EXOMOLOGESI. Ce mot signifie en grec confession (εouoMoynos); Salvien s'en est déjà servi au 1er livre de l'Avarice, page 164.
« Is actus qui magis græcæ vocabulo exprimitur et fre« quentatur, exomologesis est, qua delictum Domino nostrum «< confitemur, non quidem ut ignaro, sed quatenus satisfactio << confessione disponitur, confessione pœnitentia nascitur et << humilificandi hominis disciplina est, conversationem injun« gens misericordiæ illicem. De ipso quoque habitu atque victu mandat, sacco et cineri incubare, corpus sordibus obscu<«< rare, animum mororibus dejicere. >> Tertull. De Pœnitentia. 9.
VALE, MI SALONI, DECUS NOSTRUM ATQUE SUBSIDIUM. Salvien s'est déjà servi de cette formule, dans le courant de sa lettre; il la répète parce que c'était un usage alors assez ordinaire, comme le fait observer le P. Sirmond, dans ses notes sur Ennodius, et comme on le voit par Sidoine, Fauste, Ruricius et autres.
« Les premiers Pères qui se sont servis de la version latine « de la Bible de saint Jérôme, sont: Salvien, Eucher, évêque « de Lyon, Prosper de Guienne, Pierre de Ravenne, sur« nommé Chrysologue, et quelques autres. » Bibliothèque choisie de Colomies, pag. 139, édit. de 1731.
montrent en toute chose plus vicieux que les Barbares. ples les plus favorisés du ciel sont aussi les plus coupables.—L'Aqui-
taine. L'Espagne. — L'Afrique.
Ces régions, à cause de leurs crimes, ont été livrées aux ennemis les plus faibles. Déborde- mens des Africains. — Tableau de Carthage. — Désordres publics. Indifférence des prêtres et des magistrats à les réprimer. — Mo- dération et chasteté des Vvandales.
Maximes abominables de So-
Il ne faut jamais flatter les pécheurs. — Nier la Providence, c'est blas- phémer contre Dieu. Nos adversités sont une preuve de la Pro- vidence. Nos crimes sont la cause de nos maux. On a fait en Afrique un coupable mélange du Christianisme et du Paganisme. --- Mépriser les hommes de bien, c'est outrager Dieu lui-même. - fujures faites aux prêtres et aux religieux.--- Les malheurs des Afri- cains sont les châtimens de leur impiété.
page 123 Maux que l'Avarice cause à l'Église de J.-C. Parallèle des premiers Chrétiens et des Chrétiens dégénérés. ---Les richesses rendent l'ame captive. On est avare sans avoir des richesses, quand on est do- miné par le désir d'en avoir. --- La tendresse paternelle ne saurait autoriser l'avarice. - En quoi consiste la vraie tendresse paternelle. --- Deux sortes de trésors, l'un qui regarde les pères, et l'autre les enfans. Origine des richesses, but des richesses. Nous avons tout reçu de Dieu, nous devons tout rapporter à sa gloire. — De tous les pécheurs, les avares sont les plus criminels. - On est coupable de se choisir un hérétier vicieux. Un mauvais usage rend criminelles des richesses innocentes en elles-mêmes.-Les au- mônes faites à la mort sont inutiles sans la conversion du cœur. Causes de la joie du pénitent qui recouvre la santé de l'ame, et du malade qui a recouvré celle du corps. Ce que doit faire un pé- cheur nouvellement converti. Les moyens de conversion devien nent presque impossibles à la mort. - L'aumône est alors la seule Manière dont il faut la faire. - Faut-il tout donner?
- La satisfaction doit être proportionnée aux fautes.
Les justes sont dans l'obligation de faire
Résumé du livre précédent. l'aumône, eux aussi. Motifs qui doivent les y porter. faits généraux de Dieu deviennent particuliers pour chacun des hommes.--Parce qu'on est moins criminel que d'autres, il ne faut pas dire qu'on est juste. — L'aumône doit accompagner les autres vertus dans ceux qui veulent être parfaits. — Il en coûte plus sous l'Évan- gile pour être parfait, qu'il n'en coûtait sous la loi. - Devoirs des Chrétiens sous l'Évangile. — Devoirs d'une véritable veuve. -De- voirs des Vierges. Devoirs des Prêtres.
Différens motifs qui doivent animer le juste et le pécheur. — Avantages de l'aumône. - La foi semble éteinte en un grand nombre de personnes. Vains prétextes des gens de bien pour conserver leurs richesses. Les avares sont à eux-mêmes leurs plus cruels ennemis.
Dessein de l'auteur dans ce livre.
page 247 Objection contre le devoir de l'aumône; réponse. Ceux qui n'ayant point d'enfans, se dispen- sent de faire l'aumône, sont inexcusables. L'ame au tribunal de Dieu. Nous devons préférer le salut à toute autre chose. — C'est être cruel, que d'être avare envers des enfans, parce qu'ils sont dans l'état religieux. Suites funestes de l'inégalité de partage entre les enfans. Laisser les revenus à ses enfans, et leur ôter le fond, parce qu'ils sont de l'Église, c'est une injustice. Excuses frivoles et inutiles. Les exemples des saints doivent nous porter à tout donner pour le salut. — Il faut faire l'aumône pendant que l'on est dans ce monde. -Lazare et le mauvais Riche. Excès où l'on se porte pour enrichir des héritiers. —Une vanité ridicule devient le motif de beaucoup de testamens. Ne pas assurer son salut par de bonnes œuvres, c'est manquer de foi. L'aumône et le détache- ment des biens de la terre, indispensables pour les riches. - Sou- vent l'aumône est l'unique ressource qui nous reste à la mort. Dieu, par ses exhortations, prend soin de notre salut, et nous le né- gligeons. Il n'y a que mauvaise foi dans les témoignages d'amitié que les riches reçoivent à l'heure de la mort.
Il faut mépriser l'approbation des impies, et ne chercher que celle des justes. On doit toujours agir dans la vue de plaire à Dien. — Les justes et les pécheurs ont un égal besoin definir leur vie par de bon- Dans tous les temps nous devons préférer Dieu à toutes choses. - C'est le mépriser que de commettre un péché. Plus on a reçu de bienfaits de lui, plus on est obligé de faire l'au- mine. Jésus-Christ souffre dans la personne des pauvres.
sera traité en l'autre vie, comme on aura traité le Christ en celle-ci. Dieu oubliera
- Injustice de ceux qui ne font pas l'aumône.
dans le siècle futur ceux qui l'oublient au siècle présent. — Nous devons obéir à la loi, et ne pas nous plaindre de sa sévérité.
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