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2. TAMOUÇOU, l'ancien ou le vieillard.

CCXLVII. Parmi d'autres peuplades du haut Orénoque.

CATCHMANA. Il est regardé par les indigènes comme le bon principe.

CCXLVIII. En Guaïmi

1. NOUCARNALA; c'est l'auteur du ciel, de la terre et de la lumière.

2. NOUBOU; les Guaïmis regardent noubou comme un dieu invisible, car ils supposent que son trône est sur une montagne, dont ils n'osent jamais approcher qu'à la distance d'une lieue. J'ignore cependant s'ils en font un être distinct de Noucarnala.

CCXLIX. En Muysca.

Dios; c est le mot espagnol; mais cette nation, une des plus illustres du nouveau continent, avait une riche théogonie. Le principal objet de leur culte était Bochica, leur fondateur et leur législateur. Ils avaient en outre une multitude de divinités secondaires; mais j'ignore s'ils rendaient un culte au Dieu suprême, supérieur à Bochica et à leurs anciens héros.

CCL. Dans les îles Caraïbes.

plusieurs autres localités, cette particularité, On trouve dans ces parages, ainsi qu'en que les femmes parlaient une langue différente de celles des hommes. Pour exprimer la divinité les hommes disaient :

ICDEIRI OU LOULOUCOU; et les femmes:

CHEMIIN OU CHEMUN. Ce dernier mot est le

Chemiin hébreu, qui שמין Chamayim ou שמים

signifie les cieux, et dont les Juifs se servent pour exprimer Dieu. On a du reste signalé bien d'autres rapports entre les peuples de ces régions et les Juifs.

CCLI. Dan's l'ancienne langue d'Haïti. JOKANNA OU GNAMAONOCAN. C'était le créateur et le premier moteur de l'univers. V GROUPE.-LANGUES DE L'ISTHME. CCLII. En Pokonkhi.

NIM-AVAL, grand-maître.

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VII GROUPE.- LANGUES DE LA RÉGION
ALLEGHANIQUE.

CCLXXI. Les Natchez.
KOYOCOP CHILL, de coyocop, esprit, et chill,
très-haut; l'esp it sublime.

1. OKпA, Dieu Ce mot se décompose en O se souvenir, et Kha, saint, divin; le saint sourenir. La syllabe O est aussi, dans la langue de ce peuple, le temps près nt du verbe connaître dans ce sens le vocable Okha signifierait la sainte connaissance, « Si ce nom, dit Emmanuel Naxera (Transactions of the anc• rican philosophical society, at Philadelphia, vol. V, new series), le cède en magnifi ence a celui qu'emploient les Taras us, AVANDA la raison personnifiée), il est sans contro dit plus sublime que le mexicain TEOTL le Prince l'Exalté), et que le quichua Capac (lerable (Mithridates, t. III, 3 partie); ce vocable riche).

2. Go, seigneur; particule qui exprime le respect.

3. TETE, le créateur.

4. THA KHY, Ou THA Y, Père vénérable; ces vocables ne s'emploient que pour exprimer la divinité; quand il s'agit d'un homme, on dit simplement THA, père.

3. KHA THA, le saint Père. 6. SAM-MI, le sublime.

CCLXI. Dans le Méchoacan. TOUKAPACHA. Cest l'auteur de tout ce qui existe, et l'arbitre souverain de la vie et de la mort des hommes. On place son trône dans le ciel, vers lequel on tourne les yeux Toutes les fois qu'on l'invoque.

VI GROUPE. LANGUES DE LA PARTIE
CENTRALE DE L'AMERIQUE DU NORD.

CCLXII. En langue Cora.

TATAHUACAN.

CCLXII. En Tarahumara. TEPAGATIGAMEKE, celui qui est en haut. Les hébreux disaient de même Elion,

et les Grecs sro, le très-élevé, le très-baut. Je n'ai trouvé, pour les langues Pima et autres, que les mots Dioch, Dios, qui viennent des missionnaires espagnols.

CCLXIV. Les Nadowessis.

1. WAKON, esprit, âme.

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CCLXXII. Les Muskoghés.

CCLXX. Les Chactas.

ICHTOHOUT LO-ABA; ce mot vient de ichlo, grand et houllo, saint, vénérable; legrandado.

réunit les attributs les plus dignes de Dieu.

CCLXXIV. Les Mohawks.

1. NIYOн; ce mot n'est que la transcription mohawke du mot français Dieu. 2. RAWENNIGOH, le seigneur.

3. LAWANEEA. Ce mot me paraît une prononciation ou une transcription vicieuse du précédent.

CCLXXV. Les Oneydas,
NIYOOH, Dieu; terme français.

CCLXXVI. Les Onondagos.

1. NIOп ou NIOH HAWONEO, Dieu.
2. OтKON, esprit, âme. En langue hurone, ce
mot veut dire chef, capitaine.

CCLXXVII. Les Sénécas.
HAVENEU Ou HowWENEAH.

CCLXXVIII. Les Cayougas.

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serait un terme emprunté au français suivant le génie de la langue iroquoise, qui, manquant de la consonne det de la voyelle eu, a remplacé la première par n la seconde par io. Mais on se sert le plus souvent de Rawennio, le maitre le seigneur, 3e personne masculine du verbe Kewennio, être maître, commander. Notre Seigneur se rend par Sonkwawennio. Les mols Houweneah, Hauwen you, Yewauntyou, etc., des peuples congénères viennent sans doute du même verbe, modifié suivant les dialectes particuliers.

2. HAWONIO, seigneur.

3. GARONHIA, ciel ou maître du ciel.

CCLXXXII. Les Hurons.

1. ОCKI, esprit, génie.

2. SORONHIATA, ciel, existant.

CCLXXXII. Les Powhatans.

OKIS. M. Duponceau pense que ce terme est abrégé de kichokis, soleil (Mém. sur le ystème gramm. de quelq. nations de l'Amér. du Nord); mais il me semble préférable de le rapprocher du Huron Ocki, esprit. Ce vocable se retrouvait encore dans la Floride Sous la forme Okée.

CCLXXXIV. En Lénappé.

1. WELSIT-MANITTO. Le premier mot est formé de la racine wulit, bon, beau, el manitto veut dire esprit, dans toutes les langues qui appartiennent à la famille lénappé. Cette expression doit donc se rendre par le bon esprit (Duponceau, Mém. sur le syst. gramm.).

2. KITTANNITOWIT ou Gétanittowit, le grand esprit; ce mot est formé par contraction de Kitta ou Kita, grand, et de manito, esprit, dont on retranche la première syllabe ma, et à la fin duquel on ajoute la terminaison wit, qui indique le mode d'existence.

3. PATAMAWOS. Ce terme est dérivé du verbe patamauwan, adorer; il signifie donc l'adorable, comme l'oriental Eloah. On lie souvent ce vocable au précédent : Gétanillowil-Patamawos, le grand esprit ado

rable.

4. KITCHI-MANITO, le bon esprit, ou le grand esprit.

5. NIHILLALID. Ce mot correspond au latin Dominus et au français mon maître, mon seigneur (celui qui me possède). La racine Nihilla implique l'idée de supériorité, de maltrise, de possession.

6. NIBILLALQUENK, formé du précédent et d'une terminaison pronominale indiquant la première personne du pluriel, notre seigneur (celui qui nous possède).

7. GICHELEMUCHQUENK, notre Créateur. 8. WETOCHEMUXIT, notre père.

CCLXXXV. En Shawanon.

1. MANITAH, esprit.

2. WISSE-MANNITO, le bon esprit. Ce vocable est corrélatif du lénappé Welsit-Ma

nitto.

3. WEST-HILLIQUA, le bon maître.

CCLXXXVI. Les Miamis.

1. MONETOWA, l'esprit

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2918 e dosjua, apportés par les missionnaires estagnols; je n'ai pu trouver les termes 2 duques pour exprimer le nom de Dieu, parLles nombreuses peuplades qui habitent le long de cette côte.

VIII GROUPE. — LANGUES DE LA RÉGION BOREALE.

cccw. Les Micmacs ou Souriquois. Keichotrk. Ce mot veut dire proprement le soleil (Duponceau, Mém. sur les fan ues de l'Amer. du Nord). C'est la première fois que nous trouvons le nom de cet astre applique au souverain Etre. Est-ce parce que ces peuples adoraient autrefois le soleil; ou voyaient-ils dans le plus éclatant des corps célestes l'image de la Divinité? En d'autres termes, est-ce Dieu on le soleil que ces peuples ont adore le premier?

cccv. Nouvelle-Angleterre.

KICHTAN.

cccvi. En Scoffie.

CHEICHOURK, même signification.
cccvn. Dans la langue des montaynards
Canadiens.

1. CHEYCHOL RK, le soleil.

2. ATAHOKAM, c'est-à-dire le créateur du monde.

3. TSHISUE-MANITOU, le grand esprit. CCCVIII. A l'embouchure du fleuve Saint-Lau

rent.

ATAHAUTA, le créateur du monde

CCCIX. En Mandan.

OHMAHANK-NOUMAKCHI, le seigneur de la vie. C'est le premier, le plus sublime et le plus puissant des étres; c'est lui qui a créé la terre, les hommes et tout ce qui existe. CCCX. A la baie d'Hudson.

OUKOUMA, le grand chef.

CCCXI. En Esquimaux.

GOUDIA, Dieu. Ce mot a du rapport avec le Gud suédois, auquel peut-être il a été emprunté, et par lui avec le Khuda persan. CCCXII. En Groenlandais.

1. GOLDE et GOUM, Dieu.

2. N'ALEGAK, seigneur.

3. TORNGARSOUK; c'est, chez les Groënlandais, le bon principe, un des deux esprits qui gouvernent le monde.

CCCXII. En Tchouyatse.

AGAUM. Adelung, dans son Mithridates (tom. II, 2e partie), rapproche les mots Agaum et Agaim, et même le groenlandais Gum, du vocable Kamoui, usité dans les Kouriles, et qui vient lui-même du japonais Ka-mi, qui exprime les génies célestes.

CCCXIV. En Kadjuk. AGAM, comme le précédent.

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Cossy. En Tchouktche.

LANGUES DE L'OCÉANIE. On comprend sous le nom d'Océmie les îles innombrables répandues dans le grand Ocean; on les divise communément en Malaisie, Micronésie, Melanaisie et Polynésie. Comme Ja plus grande partie de l'Oceanie offre aux Européens des peuples tout nouveaux pour eux, nous joindrons à notre synglosse un court aperçu de leur religion.

1 GROUPE. - LANGUES DE LA MALAISIE.

Ce groupe renferme les îles connues autrefois sous le nom d'Archipel Indien; plu sieurs d'entre elles ont une grande étendue, entre autres Sumatra el Borneo. Quoique cette partie de l'Océanie soit depuis longtemps connue et fréquentée des Européens, on a en général assez peu de données sur les anciennes religions de ses habitants; cela tient principalement à ce que les Musulmans, qui out porté l'islamisme dans ces contrées, se sont efforcés d'y éteindre tout souvenir du culte primitif. Les missionuaires espagnols ont agi à peu près de même dans les archipels qu'ils ont convertis au christianisme. A une époque de beaucoup antérieure, la plupart de ces peuples avaient subi l'influence brahmanique ou bouddhique. On trouve encore dans l'intérieur des terres des peuplades idolâtres et barbares, mais avec lesquelles on a eu jusqu'à présent fort peu de rapport. CCCXVI. Les Malais.

Les Malais habitent principalement la pres qu'ile de Malaca, et sont en outre répandus dans toutes les îles de la Malaisie. La plus grande partie sont Musulmans, les autres sont bouddhistes ou chrétiens. Ils donnent à Dieu les noms suivants :

1. TOUHAN, le dominateur suprême. Ce nom est dérivé de touan, maître, ou de louah, ancien, vieillard. On dit aussi Mahatouhan, le grand seigneur.

2. DEVA, le céleste; mot sanscrit. 3.ALLAH, Dieu, ou ALLA TAALA, Dieu TrèsHaut, expression arabe; c'est le terme le plus

usité.

4. BÉRALA; mot ancien qui ne s'applique plus qu'aux idoles.

CCCXVII. Iles Maldives. Leurs appellations de la Divinité semblent des phrases toutes construites.

1. Mai Kalang-ge raskang foulou. Le grand

Dieu et le Très-Haut.

2. Bodou Souraming-ge. Le grand sci

gneur.

3. Esouwaming-ge raskang. Le Seigneur est le Très-Haut, ou le chef.

4. Déwatai-ge raskang. Dieu est le chef (Journal of the asiatic society, n. x1).

CCCXVIII. Iles Nicobar.

Les habitants de cet archipel ont l'idee de Dieu, d'un être supérieur, à qui ils donnent le nom de KNALLEN.

CCCXIX. Les Achinais.

Ce sont un des quatre peuples qui habiteut

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