Abbildungen der Seite
PDF
EPUB
[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][graphic][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

UNIVERSEL, HISTORIQUE ET COMPARATIF,

DE TOUTES

LES RELIGIONS

DU MONDE,

COMPRENANT

le Judaisme, le CHRISTIANISME, LE PAGANISME, LE SABÉISME, le magisme,
Le Druidisme, LE BRAHMANIsme, le boudDHISME, LE CHAMANISME,
L'ISLAMISME, LE FÉTICHISME, etc., avec touTES LEURS BRANCHES ;

LES HÉRÉSIES ET LES SCHISMES Qui se sont INTRODUITS DANS L'Église chrétiennNB;

LES SECTES QUI SE SONT ÉLEVÉES DANS LES AUTRES RELIGIONS;

LES ORDRES RELIGIEUX TANT DES CHRÉTIENS QUE DES PEUPLES INFIDÈLES;

LES RITES, USAGES, CÉRÉMONIES RELIGIEUSES, FÊTES, DOGMES, MYSTÈRES, SYMBOLES, SACRIFICES, PRATIQUÈS
SUPERSTITIEUSES, EN USAGE DANS TOUS LES SYSTÈMES DE RELIGION, ETC., ETC.;

RÉDIGÉ

PAR M. L'ABBÉ BERTRAND,

DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE PARIS;

PUBLIE

PAR M. L'ABBÉ MIGNE,

ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU CLERGÉ,

OU

DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

[ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR,
AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE,
BARRIÈRE D'ENFER DE PARIS.

1849

P

BIP!

DICTIONNAIRE UNIVERSEL,

HISTORIQUE ET COMPARATIF,

DE TOUTES LES

RELIGIONS DE LA TERRE.

AVIS DE L'EDITEUR.

Les lecteurs assidus de nos importantes publications ont déjà pu remarquer souvent que les Dictionnaires qui constituent notre Encyclopédie théologique se complètent l'un par l'autre, en sorte qu'on ne peut guère consulter un de ces Dictionnaires sans se trouver dans la nécessité de recourir à tous les autres. Dans le premier volume du Dictionnaire des Religions, à mesure que les articles qui le composent passaient sous nos yeux, nous avons souvent renvoyé à d'autres articles déjà traités dans les diverses parties de l'Encyclopédie. Nous comptons sur la bienveillante attention de nos lecteurs pour nous épargner désormais ce travail : leur intelligence suppléera facilement aux nombreux renvois que nous serions obligés de faire. Nous nous contenterons de leur rappeler ici que, chacun de nos Dictionnaires ayant un auteur particulier, soit laïque, soit ecclésiastique, rien ne peut être plus curieux et en même temps plus profitable que de voir comment plusieurs plumes différentes se sont exercées sur les mêmes matières, surtout si l'on considère que nous nous sommes fait un devoir de ne confier l'exécution de notre Encyclopédie qu'à des sommités de la science sacrée et profane.

D

[Cherchez sous la lettre Y, les mots que l'on ne trouve pas ici par Dj. Cherchez sous Dh, les mots que l'on ne trouve pas ici sous D simple. Cherchez sous la lettre Z, les mots que l'on ne trouve pas ici par Dh.]

DABAIBA, idole adorée autrefois par les habitants des bords du Rio Grande, province de Guatemala. Cette Dabaïba avait été une femme très-vertueuse et si estimée, qu'elle fut, après sa mort, mise au rang des divinités. Les indigènes la regardaient comme la mère de leur grand dieu, créateur du ciel et de la terre; ils prétendaient que les éclairs et le tonnerre étaient les effets de son courroux. On honorait Dabaïba par des jeûnes de trois ou quatre jours, et par d'autres austé rités; on se rendait en pèlerinage au lieu où était sa statue, et on brûlait des esclaves en sacrifice à son honneur.

DABBAT, nom que les Musulmans donnent à la bête de l'Apocalypse, laquelle doit paraître avant le jugement dernier avec Dedjal, l'antechrist. Un autre animal, nommé Dabbatel-Arz, apparaîtra également portant dans sa main la verge de Moïse et le sceau de Salomon; il touchera les élus avec cette verge, et tracera sur leur visage en caractères visibles le mot de moumen, croyant, fidèle, et appliquera l'empreinte du sceau sur le front des réprouvés, en y traçant le mot kafer, infidèle.

DABIS. Sur le chemin d'Osakka à Sorungo,
DICTIONN. DES RELIGIONS. II.

on trouve une statue colossale de caivre, qui représente une certaine divinité, nommée Dabis par quelques voyageurs. Tous les mois, on lui présente une fille vierge, qui fait au dieu une série de questions qu'on lui a apprises. Un bonze caché dans l'intérieur du simulacre satisfait à toutes les demandes. Inutile de dire que la jeune fille s'en retourne avec l'honneur d'être devenue l'épouse de Dabis.

DACHAHARA ou DACHRA, nom que les Indiens donnent en général aux fêtes qui tombent le dixième jour du mois. Il y en a une le 10 de la quinzaine lumineuse de Djeth (juin), en l'honneur de la déesse Ganga (le Gange), qui ce jour-là sortit des monts Himalaya, et coula manifestement sur la terre. Les Hindous célèbrent cette fête en faisant des actes méritoires; ils se baignent dans le Gange et offrent le poudja à cette déesse, pratique qui vaut le pardon de dix sortes de fautes.

Le 10 de la quinzaine lumineuse de Kouar (octobre), ils font le poudja ou adoration de la plante nommée sami (Mimosa albida), de l'éléphant et du cheval. Les brahmanes lancent des iets de maïs ou d'orge, en accom

1

« ZurückWeiter »