Bibliothèque Latine-Française, Band 1

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C. L. F. Pancoucke, 1835
 

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Seite 324 - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte , j'en murmure : L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche ; Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Seite 322 - C'est pourquoi nous dirons en langage rimé Que l'empire flottant en demeura charmé. Cent tritons la suivant jusqu'au port de Cythère, Par leurs divers emplois s'efforcent de lui plaire. L'un nage à l'entour d'elle, et l'autre au fond des eaux Lui cherche du corail et des trésors nouveaux. L'un lui tient un miroir fait de cristal de roche; Aux rayons du soleil l'autre en défend l'approche.
Seite 324 - Les autres dieux à ce dieu font la cour, Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme. Des jeunes cœurs c'est le suprême bien : Aimez, aimez; tout le reste n'est rien. Sans cet amour, tant d'objets ravissants...
Seite 289 - ... jour après moi. Plus je te ferai souffrir, moins tu me voudras quitter ; non, tu ne t'en iras pas, quand je te jetterais des pierres, ayant éprouvé que c'est de la douceur de mon baume. Tu nourriras ta blessure ; toujours requérant médecine, jamais ne voudras guérison. Qu'as-tu à rire ? Sais-tu bien que je fais cuisine d'hommes ? Qu'autant que j'en prends, je les écorche comme beaux petits lapins, les désosse, les fricasse, n'épargnant foie, ni courée ? - Je te crois, lui répondis-je...
Seite 316 - Elle est plus belle que les deux autres , parce que l'âme est supérieure à la liberté et plus noble que la chair. Vénus, qui est l'amour des plaisirs sensuels, lui porte envie et lui envoie Cupidon, c'est-à-dire la concupiscence, pour la perdre. Mais, parce que la concupiscence peut avoir pour objet le bien et le mal, ce Cupidon ou concupiscence vient à aimer Psyché, qui est l'âme, et s'unit intimement avec elle.
Seite 296 - ... se lève en pieds ; et après s'être un peu soignée : Voyons , dit-elle , si tu es champion à l'épreuve en toutes joutes, et combats jusques à outrance. Puis tombant à genoux sur le lit : Ce n'était que jeu tout à l'heure ce que nous faisions , et .pour rompre quelque lance, il ne vaudrait pas la peine d'entrer en champ clos. Maintenant nous allons combattre à fer émoulu...
Seite xcviii - Mais pour nous l'éloignement des temps y ajoute un autre intérêt. Comme monument des mœurs antiques , nous avons vraiment peu de livres aussi curieux que celui-ci. On y trouve des notions sur la vie privée des anciens , que chercheraient vainement ailleurs ceux qui se plaisent à cette étude. Voilà par où de tels écrits se recommandent aux savants.
Seite ix - On y représentait les plus beaux ouvrages dramatiques de l'ancienne Rome, et les meilleures imitations de la tragédie grecque. Les comédies que l'Africain Térence , esclave en Italie, avait fait admirer des Romains, étaient maintenant applaudies dans sa patrie, devenue romaine par la langue et les mœurs.
Seite 289 - D'entrée, je l'aborde et lui dis : Oh, que doucement tu remues, gentille Palestre, tes fesses ensemble et ta poêle ! Que telle cuisine est friande , et heureux qui peut tremper un doigt en ta sauce. Elle (car c'était la plus frisque et gente petite femelle ! ) me repart de bonne grâce : Fuis, jeune homme , si tu es sage , et si tu veux vivre ; ma poêle est ardente et mon brouet bouillant ; que si tu y touches tant seulement, jamais ne guériras de la brûlure.
Seite 2 - Nilotici calami inscriptam non spreveris inspicere. figuras fortunasque hominum in alias imagines conversas et in se rursum mutuo nexu refectas, ut mireris, exordior.

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