Témoignage dún royalisteA. Le Clere, 1839 - 303 Seiten |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
10 août Anglais armée avoient avoit baron de Vioménil bataillons Beadon bientôt bonté Bourdic çais camarades canon Carnac Cazotte château cher chevalier cœur compagnie comte corps crime d'Espagne d'Hervilly députés dévouement Dieu disoit duc d'York Dumouriez émigrés enfans étoient étoit événemens faisoit famille royale fille foible force frère garde nationale général génie Génitoy George Cadoudal habitans Hector de Galard Hessois heures hommes Houat j'ai j'avois j'étois jeune journée jours l'armée l'Assemblée L'AUTEUR l'ennemi Lafayette laissé Lalandelle lieutenant Louis XVI Loyal-Emigrant madame de Tourzel madame Elisabeth Madame Royale maire Majesté massacre ment monarque mort n'avoit Néhou noble officiers paroles passer père Péthion peuple place porte pouvoit prince princesse prison prisonniers Quiberon reconnoissance régimens régiment Reine rent républicaines reste Rotalier s'étoient s'étoit sang sauver sentimens seroit seul sœur soldats Sombreuil sortir tête tion troupes trouver Tuileries Valenton venoit Versailles Viévigne Vioménil voiture vouloit William Watson yeux
Beliebte Passagen
Seite 170 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine : pardonnez-lui , ma chère sœur; pensez à l'âge qu'il a , et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut , et même ce qu'il ne comprend pas.
Seite 171 - Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe; j'espère que dans sa bonté il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je...
Seite 169 - ... ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union qu'ils prennent exemple de nous.
Seite 169 - ... leur amitié et leur confiance mutuelle en fera le bonheur. « Que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a , elle doit toujours aider son frère par des conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer. « Que mon fils à son tour rende à sa sœur tous les soins, les services que l'amitié peut inspirer. Qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position qu'ils puissent se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union.
Seite 169 - ... que dans, sa propre famille? que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père , que je lui répète expressément : qu'il ne cherche jamais à venger notre mort.
Seite 170 - J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu'on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide que je n'en aurais réellement pas eu le temps. Je meurs dans la religion catholique , apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle à...
Seite 175 - J'adore vos desseins éternels et impénétrables ; je m'y soumets de tout mon cœur pour l'amour de vous. Je veux tout, j'accepte tout, je vous fais un sacrifice de tout et j'unis ce sacrifice à celui de mon divin Sauveur.
Seite 109 - Tes pairs t'ont entendu, tes pairs t'ont condamné; mais au moins leur jugement fut pur comme leur conscience; au moins, aucun intérêt personnel ne vint troubler leur décision par le souvenir déchirant du remords; va, reprends courage, rassemble tes forces; envisage sans crainte le trépas; songe...
Seite 171 - Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée, et que j'ai toujours professée. N'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s'ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe.
Seite 168 - Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien; j'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants; vous savez que je n'existais que pour eux; et vous, ma bonne et tendre sœur, vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse!