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R. 1. Le Souverain de notre pays et la patrie, parce que toute nation devrait ressembler à une grande famille dont le Souverain est le père, et les membres enfants de la patrie et du Souverain.

2. Les Pasteurs et les Docteurs du troupeau spirituel, qui nous font vivre et croître spirituellement, par la doctrine et les sacrements dont ils sont les dispensateurs, d'institution divine.

3. Ceux qui sont plus âgés que nous.

4. Nos bienfaiteurs, si nous en avons.

5. Ceux enfin qui, sous différents rapports, exercent une autorité sur nous.

Q. En quels termes l'Ecriture sainte retrace-t-elle les devoirs du chrétien envers le Souverain de son pays?

R. Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures: car il n'y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et c'est lui qui a établi toutes celles qui sont sur la terre. Celui donc qui résiste aux puissances résiste à l'ordre de Dieu. (Rom., XIII, 12.)

Il est donc nécessaire de nous y soumettre, non-seulement par la crainte du châtiment, mais aussi par un devoir de conscience. (lb., XIII, 5.)

Mon fils, craignez le Seigneur et le roi, et n'ayez point de commerce avec les médisants. (Prov. xxiv, 21.)

Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. (Matth., xxII, 21.)

Aimez vos frères, craignez Dieu, honorez le roi. (I. Pierre, 11, 17.)

Q. Jusqu'où peut aller notre dévouement au Souverain et à la patrie?

13.)

R. Jusqu'au sacrifice de la vie. (Voyez Jean, xv, Q. L'Ecriture sainte nous définit-elle quelle doit être notre relation avec nos Pasteurs et Docteurs spirituels?

jour de la semaine, qui est le dimanche. (Actes, xx, 7.) Saint Jean l'évangéliste, dans l'Apocalypse, parle aussi du premier jour de la semaine ou Dimanche. (Apoc. 1, 10.)

Q. Ne doit-on pas sous-entendre d'autres jours encore, sous la dénomination générale de sabbat ou septième jour? R. Dans l'ancienne alliance, l'on comprenait sous ce nom tous les jours de fête ou de jeûne, institués également par la loi divine, tels que la Pâque, la Purification et d'autres. De même dans l'Eglise chrétienne on doit observer, outre le dimanche, les fêtes et les carêmes en l'honneur de Dieu, de la Sainte Vierge et des Saints, comme cela a été statué dès le commencement. (Confession de foi orthod., 3o partie, quest. 60; 1re partie, quest. 88.)

Q. Quelles sont les fêtes les plus importantes?

R. Celles qui ont été instituées en mémoire des événements les plus marquants, qui se rapportent à l'incarnation du Fils de Dieu et aux opérations divines pour notre salut, et puis les fêtes établies en l'honneur de la Sainte Vierge comme instrument du mystère de l'incarnation. Dans l'ordre chronologique des événements, les grandes fêtes de l'année ecclésiastique se suivent ainsi :

1. Le jour de la Nativité de la Très-Sainte Vierge Marie. 2. Son introduction au temple, lorsqu'elle fut entièrement consacrée à Dieu par ses parents.

3. Le jour de l'Annonciation, lorsque l'ange annonça à la Sainte Vierge l'incarnation du Fils de Dieu dans son sein. 4. La Nativité de Jésus-Christ ou Noël.

5. Le baptême de Notre-Seigneur, célébré conjointement avec l'Epiphanie ou manifestation de sa Sainte Trinité. 6. La présentation au temple lorsque le Seigneur y fut reçu par Siméon dans ses bras.

7. La transfiguration du Seigneur.

8. Son entrée à Jérusalem, ou le dimanche des Rameaux.

9. La Pâque, où l'on célèbre la résurrection gloricuse du Christ, pour nous la plus grande de toutes les fêtes, dont la solennité préfigure les joies éternelles d'une béatitude qui n'aura point de terme.

10. L'ascension de Notre-Seigneur.

11. La Pentecôte, en mémoire de la descente du Saint-.. Esprit sur les Apôtres, et en l'honneur de la Très-Sainte Trinité.

12. Le jour de l'Exaltation de la sainte Croix, lorsque l'impératrice Hélène retrouva le bois de la vraie Croix du Sauveur.

13. L'assomption de la Sainte Vierge.

Q. Quel est le carême le plus important?

R. Le grand carême, qui précède la semaine de la passion, et dure quarante jours.

Q. Pourquoi le grand carême doit-il durer quarante jours?

R. A l'exemple de Jésus-Christ lui-même, qui jeûna qua rante jours. (Voy. Matth. iv,

2.)

Q. Pourquoi le mercredi et le vendredi sont-ils des jours d'abstinence?

R. Le mercredi parce que c'est le jour où Notre-Seigneur Jésus-Christ a été livré à ses ennemis; et le vendredi, en mémoire de ses souffrances et de sa mort.

Q. A quelle fin ont été institués les trois autres carêmes : celui de l'Avent, de l'Assomption et des saints Apôtres?

R. Les deux premiers, pour nous rendre capables, par une abstinence préparatoire de corps et d'esprit, de célébrer dignement la nativité du Sauveur et l'assomption de la Vierge, qu'ils précèdent. Le dernier se fonde de plus sur l'exemple des Apôtres eux-mêmes, qui jeûnaient et priaient pour se préparer à la prédication de l'Evangile. (V. Act. XIII, 3.)

R. Obéissez à vos conducteurs, et soyez soumis à leur autorité; car ce sont eux qui veillent pour le bien de vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu'ils s'acquittent de ce devoir avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait pas avanta-. geux. (Hébr. xi, 17.)

Q. L'Ecriture sainte nous enseigne-t-elle aussi à honorer ceux qui sont plus âgés que nous, à l'égal de nos parents?

R. Saint Paul écrit à Timothée : Ne reprenez pas les vieillards avec rudesse; mais avertissez-les comme vos pères, les femmes âgées comme vos mères. (I. Timoth., v, 1,2.)

Levez-vous devant ceux qui ont les cheveux blancs; honorez la personne du vieillard, et craignez le Seigneur votre Dieu. (Lévit. xix, 32.)

Q. Par quoi pouvons-nous nous convaincre qu'il est de notre devoir d'honorer nos bienfaiteurs à l'égal de nos parents selon la chair?

R. Par l'exemple de Jésus-Christ lui-même, qui était soumis à Joseph comme s'il eût été son père, et non pas seulement le protecteur de son enfance. (Voyez Luc, 11, 52.)

Q. Quels sont encore les supérieurs que nous devons honorer après nos parents?

R. Ceux qui remplacent nos parents dans les soins de notre éducation, par conséquent nos chefs dans les écoles, et nos instituteurs; ceux qui soutiennent l'ordre social, le droit, la justice dans le pays, les gouverneurs et les juges, ceux qui défendent le pays contre les ennemis du dehors, les chefs militaires et les généraux d'armée; enfin les maîtres par rapport à ceux qui les servent.

Q. Quelles obligations nous impose l'Ecriture sainte, dans nos relations avec chacun de ces chefs?

R. Rendez donc à chacun ce qui lui est dû; le tribut à qui vous devez le tribut; les impôts à qui vous devez les impôts; la

crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. (Romains, x, 7.)

Q. Comment l'Ecriture sainte définit-elle les devoirs des serviteurs envers leurs maîtres?

R. Vous, serviteurs, obéissez à ceux qui sont vos maîtres selon la chair, avec crainte et avec respect, dans la simplicité de votre cœur, comme à J.-C. même. Ne les servez pas seulement lorsqu'ils ont l'œil sur vous, comme si vous ne pensiez qu'à plaire aux hommes; mais faites de bon cœur la volonté de Dieu, comme étant serviteurs de J.-C. (Ephes. vi, 5, 6.)

Serviteurs, soyez soumis à vos maîtres avec toute sorte de respect; non-seulement à ceux qui sont bons et doux, mais même à ceux qui sont rudes et fâcheux. (1. Pierre, 11, 18.)

Q. Puisque l'Ecriture sainte prescrit des devoirs envers les parents, n'en indique-t-elle pas que ceux-ci aient à observer envers leurs enfants et subalternes?

R. Les devoirs des parents envers leurs enfants correspondent à leur vocation et destination.

Et vous, pères, n'irritez point vos enfants; mais ayez soin de bien les élever en les corrigeant, et les instruisant selon le Seigneur. (Ephes. VI, 4.)

Q. Comment l'Ecriture sainte définit-elle les devoirs des pasteurs envers leurs ouailles?

R. Paissez le troupeau de Dieu dont vous êtes chargés, veillant sur la conduite, non par une nécessité forcée, mais par une affection toute volontaire, qui soit selon Dieu, non par un honteux désir du gain, mais par une charité désintéressée, non en dominant sur l'héritage du Seigneur, mais en vous rendant les modèles du troupeau. (I. Pierre, v, 2, 3.)

Q. Comment l'Ecriture sainte retrace-t-elle les obligations des seigneurs et de ceux qui sont revêtus d'une autorité quelconque sur d'autres?

R. Vous, maîtres, rendez à vos serviteurs ce que l'équité et

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