Théâtre complet de Voltaire: avec notes, remarques et variantes ...

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Lebigre frères, 1834
 

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Seite 147 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rongie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé : Je pardonne à la main par qui Dieu m'a frappé.
Seite 266 - Chaque peuple, à son tour, a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre. Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Seite 148 - Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc! les vrais chrétiens auraient tant de vertu! Ah! la loi qui t'oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d'un Dieu même.
Seite 330 - Un soldat tel que moi peut justement prétendre A gouverner l'État quand il l'a su défendre. Le premier qui fut roi fut un soldat heureux ; Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux1.
Seite 266 - Le glaive et l'Alcoran, dans mes sanglantes mains, Imposeraient silence au reste des humains; Ma voix ferait sur eux les effets du tonnerre, Et je verrais leurs fronts attachés à la terre : Mais je te parle en homme, et sans rien déguiser; Je me sens assez grand pour ne pas t'abuser...
Seite 269 - L'intérêt est ton dieu, le mien est l'équité ; entre ces ennemis il n'est point de traité. Quel serait le ciment, réponds-moi, si tu l'oses, de l'horrible amitié qu'ici tu me proposes ? Réponds ; est-ce ton fils que mon bras te ravit ? Est-ce le sang des miens que ta main répandit ? Mahomet - Oui, ce sont tes fils même.
Seite 331 - Rendez donc l'héritage au fils d'un Héraclide. Ce dieu, dont vous seriez l'injuste successeur, Vengeur de tant d'états, n'en fut point ravisseur. Imitez sa justice ainsi que sa vaillance ; Défendez votre roi ; secourez l'innocence : Découvrez, rendez-moi ce fils que j'ai perdu, Et méritez sa mère à force de vertu ; Dans nos murs relevés rappelez votre maître : Alors jusques à vous je descendrais peut-être.
Seite 358 - Quoi! vos regards sur lui se tournent sans courroux? Vous tremblez à sa vue, et vos yeux s'attendrissent? Vous voulez me cacher les pleurs qui les remplissent?
Seite 327 - L'empire est à mon fils. Périsse la marâtre, Périsse le cœur dur, de soi-même idolâtre, Qui peut goûter en paix, dans le suprême rang, Le barbare plaisir d'hériter de son sang ! Si je n'ai plus de fils , que m'importe un empire?
Seite 330 - Ne m'a point préparée à ce comble d'audace. Sujet de mon époux, vous m'osez proposer De trahir sa mémoire et de vous épouser? Moi, j'irais de mon fils, du seul bien qui me reste, Déchirer avec vous l'héritage funeste?

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