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ÉPHOD, ornement du grand-prêtre des Juifs; c'était une espèce de scapulaire sans manches, qu'il portait par-dessus la tunique et la robe. L'éphod était fendu sous les aisselles, et formait deux pans, dont celui de devant tombait sur la poitrine et sur l'estomac, et celui de derrière couvrait le dos ; ils étaient attachés sur les épaules par des agrafes d'or ornées de pierres précieuses, et serrés autour du corps par une ceinture. Cependant ce vêtement ne paraît pas avoir été propre au souverain pontife; car David était revêtu d'un éphod lorsqu'il dansait devant l'arche. Le jeune Samuel en portait un aussi lorsqu'il servait le grand-prêtre. Mais ces éphods dont nous voyons revêtus les laïques et les ministres d'un ordre inférieur, étaient d'une matière et d'une forme différentes de celui du Souverain pontife; car l'éphod du grand-prêtre était tissu d'or, de pourpre, d'écarlate et de fin lin; les autres étaient de simple toile. ÉPHYDRIADES, nymphes qui présidaient aux caux. Voy. NATADES et HYDRiades.

EPI (CHEVALIERS DE L'), ordre militaire de Bretagne, fondé, vers 1445, par François Ier, duc de Bretagne. Il fut ainsi nommé, parce que les chevaliers devaient porter un collier dor, fait en façon d'une couronne d'épis de ble, joints les uns aux autres, et entrelacés en lacs d'amour; une hermine sur un gazon d'hermines pendait au bout de ce collier avec ces mols: A ma vie, qui était la devise de l'ordre de l'Hermine, institué par le duc Jean V, dit le Vaillant.

ÉPIBATÈRE, surnom d'Apollon. Diomède, à son retour du siége de Troie, fit bâtir à Trezene un temple à Apollon, sous le nom d'Epibatérios (du grec nav, faire revepir), parce que ce dieu l'avait sauvé de la tempête qui fit périr une partie des Grecs dans leur retour.

ÉPIBDA. Ce mot qui signifie proprement le lendemain, était le nom du quatrième et dernier jour de la fête des Apaturies. On appelait encore Epibda le lendemain d'une noce, d'une solennité quelconque, etc.

ÉPIBÈME, surnom sous lequel Jupiter était adoré dans l'ile de Siphnos.

EPIBOMIE; c'était, en général, chez les Grecs le nom des sacrifices (d'èmi, sur, et ßw, autel). Ils donnaient encore ce nom aux antiques chantés devant les autels. ÉPICARPE, surnom de Jupiter adoré dans file d'Eubée. Ce nom signifie fructifiant. ÉPICÈNE, c'est-à-dire commun à tous; surnom de Jupiter à Salamine.

EPICLIDIE, fête que les Athéniens céléraient en l'honneur de Cérès

EPICRÉNÉ, fête des fontaines, que les Lacédémoniens célébraient en l'honneur de Ceres.

EPICURIENS. On appelle ainsi une cerlaine classe d'hommes qui se disent philosophes, el professent une doctrine qui favorise butes les passions, niant la Divinité, ou du Joius son action sur l'univers et sur les DICTIONN. DES RELIGIONS. II

hommes, faisant consister le bonheur dans les voluptés sensuelles, n'admettant ni peines ni récompenses futures. Cette désolante doctrine compte encore maintenant une multitude de partisans, et très-probablement elle en aura toujours. Les épicuriens tirent leur nom d'Epicure, célèbre philosophe grec, qui naquit l'an 341 avant Jésus-Christ. Il ne faudrait pas cependant rendre ce philosophe responsable des égarements dans lesquels tombèrent plusieurs de ses disciples, et la multitude de ceux qui ont abusé de ses écrits, et tiré de ses principes des conséquences déplorables. En morale, Epicure enseignait que le plaisir est le souverain bien de l'homme et que tous nos efforts doivent tendre à l'obtenir; mais il faisait consister le plaisir dans les jouissances de l'esprit et du cœur autant que dans celles des sens. En physique, il expliquait tout par le concours fortuit des atomes; il niait l'immortalité de l'âme; il admettait des dieux, êtres d'une nature supérieure à l'homme, mais il leur refusait toute action sur le monde, et niait la Providence; il prétendait ainsi détruire par la racine toute superstition. Il enseigna d'abord à Lampsaque, et transporta ensuite son école à Athènes; il fit dans cette ville l'acquisition d'un jardin où se réunissaient ses disciples qui vivaient en commun, ne buvant que fort peu de vin, et n'usant que de viandes trèssimples et très-communes. Quant à lui, on voit par ses lettres, qu'ordinairement ses meilleurs repas ne consistaient qu'en un peu qu'il y a loin d'un pareil régime à celui que de fromage joint au pain et à l'eau. On voit suivent aujourd'hui ceux qui se disent disciples d'Epicure. Mais déjà, dans le siècle de ce philosophe, plusieurs de ses adhérents avaient donné dans les mêmes excès, se vautrant dans toutes sortes de voluptés brutales. Lucrèce fut sans doute le premier qui fit connaître à Rome les principes d'Epicure, cinquante ans à peu près avant notre ère, dans son poëme De Natura rerum.

ÉPICURIUS, c'est-à-dire secourable; surnom d'Apollon, qui lui fut donné pour avoir délivré l'Arcadie de la peste. En mémoire de ce bienfait, on lui avait élevé sous ce vocable un temple magnifique à Bassa, bourg de l'Arcadie.

ÉPIDAURIES. Les Grecs appelaient ainsi le huitième jour de la célébration des grands mystères, parce qu'à pareil jour Esculape élait venu d'Epidaure à Athènes pour se faire initier; mais que les cérémonies étant terminées, on les avait recommencées en sa fa

veur.

On nommait aussi Epidauries des fêtes en l'honneur d'Esculape, célébrées à Athènes et à Epidaure. Ce médecin déifié avait dans cette dernière ville un temple toujours rempli de malades, et dont les murailles étaient couvertes de tablettes suspendues en ex voto, sur lesquelles étaient consignées les guérisons opérées par son entremise. Autour du temple était un bois environné de grosses bornes, et dans cette enceinte on ne laissait mourir aucun malade ni accoucher aucune

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femme. Mais comme cette mesure était au détriment des pèlerins, Antonin le Pieux fit dans la suite bâtir une maison pour servir d'asile aux uns et aux autres.

ÉPIDELIUS, sarnom d'Apollon. - Ménophanes, commandant la flotte de Mithridate, ayant pillé le temple d'Apollon à Délos, jeta dans la mer la statue du dieu. Elle fut portée par les flots sur la côte de Laconie; les Lacedémoniens la recueillirent et lui consacrèrent au même endroit un temple sous le nom d'Apollon Epidelius. Pausanias remarque qu'une mort douloureuse suivit de près le sacrilege de Menophanes.

EPIDEMIES (du grec ini, sur, et dños, peuple, fête que les Argiens célébraient en l'honneur de Junon, et les ha itants de Délos

et de Milet, en l'honneur d'Apollon, lorsqu'ils

avaient évoqué les dieux túlélaires de ces lieux, et qu'ils les croyaient présents dans leurs villes. Le dernier jour de cette solennité, on chantait une chanson nommée apo pemptique, dans laquelle on leur disait adieu, et où on leur souhaitait un bon voyage.

On donnait encore le nom d'Epidémies à une fête célébrée par les particuliers, lorsqu'un de leurs parents ou de leurs amis revenait d'un long voyage.

ÉPIDIUS, individu qui, précipité dans les eaux du Sarnus, rivière de la grande Grèce, reparut avec des cornes, replongea un momeat après, et fut en conséquence honoré comme un dieu.

ÉPIDOTE. C'tait, 1° le nom d'un génie auquel les Lacédémoniens rendaient un culte; 2 un surnom de Jupiter, de qui les hommes tiennent tous leurs biens. Ce mot vient du verbe nog, donner par surcroit, accroître, et peut signifier le libéral, le bienfaisant. Jupiter était honoré sous ce nom, particulièrement à Mantinée. 3° Les Grecs appelaient encore Epidotes les dieux qui présidaient à la croissance des enfants.

ÉPIES, divinité égyptienne qu'on croit la même qu'Osiris.

ÉPIGIES, nymphes terrestres, vénérées par les Grecs

ÉPIGÉE, fils d'Hypsistus ou Elion, et de Béruth. Son nom signifie au-dessus de la terre ou monde supérieur. C'est lui qui fut dans la suite honoré sous le nom d'URANUS. Vo oyez Ce mot.

ÉPILÉNIE, fête que les Grecs célébraient en l'honneur de Bacchus; on s'y disputait à qui foulerait une plus grande quantité de grappes. L'Epilé die était aussi une danse pantomime qui imitait l'action des vendangeurs foulant le raisin.

ÉPIMÉLÈTES, ministres au culte de Cérès; ils servaient le roi des sacrifices dans ses fonctions.

ÉPIMĖLIUS, surnom de Mercure en qualité de protecteur des troupeaux.

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ÉPIMENIDE, prophète des Crétois, contemporain de Solon. Dans sa jeunesse, envoyé par son père pour garder les troupeaux dans la campagne, il s'égara et entra dans

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une caverne où il fut surpris d'un sommeil qui dura 57 ans. Réveillé au bout de cet espace de temps, il cherche son troupeau; et, ne le trouvant plus, il retourne à sou village. Tout y avait changé de face. Il veut entrer dans sa maison, personne ne le connalt:enfin son cadet déjà vieux parvient à le reconnaître. Le bruit de ce prodige s'étant répandu dans la Grèce, Epimenide fut regardé comme un homme favorisé des dieux. On l'appelait le nouveau Curète, et on l'allait consulter comme un oracle. Diogène Laerce ajoute qu'il devint vieux en autant de jours qu'il avait dormi d'années. Cependant il sui se faire aimer des nymphes qui lui donnèrent une drogue conservée dans une corne de bœuf, et dont une seule goutte le renda exemptait de la nécessité de prendre aucune pour longtemps vigoureux et sain, nourriture. Athènes, troublée par des spec tres et des fantômes, consulta Epimenide sur les moyens d'apaiser la colère des dieur, Le prophète répondit qu'il fallait laisser aller dans les chamys des brebis noires, et les faire suivre par des prètres, pour les immoler dans les lieux où elles s'arrêteraient, es l'honneur des dieux inconnus. L'admiration et la reconnaissance voulurent combler Epiménide de presents et d'honneurs ; le philo sophie les refusa et ne voulut accepter qu'ane branche de l'olivier sacré, qu'il emporta dans sa patrie. On rapporte plusieurs de ses prédictions faites aux Athéniens et aux La cédémoniens, et qui furent vérifiées par l'ére nement. On lui attribue un grand nombre d'ouvrages qui ne subsistent plus. Saint Paul, dans son Epitre à Tite, cite un vers d'Epiménide, en lui donnant le titre de prophète des Crétois; mais ce vers n'est pas à louange de ses concitoyens; le voici:

Κρήτες ἀεὶ ψευστεί, καλά θηρία, γαστέρες έργα C'est-à-dire : Cretenses mala bestiæ, ventres pigri.

semper mendace,

Epimenide mourut âgé de 289 ans, selon la tradition des Crétois, qui lui firent après sa mort des sacrifices comme à un dieu. Les Lacédémoniens, qui se vantaient aussi d'avoir son corps, lui élevèrent dans leur ville des monuments héroïques.

ÉPIMÉNIES, sacrifices que les Athéniens faisaient aux dieux, à chaque nouvelle lune, pour la prospérité de la ville.

ÉPIMETHEE, personnage allégorique, frère de Prométhée, et fils de Japet. Son nom signifie celui qui apprend après coup, ou ses dépens, comme celui de son frère signifie celui qui réfléchit avant d'agir; aussi on al tribue à Epiméthée la création des homm imprudents et stupides, et à Prométhée, celle des gens prudents et ingénieux. Ce fut Epiméthée qui pousa Pandore, et qui ouvrit la boîte fatale d'où sortirent tous les maux qui inondèrent le genre humain. Il fut le père de Pyrrha, épouse de Deucalion, et fut enfin me tamorphosé en singe. Voyez PROMÉTHES, PANDORE.

ÉPINICIES, fête célébrée en action de gråces d'une victoire.

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EPINICION, hymne de triomphe que l'on anlait dans les Epinicies. On donnait core ce nom aux vers que chantaient ceux i se disputaient un prix, adjugé à celui avait le mieux chanté.

EPOCHUS, fils de Lycurgue, auquel on dait, en Arcadie, les honneurs divins. EPIODIE, chanson qu'on chantait avant les funérailles chez les anciens Grecs. C'est e que les latins appelaient Nania. La EPIPHANE, hérétique du n siècle, fils de Carpocras, qui l'instruisit des belles-lettres el de la philosophie de Platon. Sur les principes de ce philosophe, Epiphane composa livre de la justice, où il définissait la justice de Dieu, une communauté avec égalité. Il prétendait prouver que la communauté en toutes choses sans exception venait de la Joi naturelle et divine, et que la propriété des biens, et la distinction des mariages, 'arait été introduite que par la loi humaine. combattait ouvertement la loi de Moïse, particulièrement les deux derniers commandements du Décalogue touchant les désirs. Mais il ne combattait pas moins l'Evangile qu'il prétendait suivre; puisque Jésus-Christ approuve la loi, et y ajoute : « Quiconque a regardé une femme pour la désirer, a déjà commis adultère en son cœur. » Epiphane ne récul que 18 ans ; et après sa mort il fut bonoré comme un dieu, en la ville de Samos, dans l'ile de Céphalonie. Là on lui consacra un lien bâti superbement, avec des autels et des temples; à la nouvelle lune, on célébrait sa féle par des sacrifices, des libations, des bymnes el des festins; car le culte des Gnostiques élait mêlé d'idolâtrie et de magie. Ils gardaient des images de Jésus-Christ, sur le modèle d'une qu'ils disaient avoir été faite par Pilale; et d'autres de Pythagore, de Pla-ton et d'Aristote, et leur rendaient les mêmes bonneurs que les païens à leurs idoles.

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EPIPHANES (du grec inpaiva, apparaîἐπιφαίνομαι, tre), surnom de Jupiter, qui exprimait que ce dieu faisait souvent sentir sa présence sur la terre, ou par le bruit du tounerre et des éclairs, ou par de véritables apparitions. Joy. THEOPSIE.

EPIPHANIE, OU THÉOPHANIE, c'est-àdire manifestation de Dieu; fête que l'Eglise chrétienne célèbre le 6 janvier, jour où les Mages vinrent d'Orient en Judée pour adoer Jésus-Christ. L'Eglise vénère pendant elle fête une triple manifestation du Verbe it chair la première, lorsque les Mages inrent l'adorer; la seconde, lorsqu'à son Baptême le Saint-Esprit descendit sur lui ous la forme d'une colombe, et que la voix Père céleste le proclama son fils bienmé; la troisième, lorsqu'il commença à Exercer son pouvoir miraculeux en changeant l'eau en vin aux noces de Cana. Aurefois l'Eglise célébrait ces trois mystères méme jour; mais depuis assez longtemps, dan s l'Eglise latine,,on fait mémoire de l'aation des Mages le jour même de l'Epinie, du baptême de Notre-Seigneur, le r de l'octave de cette fête, el du chan

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1. On appelle vulgairement cette fête le jour des Rois, parce que le peuple est en possession de croire que les Mages étaient des rois de l'Orient. Cette opinion est peu probable; mais elle a pu être accréditée par le passage suivant des Psaumes, répété plusieurs fois pendant l'office de ce jour, et qui est regardé comme une prophétie du mystère Les rois de Tharsis et les iles offriront des présents; les rois d'Arabie et Saba appor teront des dons. On a été plus loin on a fixé à trois le nombre de ces prétendus rois, et on leur a donné les noms de Gaspard, Melchior et Balthasar. On prétend que leurs corps sont à Cologne.

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C'est encore une coutume généralement répandue dans toutes les classes de la société, de tirer les rois ce jour-là; c'est-à-dire d'établir un roi du festin dans chaque famille; l'élection est remise au sort: celui à qui échoit la fève dans la distribution des parts d'un gâteau confectionné exprès, est proclamé roi aux acclamations des convives. Aussi l'appelle-t-on roi de la fève. Cette coutume empruntée à moitié au christianisme, à moitié au paganisme, a trop souvent donné lieu à des debauches et à des désordres regrettables.

Autrefois, le jour de l'Epiphanie, on indiquait au peuple, après l'évangile, toutes les fêtes mobiles de l'année, savoir le jour des Cendres, le Carême, Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, et le premier dimanche de l'Avent. Cette coutume est tombée en dé

suétude depuis que l'imprimerie a permis à tout le monde de se procurer chaque année des calendriers; néanmoins plusieurs Eglises, surtout en France, ont conservé l'usage d'annoncer solennellement la fête de Pâques après l'évangile.

2. A Rome, il y a station à la basilique de Saint-Pierre. La messe est chantée par un cardinal-évêque; le procureur général de l'ordre des Servites prononce le sermon. A Saint-Athanase des Grecs, un évêque de leur rite bénit solennellement l'eau en mémoire du baptême de Notre-Seigneur, et on y chante la messe en grec. Il y a aussi une grande solennité à la chapelle des TroisRois, au collège de la Propagande. Outre la messe solennelle, pendant toute la matinée le saint sacrifice est célébré en plusieurs sortes de langues, par des prêtres des diverses nations, chacun suivant le rite de son Eglise. Le dimanche dans l'octave, il y a un exercice public ou académie; les élèves, venus de toutes les parties de la terre pour se préparer à prêcher l'Evangile chez les peuples infidèles, y récitent des compositions littéraires dans les langues qui se parlent et s'enseignent au collége. Ces compositions sont en l'honneur de l'enfant Jésus et des Mages. Quelquefois on n'y entend pas moins de quarante langues différentes.

3. Nous ignorons si on pratique encore en Espagne la cérémonie de l'offrande des calices par le roi, le jour de l'Epiphanie. Cette

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glise romaine. Les presbytériens au contraire se montrent tout à fait opposés à l'autorité des évêques, prétendant que tous les prêtres ou ministres ont une autorité égale, et que l'Eglise doit être gouvernée par des consistoires ou presbytères, composés de ministres et de quelques anciens pris dans l'ordre laïque. Voy. ANGLICANS, PRESBYTÉRIens.

ÉPISCOPE, c'est-à-dire surveillante, surnom sous lequel Diane avait un temple à Elis. Sambucus l'ayant pillé, fut pris et soumis, durant un an entier, aux tourments les plus cruels, sans vouloir nommer ses complices. De là le proverbe : Sambuco atrociora pati, pour exprimer des peines extraordi

naires.

au et en ce entre ÉPISOZOMÈNE, c'est-à-dire salut, nom de ait bai la fête de l'Ascension dans la liturgie des mpent chrétiens de Cappadoce; on le trouve ainsi leurs mentionné dans les discours de Grégoire de Nysse. On s'en servait aussi à Antioche et dans quelques provinces d'Orient; il était connu du temps de saint Jean Chrysostome, puisqu'un de ses discours est intitulé, pour le dimanche de l'Episozomène.

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lete des one. Les Juifs edes tentes, appelée des Tabernacles. Voy. TA(Fête des) EPISCIRA, fête célébrée à Scira, dans l'Attique, en l'honneur de Cérès et de Proserpine.

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EPISCOPAT, ordre sacré dans l'Eglise chrétienne; il est regardé comme le complément du sacerdoce; chez les Latins, il est considéré comme un même ordre avec la prêtrise, et désigné par le nom commun de Sacerdoce, bien que les évêques aient reçu de tout temps une consécration particulière; mais les Grecs regardent l'épiscopat comme un ordre absolument distinct. Il donne à celui qui en est revêtu le pouvoir d'administrer le sacrement de confirmation, d'ordonner des prêtres, de gouverner l'Eglise avec juridiction sur les prêtres et les autres ministres inférieurs, d'avoir voix délibérative dans les conciles, etc. Voy. EvÊQUE.

EPISCOPAUX, nom que les presbytériens, donnent aux protestants qui appartiennent à l'Eglise établie en Angleterre. Car ceux-ci, en se séparant de l'Eglise romaine, ont néanmoins conservé un certain nombre de cérémonies extérieures du culte, et entre autres l'ordre de la hiérarchie ecclésiastique; ainsi ya parmi eux des évêques, des prêtres, des chanoines, des diacres, comme dans l'E

ÉPISTATÈRE, qui préside, surnom de Jupi. r, adoré dans l'île de Crète.

PISTIUS (de doria, foyer); autre surnom piter, comme présidant aux foyers. STOLIER, livre qui contient les passaEpitres et autres livres de la Bible, ous-diacre doit réciter publiquement uant l'office divin.

ÉPISTROPHIE, c'est-à-dire celle qui engage les hommes au bien; surnom de Vénus, chez les Mégariens, qui lui avaient élevé un temple dans la rue qui menait à la citadelle.

ÉPITHALAMITÈS, surnom de Mercure, dans l'île d'Eubée; mais on ignore si ce nom dérive de Gaλauos, lit nuptial, ce qui ferait de Mercure un des dieux de l'hymen; ou de Oaλapins, rameur, d'où le même dieu serait un des protecteurs des voyages maritimes.

ÉPITHYMBIE, surnom de Vénus comme présidant aux deux termes de la vie, au com→ mencement et à la fin. On lui avait érigé sous ce nom, dans le temple de Delphes, une statue auprès de laquelle les Grecs évoquaient les mânes par des libations et des dons funèbres.

ÉPITRAGIE, autre surnom de Vénus; co mot signifie assise sur un bouc. Thésée ayant reçu de l'oracle ordre de prendre Vénus pour guide dans son voyage de Colchide, vit sou dainement changer en bouc une chèvre qu'il lui sacrifiait sur le bord de la mer. On voit zette Vénus assise sur un bouc marin, dans plusieurs bas-reliefs, et surtout dans deux petites figures pareilles et bien conservées à la villa Albani.

ÉPITRES. 1. Les Epitres des Apôtres forment une partie notable du Nouveau Testament. Elles sont au nombre de vingt et une. Il y a d'abord quatorze épîtres de saint Paul, adressées à des particuliers ou a

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