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19. Vestra enim obedientia in omnem locum divul

gata est. Gaudeo igitur in vobis: sed volo vos sapientes esse in bono, et simplices in malo.

20. Deus autem pacis conterat Satanam sub pedibus vestris velociter. Gratia Domini nostri Jesus Christi vobiscum.

21. Salutat vos Timotheus, adjutor meus, et Lucius, et Jason, et Sosipater, cognati mei.

22. Saluto vos ego Tertius, qui scripsi epistolam in Domino.

23. Salutat vos Caius, hospes meus, et universa Ecclesia. Salutat vos Erastus, arcarius civitatis, et Quartus frater.

24 Gratia Domini nostri Jesu Christi cum omnibus vobis. Amen.

25. Ei autem, qui potens est vos confirmare juxta Evangelium meum, et prædicationem Jesu Christi, secundùm revelationem mysterii temporibus æternis taciti ;

26. (Quod nunc patefactum est per Scripturas Prophetarum, secundùm præceptum æterni Dei, ad obeditionem fidei) in cunctis Gentibus cogniti.

27. Soli sapienti Deo, per Jesum Christum, cui honor et gloria in sæcula sæculorum. Amen.

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AD ROMANOS. 19. Votre obéissance a été connue en tout lieu; et je m'en réjouis pour vous. Mais je désire que vous soyez sages dans le bien et simples

dans le mal.

20. Que le Dieu de paix terrasse promptement Satan sous vos pieds. Que la gràce de notre Seigneur JésusChrist soit avec vous.

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24. Que la grâce de notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen.

25. A Celui qui est toutpuissant pour vous affermir selon l'Evangile et la doctrine qu'a prêchée JésusChrist, suivant la révélation du mystère, qui, étant demeuré caché dans tous les siècles passés,

26. A été découvert maintenant par les oracles des Prophètes, selon l'ordre du Dieu éternel, est venu à la connaissance de toutes les nations pour les faire obéir les faire obéir à la foi,

27. A Dieu, seul sage, honneur et gloire par JésusChrist dans les siècles des siècles. Amen.

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22. Terlius (nom propre), quelquesuns le confondent avec Silas dont il est souvent parlé dans les Actes. Ces deux noms signifient également troisième. Silas, en hébreux, Tertius, en latin.

23. Caïus, celui à qui saint Jean écrivit sa 3e lettre (S. Tho.); le grec: Mon hồle et celui de toute l'Eglise. - Erasle, trésorier de Corinthe, plus tard évêque de Macédoine, martyr, 26 juillet. Quarlus, sa fête est le 3 novembre. - Frater, chrétien, ou frère d'Eraste ou de Tertius.

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25. Ei aulem, je rends grâces à celui qui... ou, gloire par J.-C. (27) au Dieu seul sage qui est tout... Evangelium, dans la foi qu'annonce l'Evangile que je prêche. Prædicationem, que J.-C." a d'abord annoncé lui-même (S. Chrys. Theod.), et confié ensuite à ses Apôtres.

- Mysterium, le mystère de la conversion des Gentils inconnu avant J.-C., ou, l'Evangile lui-même.

26. Patefactum, prédit par les Prophètes, il n'avait pas été compris; les Apôtres l'ont fait connaître, montrant qu'il était renfermé dans les saintes Ecritures.

Præceptum, nous le prêchons par l'ordre de Dieu, ou, ce mystère était caché par un secret dessein de Dieu.

27. Cui, ce mot est inutile. '- Sæcula sæculorum: les Hébreux, au lieu d'ajouter un adjectif, répètent le nom ; dans les siècles infinis.

FINIS EPISTOLÆ AD ROMANOS.

SUR LA

PREMIÈRE ÉPITRE DE S. PAUL

AUX CORINTHIENS.

Corinthe, située sur l'isthme de ce nom, entre la mer Egée (Archipel) et la mer Ionienne, était la capitale de l'Achaïe, aujourd'hui la Morée. Cette ville, célèbre dens l'antiquité par la prospérité de son commerce que favorisait son heureuse situation, par ses richesses et la mollesse de ses habitants devenue proverbiale, avait eu le bonheur d'être convertie à la foi par les prédications de saint Paul (I. ad Cor. 4. 5.). Ce grand Apôtre y vint fixer son séjour après avoir quitté Athènes (52. J.-C.) (Act. 18. 1. 2.); il demeura dix-huit mois chez le Juif Aquila, travaillant comme lui à faire des tentes et disputant avec les Juifs dans leurs synagogues, les jours de Sabbat. Mais loin d'en être favorablement écouté, il ne recevait de leur part que persécution et querelle; aussi se tourna-t-il vers les Gentils qui recurent avec ardeur la parole de vie. Le Seigneur Jésus (Act. 18-9.) se fit voir à lui pour l'encourager et le fortifier contre l'animosité des Juifs. Saint Paul crut enfin devoir céder à l'orage et sortir de Corinthe, en secouant sur ses ennemis la poussière de

ses vêtements.

Tandis que (Act. 19.), prenant sa route par Ephèse, il parcourait les provinces de la HauteAsie, Apollon vint prècher à Corinthe, et saint Pierre lui-même, ou plutôt quelques

uns de ses disciples y vinrent aussi annoncer l'Evangile. Les Corinthiens, habitués à la distinction des sectes philosophiques, pensant que la doctrine évangélique tirait aussi un nouveau lustre de la dignité de celui qui l'annonçait (I. ad Cor. 1. 12.), se glorifiaient d'avoir reçu la foi de Céphas, d'Apollon ou de Paul, et s'élevaient au-dessus de leurs frères, selon qu'ils croyaient plus glorieux pour eux d'appartenir à l'un de ces Apôtres. D'autre part, les impudicités dont ils étaient chaque jour les témoins, et dans lesquelles ils s'étaient plongés avant leur conversion, n'avaient point entièrement disparu du milieu d'eux, au point même qu'un chrétien vivait publiquement avec la femme de son père. En outre, divers abus s'étaient glissés dans les agapes, ou repas de charité pris en commun dans les églises, avant la réception de l'Eucharistie.

Saint Paul (16. 17.), instruit de ces désordres par Fortunat, Stephanas et Achaïque, écrivit cette première Epître l'an de Jésus-Christ 56 ou 57.

L'Apôtre ne se borne point à les reprendre de ces abus; il résout encore diverses questions qu'on lui avait proposées, et finit par réfuter les erreurs qu'avaient semées les faux apôtres, ainsi que les calomnies qu'ils ne cessaient de répandre sur sa conduite.

SUR LA

DEUXIÈME ÉPITRE DE S. PAUL

AUX CORINTHIENS.

Inquiet de l'effet qu'avait produit sa première lettre, saint Paul envoya Tite à Corinthe pour en avoir des nouvelles. Ce disciple y fut reçu avec de grandes marques de respect et de crainte. Excités par les reproches du grand Apôtre, effrayés de ses menaces et jaloux de mériter son affection, les Corinthiens s'étaient hâtés de se séparer de l'incestueux et de montrer dans leur conduite plus de zèle et d'ardeur pour le bien.

Cependant saint Paul, obligé de sortir d'Ephèse (Act. 19. 23.), au sujet de la sédition excitée par Démétrius, s'en vint à Troade, sur l'Hellespont, où il espérait rencontrer Tite; mais ce ne fut qu'en Macédoine que ce disciple vint le trouver, et lui apprit le bon succès qu'avait eu sa première Epître. Toutefois, malgré leurs bonnes dispositions et leur repentir sincère, les Corinthiens n'étaient plus dans cette simplicité première et cette innocence de mœurs où les avait laissés saint Paul après leur conversion. Plusieurs d'entre eux ne s'étaient pas entièrement corrigés de leurs coupables habitudes (2. ad Cor. 12. 21.); de

plus, des docteurs Juifs, ennemis de l'Apôtre, avaient semé dans leurs esprits de grossières erreurs, et, représentant saint Paul comme un homme sans mission, comme un destructeur de la loi de Moïse, avaient réussi à diminuer dans le cœur des Corinthiens l'estime et l'affection qu'ils avaient eues jusque-là pour celui qui était leur gloire et leur père.

A cette nouvelle, saint Paul leur adressa cette seconde Epître, où il prend à tâche, après les avoir consolés de la peine qu'il leur a causée dans sa première lettre: 1o de relever son ministère contre les calomnies des faux docteurs, rappelant les faveurs singu lières, les grâces extraordinaires dont Dieu a daigné l'honorer; 2o de montrer l'amour sincère qu'il a toujours eu pour les Corinthiens, les peines, les travaux et les privations qu'il a endurés pour ne leur être point à charge; 3o de les exhorter à réunir les aumônes qu'ils avaient préparées pour les frères de la Judée.

C'est de la Macédoine, et probablement de Philippes, que fut écrite cette seconde lettre, environ six mois après la première, 57-58.

B. PAULI APOSTOLI

AD CORINTHIOS PRIMA.

CAPUT I.

1. Salutation. 3. Actions de grâces à Dieu pour les biens surnaturels accordés aux Corinthieus. 10. Saint Paul les reprend de leur vanité et de leurs divisions au sujet de ceux qui leur ont annoncé la foi. 17. Car la vertu de la croix de JésusChrist ne consiste point dans la sagesse humaine, 23. pour qui elle est mème scandale et folie; 26. Aussi Dieu n'a choisi que les faibles et les ignorants, pour confondre les sages, 31.

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2. Ecclesiæ, à la société chrétienne. Dei, parce qu'elle vient de Dieu, tend à Dieu, vit spirituellement en Dieu. (Piq.) Vocalis... appelés à la sainteté, sanctifiés par la grace. Sanctificalis in Christo, par la foi, les souffrances, les sacrements de J.-C. (S. Thom.)- Omnibus, il n'écrit donc pas aux seuls Corinthiens. -Loco ipsorum, quelque part qu'ils soient.

Nostro, à ceux qui sont à Jérusalem. (Gag.) Le grec peut s'entendre de J.-C. leur Seigneur et le nôtre (nostri).

3. Si saint Paul ne nomme pas le SaintEsprit, c'est parce qu'il est compris dans le Père et le Fils, et que tout don nous vient par lui. (S. Thom.)

4. In gratia, ob gratiam (Comin.), à cause de la.... In Christo, per Christum (Cornel.), dans l'Eglise de J.-C. (Piq.)

5. Vous possédiez auparavant les richesses temporelles, vous avez acquis les richesses spirituelles. (Piq.) - In verbo,

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