Mathilde, Band 2Meline-Cans et Cie, 1842 |
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affreux Ah çà Allons assez avez bonheur bras c'était chagrin Chantilly charmant cher Lugarto cœur croyez cruelle d'Ursule dame demande devant Dieu dire dis-je doute duc de Penthièvre duchesse de Berry duchesse de Richeville Duval Est-ce êtes femme fleurs garto gner Hélas heureuse homme j'ai j'avais j'en j'étais jolie jour larmes long-temps m'avait m'écriai-je madame de Berny madame de Ksernika madame de Lancry madame de Richeville mademoiselle de Maran main maintenant malheureuse mari mariage Mathilde matin ment moiselle de Maran monde monsieur Sécherin Mortagne n'avait n'est-ce pardon parler paroles parut passé passiflores pauvre pensée père personne peut-être pitié pourtant presque raison regard répondit reprit reste reux rien Rochegune Saint-Prix sais salon savez scène semblait sentiment serait Sérigny seule silence soir sorte souffrir souriant tagne tion Tortoni tout-à-l'heure tran Ursule venir Venise Versac voiture voix voulez voulez-vous voyez yeux
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Seite 130 - D'une nature frêle, délicate., étiolée avant son développement, il n'a de jeune que son âge; sa figure même, malgré des traits agréables,a quelque chose de morbide , de flétri, de convulsif, qui révèle de précoces infirmités. J'écoutais Gontran avec étonnement; en me traçant le portrait de M. Lugarto, sa voix avait un accent d'ironie mordante; il semblait se complaire dans la triste peinture du caractère de cet homme. Un moment je fus sur le point de faire cette observation à...
Seite 130 - MATHILDE. a donné les plus hideux exemples. Laissé à quinze ans maître d'une fortune de roi, Lugarto a grandi au milieu des excès et des adulations de toutes sortes. A vingt ans, il éprouvait déjà les dégoûts et la satiété de la vieillesse, grâce à l'abus de tout ce qui se procure avec l'or. D'une nature frêle, délicate., étiolée avant son développement, il n'a de jeune que son âge; sa figure même, malgré des traits agréables,a quelque chose de morbide , de flétri, de convulsif,...
Seite 153 - Lugarto était d'une taille grêle, et mis avec plus de recherche que de goût. On retrouvait dans ses traits, quoique agréables , le type primitif de sa race : un teint pâle et jaune, un nez écrasé, des yeux d'un bleu vitreux et des cheveux bruns. Sa physionomie maladive avait une expression de suffisance, d'astuce et de méchanceté , qui me repoussa tout d'abord. —Ma chère amie, permettez-moi de vous présenter monsieur Lugarto, le meilleur de mes amis.
Seite 125 - Notre écurie se composera de quatre chevaux de voitureetd'un cocher pour vous; pour moi, de deux chevaux de harnais et de deux ou trois chevaux de selle , avec mes gens d'écurie anglais, deux femmes pour vous sans madame Blondeau ; un cuisinier et une fille de cuisine compléteront notre domestique. Pardonnezmoi ces détails, ma chère Mathilde;tnaisune fois tout ceci convenu , nous n'en parlerons plus.
Seite 33 - Voulez- vous bien vous taire, monsieur Sécherin, vilain indiscret! Est-ce qu'on dit ces choses-là! On garde ces friands petits bonheurs-là pour soi tout seul ; ce sont de ces petites félicités coquettes et mysticoquentieuses dont on se chafriole en secret et qu'on n'avoue pas!
Seite 175 - Ksernika, je m'assis près d'elle. C'était une très jolie femme, blonde, grande, mince, d'une taille et d'une tournure charmante; ses traits, d'une extrême régularité, avaient presque toujours une expression hautaine, boudeuse ou ennuyée; ordinairement elle fermait à demi ses grands yeux bleus un peu fatigués. Cette habitude, jointe à un port de tête assez impérieux, lui donnait un air plus dédaigneux que véritablement digne... Polonaise, elle parlait notre langue sans le moindre accent,...
Seite 226 - ... et l'expression de leurs deux physionomies changea à l'instant. Tout ceci s'était passé en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire ; pour la première fois, je connus la jalousie. Jamais je n'oublierai le coup douloureux, profond , que je ressentis au cœur en voyant la princesse sourire ainsi à Contran. vahit soudainement, complètement toutes mes, facultés; il me sembla que depuis long-temps j'avais l'habitude de cette souffrance. En un instant, j'éprouvai ses haines, ses défiances,...