Oraisons funèbres de Bossuet, évêque de MeauxImp. de P. Didot l'aîné, et de Firmin Didot, 1815 - 298 Seiten |
Im Buch
Ergebnisse 1-5 von 31
Seite 13
... joie de régner sur une grande nation , c'est parcequ'elle pouvoit contenter le desir immense qui sans cesse la sollicitoit à faire du bien . Elle eut une magni- ficence royale , et l'on eût dit qu'elle perdoit ce qu'elle ne donnoit pas ...
... joie de régner sur une grande nation , c'est parcequ'elle pouvoit contenter le desir immense qui sans cesse la sollicitoit à faire du bien . Elle eut une magni- ficence royale , et l'on eût dit qu'elle perdoit ce qu'elle ne donnoit pas ...
Seite 18
... joie les marques glorieuses de leur profession dans la cha- pelle de la reine ; et l'église désolée , qui autrefois pouvoit à peine gémir librement , et pleurer sa gloire passée , faisoit retentir hautement les can- tiques de Sion dans ...
... joie les marques glorieuses de leur profession dans la cha- pelle de la reine ; et l'église désolée , qui autrefois pouvoit à peine gémir librement , et pleurer sa gloire passée , faisoit retentir hautement les can- tiques de Sion dans ...
Seite 38
... en attendant qu'elle fasse la félicité d'un grand prince et la joie de toute la France . Mais j'interromps l'or- dre de mon histoire . J'ai dit que la reine fut obligée à se retirer de son royaume . En effet elle 38 ORAISON FUNEBRE.
... en attendant qu'elle fasse la félicité d'un grand prince et la joie de toute la France . Mais j'interromps l'or- dre de mon histoire . J'ai dit que la reine fut obligée à se retirer de son royaume . En effet elle 38 ORAISON FUNEBRE.
Seite 42
... joie : elle console le roi , qui lui écrit de sa prison même qu'elle seule soutient son esprit , et qu'il ne faut craindre de lui aucune bas- sesse , parceque sans cesse il se souvient qu'il est à elle . O mere ! ô femme ! ô reine ...
... joie : elle console le roi , qui lui écrit de sa prison même qu'elle seule soutient son esprit , et qu'il ne faut craindre de lui aucune bas- sesse , parceque sans cesse il se souvient qu'il est à elle . O mere ! ô femme ! ô reine ...
Seite 50
... joie environnée d'un nouvel éclat , n'avoit - elle plus d'autres pompes et d'autres triomphes pour vous , au retour de ce voyage fa- meux d'où vous aviez remporté tant de gloire et de si belles espérances ? « Vanité des vanités , et ...
... joie environnée d'un nouvel éclat , n'avoit - elle plus d'autres pompes et d'autres triomphes pour vous , au retour de ce voyage fa- meux d'où vous aviez remporté tant de gloire et de si belles espérances ? « Vanité des vanités , et ...
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
admirable APOC assez aussi-bien avoit bonté Bossuet c'étoit cher choses chrétiens ciel cœur connoître conseils consolation core courage David déja derniere desirs desseins devoirs Dieu digne dirai-je dire discours disoit divine Dominus donne donnoit douleurs ejus elle-même ennemis esprit Esprit saint éternellement étoient étoit eût EZECH faisoit falloit fidele foible foiblesse fortune FUNEBRE gloire grace grandeur hæc heureux hommes humaine IBID jamais Jésus-Christ joie jours justice l'ame l'amour l'église l'état l'univers Louis Louis de Bourbon lumiere Madame main maison majesté malheureux maniere Marie-Thérese d'Autriche ment messieurs Michel le Tellier ministre miséricorde monde mort n'avoit Nolite pable par-tout parcequ'il parceque parler paroître paroles péchés pénitence pensées piété pieuse pouvoit premiere prince de Condé princesse Anne princesse palatine prophete PSAL puissance quæ ravi reine religion rois royaume sacrés sage sagesse Saint-Esprit sainte secret Seigneur sentiments seul siecle sunt terre tout-à-coup trône trouve vanité vérité vertus voilà voit vouloit voyoit
Beliebte Passagen
Seite 268 - Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde, qui vous comptera un soupir et un verre d'eau donné en son nom plus que tous les autres ne feront jamais tout votre sang répandu...
Seite 62 - Qui de nous ne se sentit frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille? Au premier bruit d'un mal si étrange, on accourut à Saint-Cloud de toutes parts; on trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l'image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la cour, tout le peuple, tout est abattu, tout est désespéré; et il me semble que je vois l'accomplissement de cette...
Seite 268 - Pour moi, s'il m'est permis après tous les autres de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire...
Seite 234 - ... ajoutait de nouvelles grâces! Qu'il eût encore volontiers sauvé la vie au brave comte de Fontaines! mais il se trouva par terre parmi ces milliers de morts dont l'Espagne sent encore la perte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocroi en devait achever les restes dans les plaines de Lens.
Seite 242 - Loin de nous les héros sans humanité! Ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration , comme font tous les objets extraordinaires; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme, il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère • de la nature divine et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Seite 62 - Leur élévation en est la cause ; et il les épargne si peu, qu'il ne craint pas de les sacrifier à l'instruction du reste des hommes. Chrétiens, ne murmurez pas si MADAME a été choisie pour nous donner une telle instruction.
Seite 53 - En effet, nous ressemblons tous à des eaux courantes. De quelque superbe distinction que se flattent les hommes, ils ont tous une même- origine ; et cette origine est petite. Leurs années se poussent successivement comme des flots : ils ne cessent de s'écouler ; tant qu'enfin après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme où l'on ne reconnaît plus ni princes, ni rois, ni toutes ces autres qualités...
Seite 214 - Touchés de tant de merveilles, épanchons nos cœurs sur la piété de Louis; poussons jusqu'au ciel nos acclamations et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine : Vous avez affermi la foi, vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne, c'en est le propre caractère.
Seite 62 - Considérez, messieurs, ces grandes puissances que nous regardons de si bas. Pendant que nous tremblons sous leur main, Dieu les frappe pour nous avertir. Leur élévation en est la cause; et il les épargne si peu, qu'il ne craint pas de les sacrifier à l'instruction du reste des hommes.
Seite 10 - ... il leur apprend leurs devoirs d'une manière souveraine et digne de lui : car, en leur donnant sa puissance, il leur commande d'en user comme il fait lui-même pour le bien du monde ; et il leur fait voir, en la retirant, que toute leur majesté est empruntée, et que, pour être assis sur le trône, ils n'en sont pas moins sous sa main et sous son autorité suprême.