Nouvelle encyclopédie poétique: ou, Choix de poésies dans tous les genres, Band 5Capelle (M., Pierre Adolphe) Ferra, 1818 |
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... ciel dans leur injure ? En vain , justifiant le sens de vos écrits , Vous voulûtes fléchir ces superbes esprits ; L'innocent Abeilard succomba sous leurs trames ; Ses ouvrages sacrés périrent par les flammes . Lui - même , menacé d'une ...
... ciel dans leur injure ? En vain , justifiant le sens de vos écrits , Vous voulûtes fléchir ces superbes esprits ; L'innocent Abeilard succomba sous leurs trames ; Ses ouvrages sacrés périrent par les flammes . Lui - même , menacé d'une ...
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... ciel , moins contraire , Laisse à votre vertu désarmer sa colère , Et que de votre sang , moins fiers , moins ulcérés , Vos mortels ennemis ne soient plus altérés , C'est inutilement attendre des miracles ; Le mérite toujours rencontre ...
... ciel , moins contraire , Laisse à votre vertu désarmer sa colère , Et que de votre sang , moins fiers , moins ulcérés , Vos mortels ennemis ne soient plus altérés , C'est inutilement attendre des miracles ; Le mérite toujours rencontre ...
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... ciel des prières ardentes : On saura que ce temple , et ses superbes toits , Sont votre unique ouvrage , et non celui des rois . Mais ce qui doit encor vous flatter davantage , On saura qu'Héloïse , et ce jeune héritage , Chers objets ...
... ciel des prières ardentes : On saura que ce temple , et ses superbes toits , Sont votre unique ouvrage , et non celui des rois . Mais ce qui doit encor vous flatter davantage , On saura qu'Héloïse , et ce jeune héritage , Chers objets ...
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... Ciel ! que me reste - t - il d'un état si charmant ? Un souvenir affreux qui fait tout mon tourment . Mes jours , mes tristes jours se passent dans les larmes . En perdant Abeilard , j'ai perdu tous mes charmes . Héloïse n'est plus qu ...
... Ciel ! que me reste - t - il d'un état si charmant ? Un souvenir affreux qui fait tout mon tourment . Mes jours , mes tristes jours se passent dans les larmes . En perdant Abeilard , j'ai perdu tous mes charmes . Héloïse n'est plus qu ...
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... ciel épuisé le courroux ? Fallait - il qu'une lettre écrite pour un autre , Troublât tout à la fois mon repos et le vôtre ? Je l'avoue , Héloïse ; attendri par ses pleurs , Je voulus d'un ami modérer les douleurs ; Je crus que de nos ...
... ciel épuisé le courroux ? Fallait - il qu'une lettre écrite pour un autre , Troublât tout à la fois mon repos et le vôtre ? Je l'avoue , Héloïse ; attendri par ses pleurs , Je voulus d'un ami modérer les douleurs ; Je crus que de nos ...
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Häufige Begriffe und Wortgruppen
Adieu Adonis affreux aimable aime amans âme amour appas aquilons attraits beauté beaux jours belle bonheur bras brillant brûle calme Calypso cesse charmes cher Abeilard Cher amant cheveux ciel cieux cilices cœur couler mes larmes crime cruel danses éternelles désirs destin Didon Dieu dieux douce douce illusion douleur doux DUAULT Énée époux esclavage Eucharis feux fidèle flambeau flamme fleurs flots front funeste fureur gémir gloire hélas Héloïse Héroïdes heureux infortunés ingrat ivresse j'ai j'aime j'embrasse jaloux jamais jeunesse l'amant l'amour l'aurore l'ombre l'univers langueur larmes lieux loin long-temps main maîtresse malheureux maux mort mortel mourir myrtes nuit Oronte pardonne parure paupière Phaon plaintive plaire plaisir plaisirs pleurs poëte pourpre de Tyr qu'un regrets rival rose sacré Sapho sermens seul sombre sommeil sort soupirs t'aimer tendre tendresse Tibulle tombeau tourment tranquille transports tremblant trépas triste Vénus verdure veux Viens violette odorante vœux vois voix yeux Zéphir
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Seite 192 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Seite 159 - Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Seite 192 - L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.
Seite 183 - Quel sensible mortel des scènes de l'automne N'a chéri quelquefois la beauté monotone ! Oh ! comme avec plaisir la rêveuse douleur , Le soir, foule à pas lents ces vallons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du vent qui fait tomber leur dernière verdure ! Ce bruit sourd a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup si j'entends s'agiter la forêt , D'un ami qui n'est plus la voix long-temps chérie Me semble murmurer dans la feuille flétrie.
Seite 159 - Recevoit des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas ! qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits ; Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
Seite 193 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement; Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent, hélas! autour de son cercueil: 'Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée ; Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée; L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds; Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Seite 193 - Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Seite 183 - L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible...
Seite 133 - D'un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil.
Seite 160 - Nymphes, qui lui devez vos plus charmants appas. Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l'adoucir, fléchissez son courage...