Cours de l'histoire de la philosophie moderne, Band 11846 - 10 Seiten |
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Seite 202 - C'est en ce sens que j'entendrais le mot extraordinaire de Malebranche : « Dieu est le lieu des esprits, comme l'espace est le lieu des corps.
Seite 145 - « paraît convenir qu'à un être qui remarque que dans le moment présent il n'est plus ce qu'il a été. Tant qu'il ne change point , il existe sans aucun retour sur lui-même : mais aussitôt qu'il change, il juge qu'il est le même qui a été auparavant de telle manière , et il dit moi.
Seite 54 - Soit que nous nous élevions, pour parler métaphoriquement, jusque dans les cieux, soit que nous descendions dans les abîmes, nous ne sortons point de nous-mêmes, et ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons.
Seite 347 - devoir, mot sublime qui n'offre l'idée de rien d'agréable ni de flatteur, et qui ne réveille que celle de soumission ! Malgré cela , tu n'es point terrible et menaçant ; tu n'as rien qui effraie et qui rebute l'âme. Pour émouvoir la volonté, tu n'as d'autre puissance que celle de déployer une loi, une loi simple, qui d'elle-même s'établit et s'interprète. Tu forces au respect jusqu'à la volonté rebelle dont tu no parviens pas à te faire obéir.
Seite 101 - ... qu'on ne peut rien concevoir de particulier dans ce sujet. Il le faut bien , puisqu'on a déjà séparé tous les attributs, où l'on pourrait concevoir quelque détail.
Seite 147 - Ni nos idées ni nos sentiments ne sont innés, mais ils sont naturels, fondés sur la constitution de notre esprit et de notre âme, et sur nos rapports avec tout ce qui nous environne.
Seite 376 - Peut-on faire un plus grand éloge de deux hommes que de pouvoir dire avec vérité que, pendant deux mille ans, l'esprit de leurs semblables a marché sur leurs traces, et n'a guère eu d'autre honneur que celui d'entrer plus ou moins profondément dans leur pensée? L'éloge est immense , mais il est incontestable pour qui s'est un peu engagé dans le labyrinthe de la philosophie du moyen âge.
Seite 65 - L'esprit * est une espèce de théâtre où chaque per« ception fait son apparition , passe et repasse , dans un 1 continuel changement Et que cette métaphore de « théâtre ne nous abuse pas ; c'est la succession de nos « perceptions qui constitue notre esprit , et nous n'avons « aucune idée, même éloignée et confuse, du théâtre où « ces scènes sont représentées.
Seite 139 - ... eues, et nous les fait connaître comme étant à nous, ou comme affectant malgré leur variété et leur succession un être qui est constamment le même nous.
Seite 143 - Elle sera donc odeur de rose, d'œillet, de jasmin, de violette, suivant les objets qui agiront sur son organe. En un mot, les odeurs ne sont à son égard que ses propres modifications ou manières d'être; et elle ne saurait se croire autre chose, puisque ce sont les seules sensations dont elle est susceptible.