Recherches sur léconomie politique de l'Égypte sous les Lagides

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Imprimerie royale, 1870 - 374 Seiten

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Seite 250 - S'il était réellement dans l'impossibilité de porter du secours, il devait dénoncer les brigands et les traduire devant les tribunaux. S'il ne le faisait pas , il était condamné à recevoir un nombre déterminé de coups de verges, et à la privation de toute nourriture pendant trois jours.
Seite 314 - prêtres, il a ordonné encore qu'ils ne paient rien de plus » à la caisse télestique que ce à quoi ils étaient imposés, » jusqu'à la première année, sous son père; il a de plus » affranchi ceux d'entre les 17 » tribus sacrées de la descente annuelle à Alexandrie; » il a ordonné également de ne plus lever la contribution » pour la marine; des toiles de byssus, livrées dans les » temples au Trésor royal, 18 » il a remis les deux tiers ; et tout ce qui était pré...
Seite v - L'Académie des inscriptions avait proposé pour sujet du prix ordinaire à décerner en i869: *Faire connaître l'économie politique de l'Egypte, sous les Lagides, depuis la fondation d'Alexandrie jusqu'à la conquête romaine. Rechercher l'état de la population , de l'agriculture, du commerce et de l'industrie. Exposer l'organisation administrative du pays; montrer ce que les rois grecs ont conservé des anciennes lois de l'Egypte et ce qu'ils ont introduit des institutions de la Grèce et de...
Seite 186 - Éveillé dès le matin, il devait d'abord recevoir les lettres qui lui étaient envoyées de toutes parts, afin de prendre une connaissance exacte de tout ce qui se passait dans le royaume, et régler ses actes en conséquence. Ensuite, après s'être baigné et revêtu des insignes de la royauté et de vêtements magnifiques, il offrait un sacrifice aux dieux. Les victimes...
Seite 118 - Ils répètent plusieurs fois cette opération, frottent la matière légèrement entre les mains, et en l'essuyant mollement avec des éponges fines, ils achèvent d'enlever les impuretés , jusqu'à ce que la poudre d'or devienne nette et brillante. D'autres ouvriers reçoivent un poids déterminé de cette poudre, et la jettent dans des vases de terre ; ils y ajoutent du plomb en proportion du minerai , avec quelques grains de sel, un peu d'étain...
Seite 269 - Plolémce, fils de Lagus, vint, après la mort d'Alexandre, prendre possession de l'Egypte, il arriva que le bœuf Apis mourut de vieillesse à Memphis ; celui qui en avait eu la garde dépensa pour les funérailles, non-seulement toute sa fortune, qui était tres-considérable, mais encore il emprunta à Ptolémée cinquante talents d'argent 1 pour faire face à tous les frais.
Seite xiii - ... il n'est pas un titre de cour, une institution, une loi, une magistrature, une charge, un terme technique, une formule, un tour de langue remarquable dans cette lettre, il n'est pas un témoignage d'Aristée concernant l'histoire civile de IVpoquo. qui ne se trouve enregistré dans les papyrus ou les inscriptions et confirmé par eux. " A close examination of the larger evidence from the papyri now available,
Seite 170 - Athènes, à laquelle il donna le nom de sisachthia i, et qu'il remit à tous les citoyens les dettes qui avaient été contractées sous la condition de la contrainte et de la perte de la liberté individuelle*. Quelquesuns blâment , non sans raison , la plupart des législateurs grecs d'avoir interdit la saisie des armes, de la charrue, et d'autres instruments nécessaires, comme gages des dettes contractées, et d'avoir, au contraire, permis de priver de la liberté ceux qui se servaient de ces...
Seite 270 - Italie, de crainte de s'attirer la guerre, un Romain qui avait tué un chat fut assailli dans sa maison par la populace bravant la vengeance de Rome et ne put être soustrait à la punition, bien que son action eût été involontaire et que le roi eût envoyé des magistrats pour le sauver.
Seite 170 - Il était défendu à ceux qui prêtent sur contrat de porter, par l'accumulation des intérêts, le capital au delà du double ; les créanciers qui demandaient le remboursement ne pouvaient s'adresser qu'aux biens du débiteur, la contrainte par corps n'étant en aucun cas admise. Car le législateur avait considéré que les biens appartiennent à ceux qui les ont acquis, soit par leurs travaux, soit par transmission ou par dons ; mais que la personne du citoyen appartient à l'État, qui, à...

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