Mémoires de Meillan: député ... des Basses-Pyrénées à la Convention nationale, Band 50,Teil 1Baudouin frères, 1823 - 331 Seiten |
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Seite 222 - Voici l'arrêté qui fut pris le 31 mai : 1° La force publique du département de Paris est mise , jusqu'à nouvel ordre, en réquisition permanente. Les autorités constituées rendront compte à la Convention nationale, tous les jours, des mesures qu'elles auront prises pour la sûreté des personnes et des propriétés, et le maintien de la tranquillité publique ; 2°...
Seite 220 - Législateurs, il est temps enfin de terminer cette lutte des patriotes contre les forcenés qui les assiègent continuellement; la raison du peuple s'irrite de tant de résistance; que ses ennemis tremblent, sa colère majestueuse est près d'éclater! qu'ils tremblent! l'univers frémira de sa vengeance.
Seite 220 - Nous déclarons qu'après avoir combattu et terrassé le despotisme dans l'immortelle journée du 10 août, nous combattrons jusqu'au dernier soupir tous les tyrans qui voudraient tenter de le rétablir de quelque espèce qu'ils puissent être. Voilà notre profession de foi. Maintenant, législateurs, nous vous demandons justice d'une insulte atroce faite à la nation; que dis-je, d'une insulte ! d'un forfait commis contre la majesté du peuple. Nous vous parlons du sacrilége politique proféré...
Seite 215 - Oui, je demande que vous décrétiez que les sections de Paris ont bien mérité de la patrie, en maintenant la tranquillité dans ce jour de crise, et que vous les invitiez à continuer d'exercer la même surveillance, jusqu'à ce que tous les complots soient déjoués.
Seite 27 - Ils saisissent avidement cette phrase, puis ils se hâtent d'envoyer des émissaires parmi les femmes attroupées devant les boutiques des boulangers pour les pousser à enlever, à prix coûtant, du savon, des chandelles et du sucre, de la boutique des épiciers détaillistes, tandis que ces émissaires pillent eux-mêmes les boutiques des pauvres épiciers patriotes. Puis ces scélérats gardent le silence tout le jour; ils se concertent la nuit dans un conciliabule...
Seite 12 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Seite 277 - S'il existe des hommes qui tendent à établir une république sur les ruines de la Constitution de 1789, le glaive de la loi doit frapper sur eux comme sur les partisans de Coblentz.
Seite 272 - Vous avez dans les dilapidations effrayantes du ministère de la guerre, pour lesquelles vous vous montrez si indulgents, une liste civile qui vous fournit les moyens de combiner de nouveaux mouvements et de nouvelles atrocités. * Mon cœur est prêt : il brave le fer des assassins et celui des bourreaux. « Ma mort serait le dernier crime de nos modernes décemvirs. « Loin de la craindre, je la souhaite : bientôt le peuple, éclairé par elle, se délivrerait enfin de leur horrible tyrannie.
Seite 286 - ... l'armée aux abois du despote prussien fut consommée. Dumouriez laissa là les ennemis ravagés par la maladie, après avoir lui-même annoncé plusieurs fois à la Convention leur ruine totale et inévitable; il revint brusquement à Paris, où il vécut plusieurs jours dans une intime familiarité avec Brissot, Pétion, Guadet, Gensonné, Carra et leurs pareils; il concerta avec eux la perfide expédition de la Belgique, où il entra, tandis que le roi de Prusse se retirait paisiblement avec...
Seite 311 - QU'IL ait existé une conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la république, contre la liberté et la sûreté du peuple français...