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En 1124, FONTAINE-JEAN, département du Loiret.
1124, Joux, département de Seine-et-Marne.
(1133, PONTAUT, département des Basses-Pyrénées.
1188, LE RIVET, département de la Gironde.
1144, LA NOE, département de l'Eure.
1161, CARBON-BLANC, département de la Gironde.
1167, SCELLIÈRES, département de l'Aube.

1130, SAINT-SULPICE, département de l'Ain.
1145, LA CHASSAGNE, département de l'Ain.
1155, Boxs, département de l'Ain.
1143, FALERE, en Italie.

1170, SAN SEBASTIANO, en Italie, près de Rome.

En 1133, QUINCY, département de l'Yonne.

{

1136, CHALIS, département de l'Oise.

1181, LA MERCI-DIEU, département de la Vienne. En 1136, LES ROCHES, département de la Nièvre. 1137, CERCAMP, département du Pas-de-Calais. 1130, L'ETOILE, département de la Vienne. 1141, Le PIN, département de la Vienne.

1145, TRIZAY, département de la Vendée.

1156, NOTRE-DAME DE RE, départ. de la Charente-Infér.
1144, L'ESTRÉE, département d'Eure-et-Loire.

1200, SAINT-MArtin de Viterbe, en Italie.

1200, HEGRES, en Hongrie.

1219, SAINTE-CROIX, en Hongrie.

1219, ZAM, en Hongrie.

1239, KIERS, en Hongrie.

T. 1, p. 59 et suiv..

BOURAS, Bonus radius. Cette abbaye fut fondée Cart. de Pont., le 8 septembre 1119, dans le Nivernais, ancien dio- iv. cèse d'Auxerre, près de Champlemy, à deux lieues de Varzy et huit de Nevers; c'est la première fille de

GONDOM, Gondonium, fille de Cadouin, ainsi nommée des bois qui l'environnaient, fut fondée en 1123, dans le diocèse d'Agen, à deux lieues de Castillonnès. Dans les derniers temps, il ne restait plus que l'église des anciens bâtimens.

FONTGUILLEM, Fons Guillelmi, fille de Gondom et petite-fille de Cadouin, ancien diocèse de Bazas, à deux lieues de cette ville, même distance de Casteljaloux, fut fondée en 1128. On y conservait deux chartes du temps de sa fondation, en faveur d'un certain nombre d'enfans qui devaient y être instruits. Cette abbaye avait embrassé la réforme, adoptée en 1666.

BONNEVAUX, Bona vallis, abbaye sortie de Cadoŭin, à deux lieues de Poitiers, batie dans un très. petit vallon, et entourée de bois. Elle doit sa fondation aux seigneurs de Mortemart, en 1124. Pierre, archevêque de Tarentaise, sortait de cette maison.

SAINT-MARCEL, de Sancto Marcello, colonie de Cadouin, dans le diocèse de Cahors, fondée en 1130, le 21 mars, jour de saint Benoît. L'église de l'abbaye servait de paroisse, et le curé était obligé par un concordat d'acquitter les fondations.

LA RHODE, de Rhodd, auparavant Ardorel, autre colonie de Cadouin, fondee le 21 mars 1155, par Cecile, vicomtesse de Bezieres, dans une affreuse solitude da diocèse de Castre. Le tombeau de cette bienfaitrice était encore, en 1788, devant la porte de l'eglise, dont il restait une aile. Cette donation

fut confirmée par le pape Innocent II, en 1138. Le premier abbé se nommait Foulques.

Au milieu du seizième siècle, toute cette abbaye fut victime d'un fanatisme dont l'histoire offre peu d'exemples. L'abbé d'Ardorel avait un proche parent séduit par l'hérésie de Calvin, qui venait souvent au monastère. Il arrive un jour entre dix et onze heures du soir, et frappe à la porte de l'abbaye. Le portier, frère convers, reconnaît sa voix, et lui demande ce qui l'amène si tard. Il répond qu'il va à Toulouse, qu'il marche la nuit pour éviter la chaleur, et qu'il désire se reposer en attendant quelques amis qui doivent se joindre à lui à Ardorel. Le frère va chercher les clefs dans l'appartement de l'abbé et le fait entrer. Comme il refuse de se coucher, ik le laisse dans une chambre et va se reposer. L'heure de matine arrive, ce malheureux introduit ses complices dans l'église, et à mesure que les moines. viennent au chœur, ils sont poignardés par ces fana-. tiques, et jetés, avec leur abbé, dans un puits qui subsiste encore; ensuite ils pillent la maison, et mettent le feu partout avant de se retirer. Un jeune religieux, qui était allé voir sa famille, reve-, nait de grand matin; saisi de frayeur à la vue de l'incendie et du vacarme qui régnait dans la maison, il court se réfugier à la grange de la Rhode, où deux de ses confrères, échappés au massacre, se joignent à lui. Pour se mettre en sûreté, ils bâtirent en cet endroit une maison, en forme de for-, teresse, composée de quatre pavillons, le cloître, au-dessous. La Rhode se trouvait du diocèse de Lavaur, et Ardorel du diocèse de Castre. Cependant les

religieux reconnurent toujours leur ancien diocèse. Ce funeste accident fit perdre à l'abbaye une partie de ses biens.

CLARIANE, Clariana, appelée aussi de Januariis,. ou de Jano, fille d'Ardorel, ou de la Rhode, fut fondée, en 1147, dans une partie de l'ancien Roussillon appartenant à l'Espagne..

FAIZE, Fasia, abbaye sortie de Cadoüin, et fondée en 1147, dans le diocèse de Bordeaux. Elle embrassa la réforme. En 1790 on y comptait sept religieux. Les revenus étaient de dix mille livres.

DALON, Dalonium, ancien diocèse de Limoges, à une lieue de Saint-Robert, était un couvent de solitaires ou ermites, vivant en communauté; on les appelait les Bons-Hommes. Ils élurent pour supérieur, en 1120, Gérard de Salis, un de leurs confrères, qui ne voulut accepter qu'à condition que la communauté se mettrait sous la conduite de l'abbé de Pontigny, et qu'elle adopterait la règle de Cîteaux. Tous les solitaires y consentirent. L'abbé de Pontigny accueillit leur demande, et confirma la nomination de Gérard, qui fut le premier abbé. La maison de Noailles donna à cette abbaye beaucoup de biens, que ses descendans lui reprirent. Le chœur et le sanctuaire, restés seuls de l'ancienne église, annonçaient que c'était un beau monument, et que, dans le principe, l'abbaye était considérable. Elle fut mère de six maisons, et d'une septième, qui est sa petitefille. On y conservait un ancien et magnifique Cartulaire en parchemin, très-bien écrit et orné de trèsbelles vignettes en or.

BONLIEU, Bonus locus, fille de Dalon, à deux lieues de Chénerailles et à quatre d'Aubusson, ancien diocèse de Limoges, fut fondée, le 28 octobre 1121, par les comtes de la Marche. Elle commença comme Dalon par des ermites appelés Bons-Hommes. La révolution de 1789 ne trouva que l'église des anciens bâtimens, encore une partie servait de grange. On y voit une tour fort haute, qui avait servi de retraite aux moines pendant les guerres.

BEUIL, Bullium ou Boglium, maison sortie deDalon, à trois lieues de Limoges, située sur la croupe. d'une petite montagne entourée de bois. Sa fondation remonte au 22 avril 1123. Ce monastère conserva ses bâtimens jusqu'en 1789, mais il avait perdu la plus grande partie de ses biens.

SAINT-LÉONARD DES CHAUMES, de Sancto Leonardo, abbaye fille de Beuil et petite-fille de Dalon, à une lieue de La Rochelle, fut fondée en 1139. Pendant les guerres des Calvinistes, elle fut presque entièrement détruite. Ce qui resta de religieux embrassa la réforme, reçue dans l'ordre en 1666.

LOC-DIEU, Locus Dei, abbaye née de celle de Dalon, fondée le 21 mars 1123 ou 1154, dans le diocèse de Rhodez, à deux lieues de Villefranche. Philippe-le-Bel la prit sous sa protection par une charte de 1511. Cette abbaye se soutint jusqu'en 1788. On y comptait alors douze religieux.

AUBIGNAC, Albiniacum, autre fille de Dalon, dans

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