Histoire de France: depuis l'établissement de la monarchie franc̜oise dans les Gaules, Band 14Chez les Libraires associés, 1756 |
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affemblées affez affure ainfi auffi auroit avoient avoit Bullion cardinal de Richelieu Cazal château commiffaires comte de Soiffons confeil confentement confidérable déclaration deffein déja devoit dinal duc d'Epernon duc d'Orléans duc de Lorraine duc de Montmorency duc de Savoye Efpagnols enfuite ennemis envoya Eſpagnols étoient étoit eût faifoit falloit fans favoir fe rendre fe retirer fe trouva feconde fecours feroient feroit fervice fervir feul fiége fieur figné foit foldats fomme fon armée fon frere fous François fuivi fujet fût garde des fceaux garnifon grace Hift jufques l'archevêque l'armée l'électeur l'empereur laiffer lettre lorfqu'il lorfque maifon Majefté maréchal de Marillac maréchal de Schomberg marquis Mém mille hommes miniftre Monfieur n'avoit n'étoient n'étoit officiers ordre paffer parlement perfonne perfuadé plufieurs pouvoit préfent préfident prife prifonniers prince princeffe propofa Puylaurens réfolu refte reine réponſe Schomberg ſes Suede Suédois Treves troupes Valette Valſtein venoit Ville-aux-Clercs vouloit
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Seite 109 - Majesté y est d'autant plus obligce, que je me sournois à tel [3o janvier i63i ] et lui dit : «Vous trouverez bien « étrange ce qui m'amène ici. Tandis que j'ai pensé « que vous me serviriez , je vous ai bien voulu aimer. « Maintenant je vois que vous manquez à tout ce que «- vous m'avez promis ; je viens vous retirer la parole « que je vous ai donnée de vous affectionner.
Seite 72 - ... commandait ce jour-là ; il attendait avec impatience la nouvelle de la disgrâce du cardinal, déjà annoncée par son frère. Le maréchal de Schomberg ouvrit les dépèches ; les premiers mots qui frappèrent ses yeux furent ceux-ci, écrits de la main même du roi : « Mon cousin, vous ne manquerez pas d'arrêter le maréchal de Marillac ; il y va du bien de mon service et de votre justification. » Le maréchal était fort embarrassé; une grande partie des troupes étaient venues avec Marillac...
Seite 50 - Bellegarde les porta longtemps entre sa peau et sa chemise, pour marque qu'elles lui touchoient au cœur, et pour assurance à ceux qui les avoient faites qu'il ne les perdroit qu'avec la vie. Jamais faction ne fut plus forte en un Etat ; il seroit plus aisé de rapporter ceux qui n'y trempoient pas, que ceux qui s'y étoient engagés. Et ce qui augmenta la merveille de votre conduite dans cette occasion est que, recherchant moi-même mon éloignement pour plaire à la Reine...
Seite 621 - Richelieu, les ongles si courts à ceux dont on a lieu de se garder, que leur mauvaise volonté sera inutile... Je me suis perdu chez la reine pour ne pas défaire les cabales en leur naissance. Si l'on veut se sauver, il faut prendre le contre-pied. Il vaut mieux, pour une telle fin, faire trop que trop peu. Par...
Seite 356 - ... inviolable. Le châtiment du duc de Montmorency, qui ne se pouvoit omettre sans ouvrir la porte à toutes sortes de rébellions dangereuses en tout temps , et particulièrement en celui auquel un héritier présomptif de la Couronne se rendoit, par mauvais conseil, chef de ceux qui se séparoient de leur devoir , fit voir à tout le monde que votre fermeté égaloit votre prudence. Cette punition fit voir aussi que vos serviteurs préféroient les intérêts publics aux leurs particuliers, puisqu'ils...
Seite 629 - ... n'eurent aucun effet, et ne persuadèrent que le duc de Parme , lequel étant d'une race qui avoit bien servi les rois d'Espagne , au lieu de reconnoissance n'en recevoit que de mauvais traitemens ; et même, quoique dans les guerres de Mantoue et de Montferrat il eût tenu le parti des Espagnols, le duc de Feria, gouverneur de Milan , prévoyant la guerre entre les deux couronnes , envoya lui demander en otage la citadelle de Plaisance jusqu'à la paix : mais le duc voyant que s'il la donnoit...
Seite 383 - ... découvrir son mauvais procédé , qu'il ya lieu de soupçonner qu'au commencement de sa magistrature il avoit presque les mêmes intentions, que lorsqu'il la finit. Cependant cette première charge de la justice, à laquelle votre Majesté l'appela , contre son attente ; cent mille écus qu'il reçut de votre libéralité en une année; le- gouvernement d'une de vos provinces , qui sont des grâces assez extraordinaires pour un homme de sa profession, ne furent pas des considérations assez...
Seite 122 - ... lettre pour le Roi, auquel elle me commanda de dire qu'elle n'avoit point de plus forte passion que de lui plaire et de se conformer à sa volonté ; qu'elle le prioit de se souvenir qu'elle étoit sa mère ; qu'elle avoit essuyé beaucoup de peines et de travaux pour lui conserver son Etat; et enfin, qu'elle lui demandoit en grâce de ne point prendre les avis du cardinal de Richelieu dans les choses qui la...
Seite 259 - France, mort en i646. grâces , d'éviter le supplice qu'il mérita par son ingratitude et par ses mauvais déportemens. Les divers commandemens que le duc de Montmorency a eus de vos armées , bien qu'il fût encore jeune pour les mériter , la charge de maréchal de France , le libre accès que votre Majesté lui donnoit auprès de sa personne , et la familiarité qu'il avoit avec vos créatures , étoient des grâces et des priviléges assez grands pour l'empêcher de courir imprudemment à sa...
Seite 549 - ... les règles de la prudence ordinaire , et qu'il est quelquefois impossible de se garantir de certains maux , si l'on ne commet quelque chose à la fortune , ou , pour mieux dire , à la providence de Dieu , qui ne refuse guères son secours , lorsque notre sagesse épuisée ne peut nous en donner aucun.