Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française, Band 3

Cover
Paulin, 1845
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 422 - La vie d'un citoyen est à sa patrie. Le peuple français veut que la mienne tout entière lui soit consacrée... J'obéis à sa volonté... «En me donnant un nouveau gage, un gage permanent de sa confiance , il m'impose le devoir d'étayer le système de ses lois sur des institutions prévoyantes.
Seite 391 - Dans les trois années qui viennent de s'écouler, la fortune a souri à la république ; mais la fortune est inconstante, et combien d'hommes qu'elle avait comblés de ses faveurs, ont vécu trop de quelques années.
Seite 169 - On est donc trop heureux qu'il réside hors de chez soi , et qu'en résidant hors de chez soi , il ne réside pas chez des rivaux , qu'il habite dans cette vieille Rome , loin de la main des empereurs d'Allemagne, loin de celle des rois de France ou des rois d'Espagne, tenant la balance entre...
Seite 157 - L'homme, jeté au milieu de cet univers, sans savoir d'où il vient, où il va, pourquoi il souffre, pourquoi même il existe, quelle récompense ou quelle peine recevront les longues agitations de sa vie ; assiégé des contradictions de ses semblables, qui lui disent, les uns qu'il ya un Dieu , auteur profond et conséquent de toutes choses, les autres qu'il n'y en a pas; ceux-ci, qu'il ya un bien, un mal, qui doivent servir de règle à sa conduite; ceux-là, qu'il n'ya ni bien ni mal , que ce...
Seite 256 - Parties contractantes, voulant autant qu'il est en leur pouvoir contribuer à la tranquillité des gouvernements respectifs, se promettent mutuellement de ne pas souffrir qu'aucun de leurs sujets se permette d'entretenir une correspondance quelconque, soit directe, soit indirecte, avec les ennemis intérieurs du gouvernement actuel des deux États, d'y propager des principes contraires à leurs constitutions respectives, ou d'y fomenter des troubles...
Seite 386 - Citoyens tribuns , chez tous les peuples on décerna cles honneurs publics et des récompenses nationales aux hommes <jui par des actions éclatantes avaient honoré leur pays, ou l'avaient sauvé de grands périls. » Quel homme eut jamais plus que le général Bonaparte des droits à la reconnaissance nationale ! » Quel homme , soit à la tête des armées, soit à la tête du gouvernement , honora davantage sa patrie , et lui rendit des services plus signalés! » Sa valeur et son génie ont...
Seite 158 - Raison, inauguré à côté de l'échafaud, vient prouver que ce vœu était aussi vain qu'il était impie. « A en juger donc par sa conduite ordinaire et constante, l'homme a besoin d'une croyance religieuse. Dès lors, que peut-on souhaiter de mieux à une société civilisée qu'une religion nationale, fondée sur les vrais sentiments du cœur humain, conforme aux règles d'une morale pure, consacrée par le temps, et qui, sans intolérance et sans persécution, réunisse, sinon l'universalité,...
Seite 308 - Sieyès dans cette circonstance prouve parfaitement qu'après avoir concouru à la destruction de toutes les constitutions depuis 1791, il veut encore s'essayer contre celle-ci. Il est bien extraordinaire qu'il n'en sente pas la folie. Il devrait faire brûler un cierge à Notre-Dame pour s'être tiré de là si heureusement et d'une manière si inespérée. Mais plus je vieillis, et plus je m'aperçois que chacun doit remplir son destin.
Seite 242 - Voici une autre anecdote que M. Thiers a jugée digne de l'histoire, et qu'il vaut mieux lui laisser raconter. « II y avait dans une des salles du Louvre un globe terrestre, fort grand, fort beau, destiné au premier consul et artistement construit. Un des personnages qui suivaient le premier consul, faisant tourner ce globe et posant la main sur l'Angleterre, dit assez maladroitement que l'Angleterre occupait bien peu de place sur la carte du monde. — Oui, s'écria M. Fox avec vivacité, oui,...
Seite 167 - Eglise gallicane , mais je deviendrais bientôt ] l'objet de la haine publique. Est-ce que le protestantisme est la vieille religion de la France ? Est-ce qu'il est la religion qui, après de longues guerres civiles, après mille combats, l'a définitivement emporté comme plus conforme aux mœurs, au génie de notre nation ? Ne voit-on pas ce qu'il ya de violent à vouloir se mettre à la place d'un peuple, pour lui créer des goûts, des habitudes, des souvenirs même qu'il n'a pas ? Le principal...

Bibliografische Informationen