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sant-slam mi pred oknters par jour Perranit. contre lomere Boilean, z a mason. Ca.m.toot leanmoins a listies mie nontre e passablement verse Tans & Connoissance les classimes incert te eurs Langues, merte nu tisunque air-out a pinpar ie Wa remarques vir e Tute tu wiime. m. requemment shuige le prononcer sur les titficnites in exte. entre les savants finques ou les avoient fiscutees ment m. il fait prave i in care avoir a i ́me criaque antide at pudiciense. C'est, ans contredit, la partie la pins estimable fe in ravail, et la senie dont le plan que nous avons suivi nous permettra quelquefois de faire usage.

Il y avoit done pen de fruit en general à retirer pour nous des travaux de nos prédécesseurs: il y avoit au moins un grand choix a faire dans cet amas confog de matériaux rassemblés à des époques et par des mains différentes, et successivement accumulés, au point qu'étonné sans doute du trop nombreux cortege dont un zele mal entendu pour sa renommée a cru devoir l'environner, Boileau lui-même se retrouveroit difficilement au milieu d'une foule importune, au moins étrangère pour lui, et dans laquelle il recon

· C'étoit le résultat des excellentes études qu'il avoit faites sous la direction du savant abbé Capperonnier (Jean), son oncle, et des célèbres professeurs de rhétorique Morin et Gibert.

noîtroit à peine son fidéle Brossette, commenté à son tour par d'autres commentateurs.

Notre premier soin a donc été de débrouiller cette espèce de chaos, et d'en dégager d'abord le texte de l'auteur, pour l'amener au degré de correction et de pureté que commandent le respect pour le nom de Boileau et l'importance de ses écrits, devenus l'une des autorités de la langue.

Nous avons pris pour base de notre travail l'édition de 1701, que Boileau appelle sa favorite (Préf., pag. 7.) parcequ'il l'avoit soignée avec une prédilection toute particulière, et qu'il la regardoit comme la dernière que son âge, alors de soixante-quatre ans, lui permît désormais de donner au public. Cependant, heureusement trompé dans son calcul à cet égard, il s'occupoit, en 1710, d'une nouvelle édition; déja même quelques feuilles étoient imprimées, lorsque la défense d'y faire entrer la satire XII sur l'Équivoque le découragea totalement, et lui fit abandonner son projet. Mais il fut repris, et heureusement exécuté en 1713, deux ans après la mort de l'auteur, par les deux plus dignes dépositaires de ses volontés, l'abbé Renaudot, et M. de Valincour. En sorte que l'on peut regarder comme publiée par Boileau lui-même, une édition pour laquelle il avoit préparé quelques corrections, et rédigé des notes marginales en plus grand nombre et un peu plus étendues que celles de

1701. Cette édition, en deux volumes grand in-4o, se distingue également par la beauté du papier, la pureté des textes, et le mérite d'une exécution typographique qui, très remarquable à cette époque, le seroit encore aujourd'hui. Elle servit de base et de modèle à-la-fois à celle que préparoit Brossette, et qui parut enfin à Genève, en 1716, 1716, accompagnée du commentaire dont il s'occupoit depuis près de vingt ans, et qui étoit le fruit de ses conversations et de sa correspondance avec l'auteur.

Tels sont les guides que nous avons particulièrement suivis dans la révision du texte que nous offrons au public, sans négliger toutefois les secours dont pouvoient nous être, et nous ont en effet été, les éditions publiées par Saint-Marc en 1747, en 1789 par Didot, et par M. Daunou en 1809. Il est presque inutile de prévenir le lecteur que le résultat de cette collation nouvelle n'a guère introduit d'autres changements dans le texte primitif, que la rectification de quelques noms propres, et une ponctuation plus rigoureusement exacte: le soin avec lequel Boileau revoyoit ses ouvrages ne laissoit d'autre mérite à ses éditeurs futurs que celui de suivre religieusement la route qu'il leur avoit tracée.

Les notes placées au-dessous de ce texte ainsi épuré ont eu pour objet principal de faire remarquer à chaque pas l'influence de Boileau sur nos destinées

littéraires ; l'importance et l'étendue des services qu'il a rendus, non pas à la poésie seulement, en lui faisant retrouver la langue qu'elle avoit cessé de parler depuis Virgile; mais à tous les genres de style, qu'il a ramenés, par la force de l'exemple et l'autorité de ses leçons, à ce goût du simple et du vrai, qui n'est autre chose que le beau, si infructueusement recherché, parcequ'il a toujours été trop vaguement défini. Cet objet essentiel nous a d'autant plus occupés, qu'il avoit été plus négligé, pour ne pas dire entièrement omis, par les précédents commentateurs. Car il faut compter à peu près pour rien quelques notes échappées à l'admiration de Le Brun pour Boileau, et jetées au hasard sur le papier, sans suite, sans ordre, et sans autre but, que de fixer l'impression du moment. Elles étoient cependant très bonnes à recueillir: elles donnent au moins une idée de la manière dont un poëte doit et peut parler de poésie.

Nos Remarques seront donc historiques, littéraires, et grammaticales; mais grammaticales dans l'acception rigoureuse où les anciens prenoient les fonctions du grammairien, qu'ils ne distinguoient point de ce qu'on a nommé depuis un littérateur, un critique de profession; et c'est en ce sens que le grand poëte, objet de ce commentaire, a dit lui-même :

Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.

Quintilien définissoit la grammaire, l'Art de parler correctement, et d'expliquer les poëtes1. Aussi ajoutoit-il judicieusement, qu'ainsi considérée, cette science a dans le fond beaucoup plus d'étendue qu'elle n'en promet d'abord.

C'est en mettant sans cesse la raison supérieure de Boileau et l'inflexible sévérité de son goût aux prises avec les doctrines erronées qui s'efforçoient de remplacer les sages préceptes d'Aristote, d'Horace, et de Quintilien : c'est en opposant ses chefs-d'œuvre aux productions qui jouissoient alors d'une estime scandaleusement usurpée, que tous les yeux (s'il en est qui soient fermés encore à son prodigieux mérite) achèveront nécessairement de s'ouvrir : car, il ne faut

pas le dissimuler, les atteintes hasardées contre la renommée de Boileau, vers la fin du dernier siècle, ont pu laisser dans quelques esprits des impressions d'autant plus dangereuses, que les noms de Marmontel, de Diderot, et de d'Alembert, bien autrement imposants que ceux de Cotin, de Pradon, de Perrault, etc., leur donnent une sorte d'autorité capable d'ébranler les croyances littéraires qui ne se trouvent point suffisamment affermies. Il est fâcheux sans doute pour la mémoire de Marmontel de trouver son nom parmi

'Recte loquendi scientiam, et poetarum enarrationem. Plus habet in recessu, quam fronte promittit. (Instit. orat. II, cap. IV.)

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