Discours sur l'origine et les fondemens de l'inegalité parmi les hommesMarc Michel Rey, 1755 - 262 Seiten |
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... Auteurs qui en ont traité . Parmi les plus graves Ecrivains , à peine en trouve - t - on deux qui foient du même avis fur ce point . Sans parler des Anciens Philofo- phes qui femblent avoir pris à tâche de fe contredire PREFACE . xxxvij.
... Auteurs qui en ont traité . Parmi les plus graves Ecrivains , à peine en trouve - t - on deux qui foient du même avis fur ce point . Sans parler des Anciens Philofo- phes qui femblent avoir pris à tâche de fe contredire PREFACE . xxxvij.
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... Sans parler de la tendreffe des Meres pour leurs petits , & des périls qu'el- Ïes bravent , pour les en garantir , on obferve tous les jours la répug- nance qu'ont les Chevaux à fouler aux pieds un Corps vivant ; Un ani- mal ne paffe ...
... Sans parler de la tendreffe des Meres pour leurs petits , & des périls qu'el- Ïes bravent , pour les en garantir , on obferve tous les jours la répug- nance qu'ont les Chevaux à fouler aux pieds un Corps vivant ; Un ani- mal ne paffe ...
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... que toutes les autres paffions , n'a acquis que dans la fociété cette ardeur im- pétueuse qui le rend fi fouvent fu- neste aux hommes , & il est d'autant plus ridicule de reprfénter les Sau vages comme s'entr'égorgeant sans 58 DISCOURS .
... que toutes les autres paffions , n'a acquis que dans la fociété cette ardeur im- pétueuse qui le rend fi fouvent fu- neste aux hommes , & il est d'autant plus ridicule de reprfénter les Sau vages comme s'entr'égorgeant sans 58 DISCOURS .
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... sans ceffe pour affouvir leur brutalité , que cette opinion eft directement contraire à l'expérience , & que les Caraibes , celui de tous les Peuples exiftans , qui jufqu'ici s'eft écarté le moins de l'état de Nature , font pré ...
... sans ceffe pour affouvir leur brutalité , que cette opinion eft directement contraire à l'expérience , & que les Caraibes , celui de tous les Peuples exiftans , qui jufqu'ici s'eft écarté le moins de l'état de Nature , font pré ...
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... Sans prolonger inutilement ces : détails , chacun doit voir que les liens de la fervitude n'étant formés que de la dépendance mutuelle des hommes & des befoins reciproques qui les uniffent , il eft impoffible d'affervir un homme fans l ...
... Sans prolonger inutilement ces : détails , chacun doit voir que les liens de la fervitude n'étant formés que de la dépendance mutuelle des hommes & des befoins reciproques qui les uniffent , il eft impoffible d'affervir un homme fans l ...
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affez aifé ainfi ajoûte alimens animaux auffi auroit avoient avoit ayent befoin Bête bufte c'eft C'eſt caufe chofes Citoyens conféquent confervation confidérer conftitution connoiffances connoître défirer déja Difcours diftinguer diverfes efpéce efprit Enfans eſt état étoient étoit Etre euffent fages falut fans ceffe faudroit favoir fecours fecret felon femblables femble femelle fenfible fens fentiment feroient feroit fervir feul fimple fituation foible foient foin foit fonger font force forte fous fouvent Frugivores fubfiftance fujet funeftes fuppofer galité hommes Hottentots idées J'aurois jufqu'à l'autre l'efpéce humaine l'efprit l'état de Nature l'homme Sauvage l'inégalité l'ufage laiffer Loix long-tems lumiéres Magiftrats mâle Mandrills maniére de vivre maux ment mifére n'eft n'eſt naturelle néceffaire néceffité obfervations Otanés pable paffions penfer perfonne Peuples Philofophes Phyfique plufieurs Pongos pouvoient pouvoir prefque premiére proye puiffe raifon refpectables refte richeffe robufte Société Sparte tems tion toyens univerfelle vûe دو
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Seite 5 - La religion nous ordonne de croire que, Dieu lui-même ayant tiré les hommes de l'état de nature immédiatement après la création, ils sont inégaux parce qu'il a voulu qu'ils le fussent...
Seite 95 - ... les rapines. Les riches de leur côté connurent à peine le plaisir de dominer, qu'ils dédaignèrent bientôt tous les autres ; et , se servant de leurs anciens esclaves pour en soumettre de nouveaux , ils ne songèrent...
Seite 47 - N'allons pas surtout conclure avec Hobbes que, pour n'avoir aucune idée de la bonté, l'homme soit naturellement méchant...
Seite 81 - Chacun commença à regarder les autres et à vouloir être regardé soi-même, et l'estime publique eut un prix. Celui qui chantait ou dansait le mieux; le plus beau, le plus fort, le plus adroit ou le plus éloquent devint le plus considéré, et ce fut là le premier pas vers l'inégalité, et vers le vice en même temps...
Seite 143 - ... il s'ensuit que la couche de terre végétale d'un pays habité doit toujours diminuer et devenir enfin comme le terrain de l'Arabie pétrée, et comme celui de tant d'autres...
Seite 90 - C'est le seul travail qui, donnant droit au cultivateur sur le produit de la terre qu'il a labourée, lui en donne par conséquent sur le fonds, au moins jusqu'à la récolte, et ainsi d'année en année ; ce qui, faisant une possession continue, se transforme aisément en propriété.
Seite 38 - ... difficile à pratiquer pour des hommes dont les organes greffiers n'avoient encore aucun exercice , & plus difficile encore à concevoir en ellemême, puifque cet accord unanime dut être motivé, & que la .parole paroît avoir été fort sjîéceffaire pour établir l'ufage de la parole.
Seite 26 - Note 1 1 * ) les feuls biens qu'il connoiflè dans l'univers, font la nourriture , une femelle & le repos; les feuls maux qu'il craigne, font la douleur & la faim. Je dis la douleur , & non la mort ; car jamais l'animal ne faura ce que c'eft que mourir ; & la...
Seite 3 - De marquer dans le progrès des choses le moment où le droit succédant à la violence, la nature fut soumise à la loi ; d'expliquer par quel enchaînement de prodiges le fort put se résoudre à servir le faible, et le peuple à acheter un repos en idée au prix d'une félicité réelle. Les...
Seite 84 - ... et qu'il n'en a dû sortir que par quelque funeste hasard, qui, pour l'utilité commune, eût dû ne jamais arriver.