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maîtres avaient leurs mystères particuliers, et se reconnaissaient entre eux à l'aide de mots, de signes et d'attouchements qui leur étaient propres. Les apprentis touchaient leur salaire à la colonne B: les compagnons à la colonne J; les maîtres dans la chambre du milieu; et le salaire n'était délivré par les payeurs du temple à l'ouvrier qui se présenlait pour le recevoir, que lorsqu'il avait été scrupuleusement tuilé dans son grade. Trois compagnons, voyant que la construction du temple approchait de sa fin et qu'ils n'avaient encore pu obtenir les mots de maître, résolurent de les arracher par la force au respectable Hiram-Abi, afin de passer pour maîtres dans d'autres pays, et de s'en faire adjuger la paye. Ces trois misérables, appelés Jubelas, Jubelos el Jubelum, savaient que Hiram-Abi allait tous les jours, à midi, faire sa prière dans le temple, pendant que les ouvriers se reposaient. Ils l'épièrent, et, dès qu'ils le virent dans le temple, ils s'embusquèrent à chacune des portes: Jubelas à telle du midi, Jubelos à celle de l'occident, et Jubelum à celle de l'orient. Là, ils attendirent qu'il se présentât pour sortir. Hiram dirigea d'abord ses pas vers la porte du midi. Il y trouva Jubelas, qui lui demanda le mot de maître, et qui, sur son refus de le lui donner avant qu'il eût fini son temps, lui asséna, en travers de la gorge, un violent coup d'une règle de vingt-quatre pouces dont il était armé.

En cet endroit de son récit le très-respectable s'arrête, et le récipiendaire est conduit par le maître des cérémonies près du second surveillant.

-Donnez-moi le mot de maître, dit le second surveillant.

-Non, répond le récipiendaire.

Celt demande et ce refus se répètent trois fois. A la dernière, le second surveillant frappe le récipiendaire à la gorge d'un coup de règle.

Hiram-Abi, reprend le très-respectable, s'enfuit à la porte de l'occident. Il trouva là Jubelo qui, ne pouvant, pas plus que Jubelas, obtenir de lui le mot de maître, lui porta au cœur un coup furieux avec une équerre de fer.

Ici le très-respectable s'interrompt de nouveau. Le récipiendaire est conduit près du premier surveillant, qui lui demande le mot de maître à trois reprises, et qui, se le Voyant chaque fois refuser, le frappe au cœur d'un coup d'équerre. Cela fait, le récipiendaire est ramené devant le très-respectable, qui continue son récit en ces

termes :

-Ebranlé du coup, Hiram-Abi recueillit ce qui lui re tait de forces, et tenta de se sauver par la porte de l'orient. Il y trouva Jubelum, qui lui demanda, comme ses deux complices, le mot de maître, et qui, n'obtenant pas plus de succès, lui déchargea sur le front un si terrible coup de maillet, qu'il l'étendit mort à ses pieds.

En achevant ces mots, le très-respectable frappe vivement le récipiendaire au front

avec son maillet, et deux frères, placés à ses côtés l'entraînent en arrière, et le couchent sur le dos dans le simulacre de tombe qui se trouve en ce moment derrière lui. On le couvre ensuite du drap mortuaire, et l'on met près de lui la branche d'acacia.

-Les trois assassins s'étant rejoints, poursuit le très-respectable, se demandèrent réciproquement la parole de maître. Voyant qu'ils n'avaient pu l'arracher à Hiram, et, désespérés de n'avoir pu tirer aucun profit de leur crime, ils ne songèrent plus qu'à en faire disparaître les traces. A cet effet, ils enlevèrent le corps et le cachèrent sous les décombres. La nuit venue, ils le portèrent hors de Jérusalem, et allèrent l'enterrer au loin sur une montagne. Le respectable maître Hiram-Abi ne paraissant plus aux travaux comme à l'ordinaire, Salomon ordonna à neuf maîtres de se livrer à sa recherche; ces frères suivirent successivement différentes directions, et, le deuxième jour, ils arrivèrent au sommet du Liban. Là, un d'eux accablé de fatigue se reposa sur un tertre, el s'aperçut que la terre qui le formait avait été remuée récemment. Aussitôt il appela ses compagnons et leur fit part de sa remarque. Tous se mirent en devoir de fouiller la terre en cet endroit, et ils ne tardèrent pas à découvrir le corps d'Hiram-Abi : ils virent avec douleur que ce respectable maître avait été assass né. N'osan, par respect, pousser leurs recherches plus loin, ils recouvrirent la fosse, et, pour en reconnaître la place, ils coupèrent une branche d'acacia qu'ils plantèrent dessus. Alors ils se retirèrent vers Salomon, à qui il firent leur rapport.... Mes frères, poursuit le très-respectable, imi ons ces anciens maîtres. Vénérables frères premier et second surveillants, partez chacun à la tête de votre colonne, et livrez-vous à la recherche du respectable Hiram-Abi.

Les surveillants font le tour de la loge en sens inverse, se dirigeant l'un par le nord, l'autre par le midi. Le premier s'arrête près du récipiendaire, soulève le drap qui le couvre, lui met dans la main droite la branche d'acacia; et se tournant ensuite vers le très respectable, il lui dit :

J'ai trouvé une fosse nouvellement fouillée, où gît un cadavre, que je suppose être celui de notre respectable maître HiramAbi. J'ai planté sur la place une branche d'acacia, afin de la reconnaître plus aisé

ment.

--A cette triste nouvelle, reprend le trèsrespectable, Salomon se sentit pénétré de la plus profonde douleur. Il jugea que la dépouille mortelle renfermée dans la fosse ne pouvait être en effet que celle de son grand architecte Hiram-Abi. I ordonna aux neuf maîtres d'aller faire l'exhumation du corps, et de le rapporter à Jérusalem. I leur recommanda particulièrement de chercher sur lui la parole de maître; observant que, s'ils ne l'y trouvaient pas, ils devaient en conclure qu'elle était perdue. Dans ce cas, il leur enjoignit de se bien rappeler le geste qu'ils feraient et le mot qu'ils proféreraient

à l'aspect du cadavre, afin que ce signe et ce moi fussent désormais substitués au signe et à la parole perdus. Les neuf maîtres se revêtirent de tabliers et de gants blancs; et, arrivés sur le mont Liban, ils firent la levée du corps..... Mes frères, ajoute le très-respectable, imitons encore en cela nos anciens maitres, et essayons ensemble d'enlever les restes de notre infortuné maître Hiram-Abi.

Le très-respectable fait le tour du cerceuil, à la tête de tous les frères. Arrivé à la droite du récipiendaire, il s'arrête et lui ôte des mains la branche d'acacia.

Nous voici parvenus, dit-il, à l'endroit qui renferme le corps de notre respectable maître; celte branche d'acacia en est le sinistre indice. Vénérables frères, exhumons sa dépouille mortelle.

Le très-respectable soulève le drap mortuaire, et découvre le récipiendaire entièrement; ensuite il fait le signe et prononce le mot de maître, et il accomplit le reste du cérémonial consacré.

Lorsque le nouveau maître a renouvelé son serment, qu'il a été constitué, initié, proclamé et reconnu, on le fait asseoir à l'orient, à la droite du très-respectable, et l'orateur lui adresse un discours dans lequel il Jui explique les types symboliques dont il vient d'être l'objet, et qui doivent représenter la révolution annuelle du soleil.

Puis on ferme les travaux comme dans les grades précédents.

Adoption d'un louveteau.

Un louveteau est le fils d'un maçon; il paraît qu'en effet, dans les anciens mystères d'Isis il prenait le titre de loup ou de chacal: c'est donc à tort qu'on écrit et qu'on prononce ce mot lofton, loweton, loveton, loveson, comme s'il avait une origine anglaise.

Lors donc qu'un maçon est devenu père d'un garçon, la loge est spécialement convoquée pour procéder à son adoption. On pare le temple de feuillage et de fleurs; on dispose des cassolettes pour y brûler de l'encens. Le louveteau et sa nourrice sout amenés, avant l'ouverture des travaux, dans une pièce voisine de l'atelier. Les travaux s'ouvrent. Les surveillants, parrains-nés du louveteau, se rendent près de lui à la tête d'une députation de cinq frères. Le chef de la députation recommande à la nourrice, nonseulement de veiller sur la précieuse santé de l'enfant confié à ses soins, mais encore de cultiver sa jeune intelligence, et de ne lui tenir jamais que des discours vrais et sensés. Le louveteau est alors séparé de sa nourrice, placé par son père sur un coussin, et introduit dans la loge par la députation. Le cortège s'avance sous une voûte de feuillage jusqu'au pied de l'orient où il s'arrête.

Qu'amenez-vous ici, mes frères? dit le vénérable aux deux parrains.

Le parrain répond. Il ajoute au nom de famille et aux prénoms de l'enfant un nom caractéristique, tel que Véracité, Dévoue ment, Bienfaisance, ou autre semblable.

Alors le vénérable descend les marches de l'orient, s'approche du louveteau, et, les mains étendues au-dessus de sa tête, adresse au ciel une prière pour que cet enfant se rende digne un jour de l'amour et des soins que l'atelier va lui vouer. Ensuite il répand de l'encens dans les cassolettes; il prononce le serment d'apprenti, que les parrains répètent au nom du louveteau; il ceint celui-ci du tablier blanc, le constitue, le proclame enfant adoptif de la loge, et fait applaudirà cette adoption. Ce cérémonial accompli, il remonte au trône, fait placer les surveillants avec le louveteau, en tête de la colonne du nord, et leur retrace dans un discours les

obligations auxquelles les astreint leur titre de parrains. Après la réponse des surveil lants, le cortége, qui a introduit le louveteau dans la loge de réforme, le reconduit dans la pièce où il l'a pris, et le rend à sa nourrice.

L'adoption d'un louveteau engage tous les membres de la loge, qui doivent veiller à à son éducation, et plus tard lui faciliter, s'il est nécessaire, les moyens de s'établir. On dresse un procès-verbal circonstancié de la cérémonie, qui est signé par tous les membres de la loge, et est remis au père du louveteau Cette pièce dispense celui-ci de subir les épreuves, lorsqu'il a l'âge requis pour pouvoir participer aux travaux de la maçonne rie. On se borne alors à lui faire renouveler

son serment.

Fêtes de la franc-maçonnerie.

La fête de l'ordre se célèbre deux fois par an: la première, à la Saint-Jean d'hiver; la seconde, à la Saint-Jean d'été. Chacune de ces réunions se termine par un banquet anquel tous les maçons, sans exception, sonl obligés.

Je trouve, dans un Rituel maçonnique, qu'il y a quatre grandes fêtes dans l'année, qui se célèbrent aux équinoxes et aux solstices. Chaque dimanche, en outre, est éga lement consacré à une solennité particulière: nous allons donner le tableau de toutes ces fêtes.

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-Le fils d'un de nos frères, repond le premier surveillant, que la loge a désiré adopter.

de la Fidélité.

10€

de l'Amour du travail.

11o

de la Modération.

Quels sont ses noms, et quel nom ma

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connique lui donnez-vous?

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10€

11

13.

de la Justice.

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de l'Indulgence.

de la Réconciliation.

de l'Impartialité.

de la Concorde.

de la Compassion.

de la Modestie.

Nous n'entrerons dans aucun détail sur le rite observé dans ces fêtes; nous nous conlenterons de reproduire ici une invocation à Dieu et une hymne à la lumière, que nous trouvons dans le même rituel.

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Nomenclature des grades dont se composent les Systèmes ou rites maçonniques le plus généralement pratiqués.

Nous croyons devoir ajouter ici cette nomenclature, pour que le lecteur puisse se rendre compte de tout ce qui a rapport aux différents systèmes maçonniques, et parce qu'il serait fort difficile de soumettre ces divers articles à l'ordre alphabétique. Nous empruntons encore ce tableau à l'ouvrage de M. Clavel.

Rite ancien réformé. Ce rite, pratiqué en Belgique et en Hollande, est, à quelques légères modifications près, le rite moderne ou français.

Rile des anciens maçons libres et acceptés d'Angleterre. Il se divise en Maçonnerie de Saint-Jean, composée d'Apprentis, de Compagnons et de Maitres; et en Maçonnerie de Royale-Arche, qui compte cinq autres grades, savoir: ceux de Maitre passé, d'Excellent maçon, de Très-excellent maçon, d'Arche et de Royale-Arche.

Rite ou Maçonnerie éclectique, composée des trois grades ordinaires.

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Rite écossais ancien et accepté; il comple 33 grades partagés en sept classes, savoir: Grades symboliques. -1 Classe. Apprenti, Compagnon, Maître. 2 Classe. Maître secret, Maître parfait, Secrétaire intime, Prévôt et juge, Intendant des bâtiments. 3 Classe. Maître élu des neuf, Maître élu des quinze, Sublime chevalier élu. - 4 Classe. Grand-maître architecte, Royale Arche, Grand écossais de la voûte sacrée de Jacques VI. 5 Classe. Chevalier d'orient, Prince de Jérusalem, Chevalier d'orient et d'occident, Souverain prince Rose-Croix. Grades philosophiques. 6 Classe. Grandpontife ou Sublime écossais, Vénérable grand-maître de toutes les loges, Noachite ou Chevalier prussien, Royale-Hache ou prince du Liban, Chef du tabernacle, Prince du tabernacle, Chevalier du Serpent d'airain, Prince de Merci, Souverain commandeur du temple. 7 Classe. Chevalier du soleil, Grand écossais de Saint-André d'Ecosse, Grand élu chevalier Kadosch. Grudes administratifs. Grand-inspecteur-inquisiteurcommandeur, Souverain prince du royal se

-

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cret, Souverain grand-inspecteur-général. Rite écossais philosophique; il comporte douze grades: Les Chevaliers de l'Aigle noir ou Rose-Croix d'Hérédom de la Tour, divisés en trois grades, Chevalier du Phenix, Chevalier du Soleil, Chevalier de l'Iris, Vrai maçon, Chevalier des Argonautes, Chevalier de la Toison-d'or, Grand-inspecteur parfait initié, Grand-inspecteur grand écossais, Sublime maître de 1 anneau umincex.

Eite écossais primitif, principalement pratique en Belgique: il compt· 33 grades : Apprenti, Comenon, Maitre, Maitre parfait, Maître in a dais, Élu des neuf, Eu de l'inennu. Elu des quinze. Maitre illustre, Élu parlait, Petit architecte, Grand architecte, Sublime architecte, Maître en la parfaite architecture, Royale-Arche, Chevalier prussien, Chevalier d orient, Prince de Jérusalem, Vénérale des loges, Chevalier d'occident, Chevalier de la Palestine, Souverain prince RoseCroix, Sublim écossais, Chevalier du Soleil, Grand écossais de Saint-André, Maçon du secret, Chevalier de l'Aigle noir, Ch ́valier Kadosch, Grand élu de la verité, Novice de l'intérieur, Chevalier de Pinterieur, Préfet de l'intérieur, Commandeur de l'intérieur.

Kite ou Système de Fessler, ou de la Grande-Loge Royale York à l'Amitié de Berlin; neuf grades: Apprenti. Con pagnon, Maître, le Saint des saints, la Justification, la Célébration, la raie lumière, la Patrie, la Perfection.

Rite frençais ou Moderne: sept grades: Grades bleus ou symboliqes. Apprenti, Compagnon, Maitre. Hauts grades. Éla, Écossais. Chevalier d'orient, Rose-Croix. Rite de la Grande-Loge aux trois globes, à Berlin, compose de dix grades.

Rote Haitien; il se compose des trois grades du rite des anciens maçons libres et acceptés d'Angleterre, des grades du régime de Royale-Arche et de ceux des Chevaliers américains avec de légères modifications.

Rite d'Hérédom ou de Perfection; vingtcing grades: Apprenti, Compagnon, Maitre, Maitre secret, Maître parfait, Secrétaire intime, Intendant des bâtiments, Prévôt et juge, Elu des neuf, Élu des quinze, Elu illustre chef des douze tribus, Grand-maître architecte, Royale Arche, Grand élu ancien maître parfait, Chevalier de l'épée, Prince de Jérusalem, Chevalier d'orient et d'occident, Chevalier Rose-Croix, Grand pontife, Grandpatriarche, Grand-maître de la clef de la maConnerie, Prince du Liban, Souverain prince adepte chef du grand consistoire, Illustre chevalier commandeur de l'Aigle blanc et noir, enfin Très-ilustre souverain prince de la maçonnerie grand chevalier sublime commandeur du roval secret.

Rite de Misraim ou d'Egypte; il comp'e 90 grades, partagés en 17 classes, soumises elles-mêmes à quatre séries. 1" Série. 1 Classe. Apprenti. Compagnon, Maitre. 2 Classe. Maitre secret, Maitre parfait, Maître par curiosite, Maitre en Israel, Mai reanglais.

3 Classe. Élu des neuf, Élu de liscounu, Elu des quinze, Élu parfait, Elu ilustre.

4 Cla-se. Écossais trinitaire, Écossais com pagnon, Écossais maitre, Écossais ponissière, (parisien),, Maitre écossais, Élu des III connus). Écossais de la voût sacrée de Jacques VI, Éc s-ais de Saint-André.-3 Classe, Petit architec e, Grand architecte, Architec ture, Apprenti parfait architecte, Compagnon parfait architecte, Maître parfait architecte, Parfait architecte, Sublime écossais, Sublime écossais d'Hérédom. 6 Classe. Royale-Arche Grand-il che, S blime cheva lier du cho x chef de la première série. 2 Sirie. 7 Casse. Chevalier du sublime chox, Chevalier prussien. Chevalier du temple, Chevalier de l'Aigle, Chevalier de l'Aigle noir, Chevalier de l'Aigle rouge, Chevalier d'orient blanc, Chevalier d'orient. 8 Clas e. Commandeur d'orient, Grand-c m mandeur d'orient, Architecte des souverains commandeurs du temple, Prince de Jécusalem. 9 Casse. Souverain prince RoseCroix de Kilwinning et d'Hérédom, ChiraHier d'occilent, Su lime philosophe, Chaos 1 diser 1, Chaos 2e sage, Chevalier du Soleil. 10 Class . Su rême commandeur des astres, Philosophe sublime, Mineur de che maçonnerie, Laveur, Souffleur, Fondeur de clavi-maçonnerie, Vrai maçon adepte. Éta souverai, Souverain des souverains, Maitre: des loges, Très-haut et très-puissant, Cher Fer de la Palestine, Chevalier de l'Aig'e blase Grand élu chevalier Kadosch, Grand-ingu siteur-comman leur. 3 Série. 11 Close Chevalier bienfaisant, Chevalier de l'Arc-enciel, Chevalier du B. ou de la Hhasuka dit Hynareth), Très-sage Israélite priace. 12 Classe. Souverain prin e Talmudim, Sou verain prince Zakdim, Gran-Haram. 1 Classe. Souverain grand-pr nce Haram, Souverain prince Hasidim.--14 Classe.Sour rain grand-prince Hasidim, Grand-inspe-lear intendant régularisateur général de l'ordre 4 Série. La 15 et la 16 Classe compree nent neuf grades voilés 17 Classe. So verains grands-princes, Grands-maitres cons tituants représentants légitimes de l'ordre pour la deuxième série, Souverains grands princes, etc. pour la trois ème série, Soute rains grands-princes absolus, Puissance saprême de l'ordre.

Rite ou Régime rectifié, ou de la stricte ob servance; cinq grades: Apprenti. Compa gnon, Maître, Maître écossais, Chevalier de la cité sain e ou de la bienfaisance.

Rite ou Système de Schroeder; ou're les trois grades ordinaires, il compte plusieurs hau s grades qui ont pour base la magic, la theosophie et l'alchimie.

Rite suédois; douze grades: A. Apprenti, Compagnon, Maitre, B. Apprenti et Comp gnon de Saint-André, Maître de Saint André (ce grade donne la noblesse civile), Frère Stuart. C. Frère favori de Salomon, Frère favori de Saint-Jean ou du Cordon blanc, Frère favori de Saint-André ou du Cordon violet. D. Frère de la Croix-Rouge. 1 Classe. Membre du chapitre non digni 2 Classe. Grand-dignitaire du cha 3o Classe. Le maitre reguant (le roi

taire. pitre.

de Suède); il a pour titre: Salomonis sanctificatus, illuminatus, magnus Jehovah.

Rite ou Système de Svedenborg; six grades: Apprenti, Compagnon, Maître théosophe, Theosophe illuminé, Frère bleu, Frère

rouge.

Rite ou ordre du temple; huit grades. Maison d'initiation: Initié, Initié de l'intérieur, Adepte, Adepte d'orient, Grand adepte de l'Aigle noir de Saint-Jean. Maison de postuance: Postulant de l'ordre, adepte du parfait Pelican. Couvent: Ecuyer, Chevalier on Lévite de la garde intérieure.

Rite ou Système de Zinnendorf; sept graJes: Maçonnerie bleue, ou grades de Saint-Jean: Apprenti, Compagnon, Maître. - Maçonnerie rouge: Apprenti écossais, daftre écossais.-Chapitre: Favori de Saintean, Frère élu,

FRANCS-JUGES. L'association des Francsges, appelée aussi Tribunal vehmique, Tribunal secret, et Consilium sanctissimum Tranumque delectissimorum integerrimorumse virorum, très-saint conseil secret d'homes choisis et très-intègres, paraît avoir is naissance en Westphalie, dans le XIV rele, pour la répression des crimes et des rfaits qui désolaient alors la société. Les embres de l'ordre se partageaient en deux asses ceux de la pre ière s'appelaient syaux Francs-juges, Chevaliers Francsages avec armes et écu; ils étaient nobles et titaires; ceux qui composaient la seconde asse portaient le titre de Véritables Francsyes, de Saints juges du tribunal secret; ils ent pris en général parmi les bourgeois. Ate association était censée sous le patrote de l'empereur; mais on ne lui rendait pte des actes du tribunal qu'autant qu'il tait fait initier. Les initiations avaient

la nuit, soit dans une caverne, soit dans e forêt écartée, soit sous le couvert d'une bepine. Le récipiendaire s'agenouillait au eu des Francs-juges, et là, tête nue, l'ins et le médium de la main droite posés sur sabre du franc-comte, il prononçait ce ment: « Je jure d'être fidèle au tribunal ret, de le défendre contre moi-même, stre l'eau, le soleil, la lune, les étoiles, le llage des arbres, tous les êtres vivants, tout ce que Dieu a créé entre le ciel et la re; contre père, mère, freres, sœurs, ome, enfants, tous les hommes enfin, le of de l'empire seul excepté ; de maintenir jugements du tribunal secret, d'aider à executer, et de dénoncer au présent trinal ou à tout autre tribunal secret les déde sa compétence qui viendront à ma naissance ou que j'apprendrai par des as dignes de foi, afin que les coupables y sent jugés comme de droit, ou qu'il soit rsis au jugement avec le consentement de ccusateur. Je promets, de plus, que ni tachement, ni la douleur, ni l'or, ni l'arut, ni père, ni mère, ni frères, ni sœurs, parents, ni aucune chose que Dieu ait ee, ne pourront n'engager à enfreindre serment, étant résolu de soutenir dorévaut, de toutes mes forces et de tous mes

moyens, le tribunal secret dans tous les points ci-dessus mentionnés. Ainsi, Dieu me soit en aide et ses saints Evangiles. » Le franc-comle apprenait alors au récipiendaire les signes secrets au moyen desquels les Francs juges se reconnaissaient entre eux.

Les cries pour lesquels on pouvait être cité au tribunal secret étaient l'abjuration de la religion chrétienne, les pratiques de la magie, la violation et la profanation des églises et des cimetières, l'usurpation du pouvoir souverain consommé à l'aide de la ruse, les attentats commis dans les maisons ou sur les ch mins publics, les violences sur les femmes enceintes, les malades et les marchands, le vol, le meurtre, l'incendie, la désobéissance au tribunal secret. La citation était écrite sur une large feuille de parchemin à laquelle pendait huit sceaux, celui de six Francs-juges, celui du franc-comte et celui du tribunal. L'huissier du tribunal altachait clandestinement la citation à la maison de l'accusé, ou dans son voisinage, et sommait le premier passant d'en informer celui qu'elle concernait. Si celui-ci répondait à la citation, il se rendait, trois quarts d'heure avant minuit, sur une place qui lui avait été indiquée, à laquelle aboutissaient au moins quatre chemins; là il trouvait un Franc-juge qui lui bandait les yeux, et après l'avoir désorienté, le conduisait au tribunal. Présent ou contumace, si la sentence de mort était prononcée contre lui, le franc-comte jetait une corde ou une branche de saule au milieu de l'audience, et les juges crachaient dessus. Dès ce moment on procédait à l'exécution du condamné, ou l'on envoyait à sa poursuite des Francs-juges avec ordre de le mettre à mort partout où ils le rencontreraient. On comprend combien ce tribunal était redoutable; aussi a-t-il fait la terreur de l'Allemagne jusque vers la fin du xvir siècle. Ceux qui parvena ent à surprendre les secrets du tribunal ou de l'association, étaient condamnés à être palmondés, c'est-àdire qu'on leur passait au cou une branche de chêne, on leur bandait les yeux et on les jetait pendant neuf jours dans un cachot obscur ce temps écoulé, on les amenait devant le tribunal, où ils étaient étranglés avec sept mains. Si un profane venait à s'introduire par curiosité dans l'assemblée des Francs-juges, on lu atlachait les mains et les pieds avec une corde et on le pendait ainsi à un arbre. Le Franc-juge qui favorisait la fuite d'un condamné, par cette formule bien comprise de tous: «On mange ailleurs d'aussi bon pain qu'ici, » était consideré comme traître, et pendu sept pieds plus haut qu'un malfaiteur ordinaire.

Cette association, plutôt civile que religieuse, subsiste encore; mais elle n'a plus de séances secrètes, et se contente de juger les affaires de simple police et de délimitations de propriétés.

FRANKISTES, partisans de Jacques-Joseph Franc, juif converti au christianisme, ou plutôt baptisé. Ce fanatique, qui parut à Lemberg, vers le milieu du siècle dernier,

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