Bibliographie critique de Goethe en FranceHachette et cie, 1907 - 251 Seiten |
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Beliebte Passagen
Seite 123 - Le front pâle et terni d'une moite sueur, Dans mes veilles sans fin je ressemble, ô ma sœur, A ce Faust enivré des philtres de l'école , De la science humaine éblouissant symbole , Quand dans sa sombre tour, parmi ses...
Seite 140 - Ne suffit-il donc pas à l'ange des ténèbres Qu'à peine de ce temps il nous reste un grand nom ? Que Géricault, Cuvier, Schiller, Goethe et Byron Soient endormis d'hier sous les dalles funèbres, Et que nous ayons vu tant d'autres morts célèbres Dans l'abîme...
Seite 144 - Meister. Comme il était en allemand, je n'ai pu qu'admirer la reliure. Benjamin assure, entre nous, que je suis mieux partagée que lui qui l'a lu. Mais il faut que, dans votre bonté, vous fassiez parvenir...
Seite 195 - Des hommes célèbres de France au dix-huitième siècle, et de l'état de la littérature et des arts à la même époque; par Mr.
Seite 175 - ... l'esprit humain. Nous avions admiré l'application, la sagacité, la force d'esprit qui ont été déployées dans cette œuvre. Nous n'avons rien à dédire de ce que nous avons dit; nos éloges sont sans repentance. Ce que nous avions aimé était vraiment aimable; ce que nous avions admiré était admirable. Nous n'avons pas changé nos jugements sur Goethe, sur Herder.
Seite 220 - L'effort divin qui est en tout se produit par les justes, les savants, les artistes. Chacun a sa part. Le devoir de Goethe fut d'être égoïste pour son œuvre. L'immoralité transcendante de l'artiste est à sa façon moralité suprême, si elle sert à l'accomplissement de la particulière mission divine dont chacun est chargé ici-bas.
Seite 168 - La religion, disent les partisans de ce nouveau. " système, est la langue universelle de la nature, exprimée, par différents signes, différents dogmes, symboles et rites. Tous les peuples, ou du moins chez tous les peuples , la classe éclairée , c'est-àdire les prêtres, ont parlé cette langue. Les diversités qu'on croit remarquer ne sont que des anomalies passagères, des formes peu importantes , que celui qui veut connaître et juger la religion doit écarter, pour se faire jour jusqu'à...
Seite 58 - ... ce n'est pas vous qui faites cause commune avec ces amateurs de la belle nature, qui, pour faire revivre la statue monstrueuse de saint Christophe, donneraient volontiers l'Apollon du Belvédère, et de grand cœur échangeraient Phèdre et, Iphigénie contre Faust et Goetz de Berlichingen...
Seite 10 - Nord ; mais les traits distinctifs du genre allemand tiennent à la situation politique et religieuse de l'Allemagne. Le livre par excellence que possèdent les Allemands , et qu'ils peuvent opposer aux chefs-d'œuvre des autres langues , c'est Werther. Comme on l'appelle un roman , beaucoup de gens ne savent pas que c'est un ouvrage. Mais je n'en...
Seite 174 - Gœthe est un sceptique : mais celui qui se passionne pour toutes les fleurs qu'il trouve sur son chemin et les prend pour vraies et bonnes à leur manière, ne saurait être confondu avec celui qui passe dédaigneux sans se pencher vers elles. Goethe embrasse l'univers dans la vaste affirmation de l'amour : le sceptique n'a pour toute chose que l'étroite négation.