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Une fois que cette phrase elliptique fut passée dans l'usage, on l'employa même dans les cas où on fit précéder des adjurations auxquelles DN ne convient pas proprement.

par

חֵי נַפְשְׁךְ הַמֶּלֶךְ אִם יָדַעְתִּי : C'est ainsi qu'on trouve

la vie de ton ame, ô roi, je ne sais pas, i Sam. XVII, 55.

ART. IV.

Des Interjections.

§ 608. Les interjections qui expriment la douleur, le chagrin, se lient ordinairement avec les prépositions, by. Par ex., ah! quelle journée! Ez. XXX, 2. — 1, malheur à Nebo! Jérém. XLVIII, 1. D", malheur à eux!

Jérém. L, 27.

ליהֶם

Cependant on les trouve aussi sans prépositions.

malheur a ceus qui,הוֹי חֲכָמִים בְּעֵינֵיהֶם .Par ex

sont sages à leurs yeux, Es. V, 21.

§ 609. a) L'interjection

prend la forme

prend aussi des suffixes (§ 439, 3) qui ont la signification des suffixes verbaux, c'est-à-dire qu'ils expriment l'accusatif (comp. §§ 404 et 405, c). C'est pourquoi des suffixes verbaux dans le cas où ils diffèrent, par la forme, des suffixes ajoutés au nom (§ 427). Ainsi , ou avec le épenthétique (v. § 426, la fin) 77, me voici, et non ", ce qui était le suffixe nominal. est pour la forme l'état construit plur. x, mais pour l'usage il est interjection.

b)

d'un sing.

Par ex., bienheureux l'homme, Ps. I, 1.—

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tes gens! ô! que bienheureux sont tes serviteurs,

1 Rois X, 8.

Cette interjection aussi prend des suffixes. Par ex. , ô! que tu es heureux, Israël! Deut.

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XXXIII, 29.

c) Une petite particule que nous ne pouvons que très-difficilement rendre dans nos langues, et qui est destinée à donner à la phrase l'expression d'une prière obligeante, d'un désir modeste, est l'interjection NJ.

אם נָא מָצָאתִי חֵן : Comparez la phrase suivante si j'ai trouve grace בְּעֵינֶיךָ אַל נָא תַעֲבֹר מֵעַל עַבְדֶּךָ

devant tes yeux, ne passe pas, je te prie, de devant ton serviteur (mais arrête-toi), Gen. XVIII, 3.

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TRADUCTION LITTÉRALE Cantique de David. L'Eternel (est) mon berger; je ne manque de rien.

ANALYSE : chant, cantique, subst. masc. de la racine, tailler (se dit des arbres); dans le Pihel (v. § 117) l'idée du Kal est appliquée aux paroles, et il signifie, prononcer des paroles mesurées, cadencées, c'est-à-dire chanter. Le subst. qui en est formé, l'est au moyen du hèèmantique (v. §§ 295 et 290).

7171 de David. Sur l'emploi du préfixe dans ce cas v. § 602, 1, et sur l'orthographe défective du nom, § 83.

(1) En ajoutant l'analyse d'un psaume à cette grammaire, notre but ne pouvait être que grammatical et nullement exégétique. On y trouvera donc l'explication grammaticale de chaque mot, et des renvois continuels à la grammaire, dont elle doit montrer l'usage aux commençants.

[ יְהוָה

-:

Nom propre de la divinité manifestée. Les voyelles de ce mot sont prises de ", Seigneur (v. § 305), pour qu'on lise Adonai. Le Sheva composé () du s'est changé en Sheva simple en se plaçant sous le ", parce que ce dernier n'en a pas besoin (comp. § 75). Les voyelles propres du nom ineffable " ne peuvent pas être déterminées avec certitude. La ponctuation est un Keri perpétuel (v. § 51, 4). La prononciation Jehova ne peut pas être justifiée; parce que en lisant ainsi, on réunit en un mot des consonnes et des voyelles qui appartiennent à deux mots différens.

T

mon berger, forme composée du part. act. Kal de la racine, paître, devenu substantif, et du pronom suffixe de la 1re pers. sing. masc. Sur la déclinaison de comp. § 350 et Tabl. N.

Sous le rapport syntactique le verbe être doit être suppléé (v. § 462).

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non, ne pas, adverbe de négation.

je ne manque de rien, je n'ai point de disette, re pers. sing. fut. Kal de la racine (verbe E, v. § 145). Le a contre la règle générale (§ 75) Sheva simple selon § 164. Le sous est à cause de l'accent Sillouk (—) qui fait pause (v. §§ 41 et 103), et se trouve pour que les verbes E prennent au futur (v. § 148).

Le futur dans ce verset et dans les deux versets qui suivent, est le futur descriptif, dont nous avons parlé § 486, et qui devra être traduit par notre présent.

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Trad. Litt. : Dans des parcs de verdure il me fait reposer; le long des eaux de le long des eaux de repos il me mène.

ANAL. : nix] dans des parcs de, état construit plur. du subst. (II° décł., Tabl. O), de la racine , demeurer, avec préfixe. Ce dernier a

נאה

=

זז

à cause du qui suit (v. § 90).

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T

נאות דשא

N] de verdure; ce mot désigne l'herbe jeune et tendre. — ni, est un des états construits dont nous avons parlé § 556; des parcs de verdure sont des parcs couverts de verdure, des parcs herbeux.

il me fait reposer, 3e pers. masc. sing. fut. Hiph. avec le suffixe de la re pers. sing. La racine a dans le Kal la signification de se coucher, en parlant des animaux. Par ex. Gen. XLIX, 10. Le Hiph. faire coucher, faire camper, est un terme usité chez les pâtres, comp. Cant. I, 7.

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sur, le long de, prép., comp. §.441.

'] eaux de, état constr. de D, eau. Sur la déclinaison de □ comparez § 368.

de,

] repos, plur. de 2, repos, subst. dérivé de 1, se reposer. Le plur. i, au lieu du sing. comme cela se rencontre souvent avec des mots qui expriment des idées abstraites (v. §.526).

:

Le génitif est le même que dans le premier hémistiche, eaux de repos, pour eaux tranquilles.

il me conduit, 3° pers. masc. sing. fut. Pihel, avec le suff. de la 1re pers. sing. La racine

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