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IV

AVERTISSEMENT

Depuis l'année 1670, où Port-Royal a publié pour la première fois les Pensées de Pascal, jusqu'à nos jours, il en a été donné au public un grand nombre d'éditions. Si je crois pouvoir en ajouter encore une, c'est qu'il ne m'a point paru impossible de perfectionner, en m'en aidant, tant d'estimables travaux, c'est qu'il m'a paru utile de présenter aux lecteurs une édition -aussi complète que possible qui n'eût, systématiquement, ni plan, ni apparence de plan qui permît au premier coup d'œil de distinguer le plus ou moins d'authenticité des fragments qui comprit en outre les diverses leçons du manuscrit original, les variantes des copies, les lectures des éditions antérieures les plus importantes. J'ai voulu publier les Pensées comme on publie les auteurs grecs et latins, en donner en un mot une édition critique.

I

Dire que l'édition doit être le plus complète possible, c'est trancher dès le début une assez grave question on déclare par là même que l'on n'entend pas publier l'Apologie de la religion que méditait Pascal, mais bien l'ensemble des notes qu'il avait prises, soit pour composer cette Apologie, soit pour défendre le jansénisme et Port-Royal contre leurs ennemis, soit pour conserver à son propre usage les réflexions personnelles que lui avaient inspirées ses lectures, ses conversations, ou les divers événements de sa vie. Et l'on a, pour parler ainsi, deux raisons assez fortes.

La première, c'est qu'il n'est point possible de distinguer avec une netteté suffisante les pensées qui auraient définitivement pris place dans l'Apologie

de celles qui en auraient été exclues. On dira, par exemple, qu'il faut évidemment mettre à part les morceaux sur la réthorique et sur le style. Qu'en sait-on ? Qui nous dit que dans son livre achevé, Pascal n'aurait pas trouvé une place où insérer ses réflexions sur l'art d'écrire et de persuader? Il aurait pu s'en servir dans sa peinture des misères de la nature humaine, pour prouver que l'homme est naturellement incapable de la vérité, puisqu'il ne l'accepte pas lorsqu'elle lui est présentée toute nue, puisque, au lieu de le convaincre en s'adressant à sa seule intelligence, on est obligé de le persuader, en charmant sa sensibilité, en séduisant sa volonté, en parlant même à son corps par une éloquence toute physique. Ou bien (et ceci est plus vraisemblable, d'après le témoignage d'Etienne Périer 1) il les eùt utilisées dans la préface de son livre pour expliquer l'ordre et la conduite de son argumentation. On dira encore que

les pensées dirigées contre les Jésuites ou consacrées à la polémique janséniste font plutôt partie des Provinciales que de l'Apologie. Mais n'est-ce pas oublier la place que tient la doctrine janséniste dans la religion de Pascal? La religion qu'il veut défendre, ce n'est pas seulement le christianisme, ce n'est pas seulement le catholicisme : c'est le catholicisme de S' Augustin, disait-il, de Jansénius, disaient ses adversaires, en tout cas, un catholicisme où le dogme du don gratuit de la grâce étouffait la croyance au libre arbitre. Ces pages donc, ou ces lignes interrompues, qui ne paraissent pas tout d'abord appartenir à l'Apologie, expriment cependant les idées fondamentales qui y eussent été démontrées, et, fort vraisemblablement, Pascal les y eut introduites en grand nombre, après leur avoir enlevé un peu leur forme aggressive et leur caractère de polémique. --Ou bien, on dira avec M. Molinier, que les pensées sur les miracles ne font pas non plus partie intégrante de son livre. Est-ce bien sûr ? M Périer, après avoir parlé du miracle de la Sainte-Epine ajoute: « Ce fut cette occasion qui fit paraître cet extrême désir qu'il avait de travailler à réfuter les principaux et les plus faux raisonnements des athées. » Pascal lui-même énumère ainsi les preuves de la religion : « Morale, doctrine, miracles, prophéties, figures. » (845). Il répète à chaque instant que « les miracles discernent la doctrine » (508), qu'il est impossible de croire contre les miracles, ou de croire sans les miracles (313, 417, 556, 791, etc.) et les pensées sur les miracles ne feraient point partie de son Apologie! On le voit, il est bien difficile d'affirmer que telle pensée, tel groupe de pensées doivent être retranchés si l'on en supprime c'est arbitrairement

1 Etienne PÉRIER. Préface de Port-Royal : « Après qu'il [Pascal] leur eût fait voir « à plusieurs personnes très considérables de ses amis », lisez aux solitaires quelles sont les preuves qui font le plus d'impression sur l'esprit des hommes et qui sont les plus propres à les persuader, il entreprit de montrer, etc..... >>

2 M. BRUNETIÈRE (Etudes critiques, 1" série, p. 90), cite avec raison à ce propos un autre passage d'Etienne PÉRIER: « Il voulait déclarer la guerre..... aux chrétiens et aux catholiques, qui, étant dans le sein de l'Eglise, ne vivent pas néanmoins selon la pureté des maximes de l'Evangile. » Lisez les Jésuites.

3 T. II, p. 336.

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