Etudes sur l'ancien théatre Espagnol: les trois cid (Guillen de Castro, Corneille, Diamante) ; hormis le roi, personne ce que sont les femmes fragments de la celestina

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Didot, 1873 - 433 Seiten
 

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Seite 56 - Sire, mon père est mort : mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux...
Seite 29 - Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu'ils savent mal payer les services présents.
Seite 17 - Et sort d'une maison si féconde en guerriers, Qu'ils y prennent naissance au milieu des lauriers.
Seite 127 - L'insolent en eût perdu la vie; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage, Meurs ou tue.
Seite 48 - Parle sans t'émouvoir. Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées La valeur n'attend pas le nombre des années...
Seite 74 - Je ne te puis blâmer d'avoir fui l'infamie ; Et, de quelque façon qu'éclatent mes douleurs, **** Je ne t'accuse point, je pleure mes malheurs. Je sais ce que l'honneur, après un tel outrage, Demandoit à l'ardeur d'un généreux courage : ***** Tu n'as fait le devoir que d'un homme de bien; Mais aussi , le faisant , tu m'as appris le mien.
Seite 126 - Comte, sois de mon prince à présent gouverneur; Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur, Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...
Seite 58 - Sire, ne souffrez pas que sous votre puissance Règne devant vos yeux une telle licence, Que les plus valeureux avec impunité...
Seite 130 - RODRIGUE. Parlons bas; écoute. Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais-tu ? LE COMTE. Peut-être. D. RODRIGUE. Cette ardeur que dans les yeux je porte , Sais-tu que c'est son sang ? le sais-tu ? LE COMTE.
Seite 29 - LE COMTE. Enfin vous l'emportez, et la faveur du roi Vous élève en un rang qui n'était dû qu'à, moi ' ; II vous fait gouverneur du prince de Castille.

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