De l'homme antédiluvien et de ses œuvresJung-Treuttel, 1860 - 99 Seiten |
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Seite 43 - ... que les instruments en silex sont l'œuvre des hommes ; Qu'ils ont été trouvés dans des terrains vierges; Qu'ils étaient joints à des débris de races éteintes ; Que cette période était une des dernières des temps géologiques et antérieure au temps où la surface de la terre avait reçu sa configuration actuelle.
Seite 9 - Enfin, sur ce que ces débris humains avaient pu échapper aux investigations des géologues et des riaturalistes eux--mêmes, parce que la différence de conformation qu'on remarque entre les individus fossiles et leurs analogues actuellement vivants, pouvait exister entre les hommes antédiluviens et ceux d'aujourd'hui : dès -lors qu'on avait pu les confondre avec d'autres mammifères; qu'ici les probabilités physiques, l'expérience présente et passée, la géologie comme l'histoire, enfin...
Seite 12 - Perthes, un obstacle plus grand que l'objection, que la critique, que la satire, que la persécution même : le dédain. On ne discuta plus le fait ; on ne prit même plus la peine de le nier ; on l'oublia.
Seite 51 - Gaudry, dans la séance du 3 octobre dernier, renfermait un paragraphe relatif aux haches en silex trouvées à Abbeville, dans lequel le nom et l'ouvrage de M. Boucher de Perthes étaient mentionnés, ainsi que la justice l'exigeait. La nécessité d'abréger, pour le compte-rendu, l'extrait de ce mémoire, l'a fait réduire à ce qui se rapportait à son objet principal, c'est-à-dire aux fouilles faites près d'Amiens. Le paragraphe relatif aux haches d'Abbeville a été omis comme étant moins...
Seite 53 - ... Motte-Piquet, 61-63; celle de M. Etienne Bielle, rue de Grenelle, 15. Elles sont creusées toutes deux, d'après M. Hébert, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Paris, qui eut l'extrême obligeance de les visiter avec moi, dans les bancs de sable et de gravier appartenant au diluviutn inférieur, et qui ne présentent aucune trace de bouleversement.
Seite 5 - J'étais bien jeune, lorsque cette pensée m'avait préoccupé pour la première fois. En 1805, me trouvant à Marseille chez M. Brack, beau-frère de Georges Cuvier et ami de mon père, j'allai visiter dans les environs une grotte, dite de Roland. Mon premier soin fut d'y chercher de ces os dont j'avais si souvent entendu parler par Cuvier. J'en rapportai, en effet, quelques échantillons. Etaient-ils fossiles? — Je ne saurais le dire. Plus tard, en 1810, je visitai une autre grotte, celle de...
Seite 58 - ... nous n'aurions ni nos villes, ni nos palais, ni ces chefs-d'œuvre qu'on y admire. Le premier qui frappa un caillou contre un autre pour en régulariser la forme, donnait le premier coup de ciseau qui a fait la Minerve et tous les marbres du Parthénon. Ainsi l'homme primitif a eu ses images, ses symboles et ses signes. Était-ce des traces qu'il dessinait sur le sable, ou des fragments de bois, de roche, d'os, auxquels il donnait une forme déterminée, ou qu'il choisissait parmi les pierres...
Seite 50 - Abbeville et faisant partie de la collection qu'il a formée depuis vingt ans, en vue d'établir l'existence de l'homme à une époque contemporaine de la formation des bancs diluviens de la Somme. De semblables objets, également trouvés par M. Boucher de Perthes, avaient déjà été présentés à l'Académie par M.
Seite 40 - Principes ofgeology, est à sa dixième édition, ne pouvait pas laisser passer cette question sans émettre son avis. Cet avis était pour moi d'une haute importance. Le 26 juillet 1859, il arriva à Amiens et le lendemain à Abbeville. Comme les savants qui l'avaient précédé, il reconnut l'ancienneté géologique des bancs, leur état vierge, la présence de l'éléphant fossile et celle des silex taillés. Il rendit compte de ce voyage dans un discours qui fut prononcé en septembre dernier...
Seite 13 - Je révélais un fait : il en découlait des conséquences neuves peut-êlre, mais ces conséquences je ne les avais pas faites. l,a vérité n'est l'œuvre de personne: elle a été créée avant nous, elle est aussi vieille que le monde ; souvent cherchée, mais plus souvent repoussée, on la trouve, mais on ne l'invente pas. Parfois aussi nous la cherchons mal, car ce n'est pas seulement dans les livres qu'elle réside : elle est partout, dans l'eau, dans l'air, sur la terre ; nous ne pouvons...