toulouso, 1781, in-12, p. 25. lets, êtres invisibles qui s'attachent aux animaux, surtout aux chevaux dont ils tressent les crins de façon qu'il est très difficile de les démêler ensuite. Ces esprits sont appelés dans différentes provinces de France follets, lutins, sotraysou crions (1).
Seite 74 - Les lois maritimes, quelques sévères qu'elles soient, n'ont pu mettre encore nu frein à cette rapacité. Je ne laisserai point à l'écart une observation que je fis en visitant quelques églises; je remarquai des ouvertures étroites pratiquées dans l'épaisseur d'un des piliers ; j'appris que c'étaient des espèces de filières appelées veyrines , par où l'on faisait passer les personnes attaquées de douleurs de rhumatisme ou paralysées, pour les guérir ou du moins pour les soulager dans...
Seite 74 - Veyrines, par où l'on faisait » passer les personnes attaquées de douleurs de rhuma» tisme ou paralysées, pour les guérir ou du moins pour » les soulager dans leurs souffrances. On faisait faire » d'abord au malade, neuf fois le tour du pilier, en récitant » quelques prières ; il passait ensuite, la tête la première, » dans l'ouverture, puis on le poussait par les pieds. » Malheur à celui dont l'embonpoint obstruait le passage ; » ce n'était point sans peine qu'on l'en arrachait....
Seite 244 - Comment que j'ouvrirais ? Je suis au lit [couchée, Auprès de mon mari, la première nuitée. Attendez à demain, la fraîche matinée...
Seite 80 - Celui qui consentait à passer pour un avéré c... , portait une bannière surmontée de bois de cerf et ornée de rubans jaunes. Le jaune est la couleur symbolique du cocuage , et beaucoup de femmes l'excluent encore de leur toilette, pour éviter les plaisanteries qu'on pourrait leur faire à ce sujet. Les hommes invités à la procession de Saint Gengoult , et qui consentaient à s'y rendre, portaient de gros bouquets jaunes ornés de rtilpns de la même couleur.

Bibliografische Informationen