Vergleichung der Rechts- und Staatstheorien des B. Spinoza und des Th. Hobbes: nebst Betrachtungen über d. Verhältniss zwischen d. Staate u. d. KircheOsiander, 1842 - 153 Seiten |
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Beliebte Passagen
Seite 134 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Seite 134 - Quant aux dogmes négatifs, je les borne à un seul, c'est l'intolérance : elle rentre dans les cultes que nous avons exclus. Ceux qui distinguent l'intolérance civile et l'intolérance théologique se trompent, à mon avis. Ces deux intolérances sont inséparables.
Seite 129 - Reste donc la religion de l'homme ou le christianisme, non pas celui d'aujourd'hui, mais celui de l'Évangile, qui en est tout à fait différent. Par cette religion sainte, sublime, véritable, les hommes, enfants du même Dieu, se reconnaissent tous pour frères, et la société qui les unit ne se dissout pas même à la mort.
Seite 134 - Il est impossible de vivre en paix avec des gens qu'on croit damnés ; les aimer serait haïr Dieu qui les punit; il faut absolument qu'on les ramène ou qu'on les tourmente. Partout où l'intolérance théologique est admise, il est impossible qu'elle n'ait pas quelque effet civil ; et sitôt qu'elle en a, le Souverain n'est plus Souverain, même au temporel : dès lors les Prêtres sont les vrais maîtres, les Rois ne sont que leurs officiers.
Seite 134 - Les dogmes de la religion civile doivent être simples, en petit nombre, énoncés avec précision, sans explications ni commentaires. L'existence de la Divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois : voilà les dogmes positifs...
Seite 130 - Le christianisme est une religion toute spirituelle, occupée uniquement des choses du ciel : la patrie du chrétien n'est pas de ce monde. Il fait son devoir, il est vrai; mais il le fait avec une profonde indifférence sur le bon ou mauvais succès de ses soins. Pourvu qu'il n'ait rien à se reprocher, peu lui importe que tout aille bien ou mal ici-bas.
Seite 129 - ... la religion de l'homme, et celle du citoyen. La première, sans temples, sans autels, sans rites, bornée au culte purement intérieur du Dieu suprême et aux devoirs éternels de la morale , est la pure et simple religion de l'évangile, le vrai théisme, et ce qu'on peut appeler le droit divin naturel.
Seite 31 - Reipublicae malum excogitari potest, quam quod viri honesti, quia diversa sentiunt, et simulare nesciunt, tanquam improbi in exilium mittantur? quid, inquam, magis perniciosum, quam quod homines, ob nullum scelus...