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CONCLUSION.

APPLICATION DE LA DOCTRINE DE LA FOI ET DE LA PIÉTÉ.

Q. Comment doit-on mettre en pratique la doctrine de la foi et de la piété?

R. Il faut agir selon la connaissance qu'on en a acquise, sous peine d'une condamnation terrible pour l'avoir négligée. Si vous savez ces choses, vous serez heureux, pourvu que vous les pratiquiez. (Jean, xi, 17.)

Le serviteur qui aura su la volonté de son maître, et qui néanmoins ne se sera pas tenu prêt, et n'aura pas fait ce qu'il désirait de lui, sera battu rudement. (Luc, xii, 47.)

Q. Que devons-nous faire lorsque nous avons remarqué en nous l'iniquité et le péché?

R. Nous devons immédiatement en faire pénitence, prendre la ferme résolution de nous amender, et tâcher autant que cela est faisable d'effacer le scandale ou le péché commis, par les bonnes œuvres contraires.

C'est ainsi qu'en agit Zachée le Publicain, lorsqu'il dit au Seigneur : Je m'en vais donner la moitié de mon bien aux pauvres; et si j'ai fait tort à quelqu'un en quoi que ce soit, je lui en rendrai quatre fois autant. (Luc, xIx, 8.)

Q. Quelle précaution devons-nous observer pour le cas où il nous semblera que nous avons parfaitement rempli un commandement quelconque?

R. Nous devons disposer nos cœurs à croire fermement, selon les paroles de Jésus-Christ, que, même lorsque nous aurons accompli tout ce qui nous est commandé, nous sommes des serviteurs inutiles; nous avons fait ce que nous étions obligés de faire. (Luc, xvi, 10.)

FIN.

R. Il faut éloigner de nous tout ce qui peut éveiller dans notre cœur des sensations impures; tels sont les chants, les danses, les paroles qui excitent à la sensualité, les jeux et les plaisanteries inconvenantes, les spectacles obscènes, les livres qui dépeignent avec entraînement des passions impures.

Que si votre œil droit vous scandalise, arrachez-ie et jetezle loin de vous; car il vaut mieux pour vous qu'un des membres de votre corps périsse que tout votre corps soit jeté dans l'enfer. (Matth. v, 29.)

Q. Doit-on, en effet, arracher l'oeil qui scandalise?

R. Non à l'aide de la main, mais par la volonté. Celui qui prend la ferme résolution de ne pas jeter un regard à ce qui est pour lui une occasion de scandale, a déjà rempli le précepte, il a arraché l'œil qui le scandalisait.

Q. Quelles sont les vertus opposées que prescrit ce commandement, en défendant l'adultère et la fornication? .

R. C'est l'amour et la fidélité conjugale, et, pour ceux qui en sont capables, la continence et la chasteté absolue. Q. Comment l'Ecriture sainte trace-t-elle les devoirs du mari et de la femme?

R. Vous, maris, aimez vos femmes comme Jésus-Christ a aimé l'Eglise et s'est livré lui-même à la mort pour elle. (Ephés. v, 25.)

Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme JésusChrist est le chef de l'Eglise, qui est son corps, dont il est aussi le Sauveur. (Ibid. 22,23.)

Q. Quels motifs nous présente l'Ecriture pour fuir toute impureté et mener une vie chaste?

R. Elle nous enseigne qu'il faut conserver nos corps dans la pureté, parce qu'ils sont les membres de Jésus-Christ et les temples de l'Esprit-Saint, et que celui qui commet une fornica

tion pèche contre son propre corps; ce qui veut dire qu'en le corrompant il le souille de maladies pernicieuses et altère même les facultés de l'âme, surtout l'imagination et la mémoire. (Voyez Corinth. vi, 15, 48, 19.)

DU HUITIÈME COMMANDEMENT.

Q. Que nous défend, en général, le huitième commandement?

R. Le vol, ou l'appropriation, par quelque moyen que ce soit, de ce qui ne nous appartient pas.

Q. Quelles sont, en particulier, les diverses formes de ce délit ?

R. Les principales sont :

1. Le brigandage, lorsqu'on s'empare ouvertement et par la violence d'un objet étranger.

2. Le larcin, lorsqu'on dérobe secrètement la propriété d'autrui.

3. La fraude ou l'appropriation par la ruse de ce qui n'est pas à nous; comme, par exemple, émettre de la fausse monnaie, vendre de la marchandise mauvaise pour de la bonne, fausser les mesures et les poids, frustrer ses créanciers en cachant ce qu'on possède, ne pas remplir ses engagements, ou ne pas exécuter des testaments. On se rend également coupable, si l'on soustrait à la justice le voleur, puisqu'on empêche par là que celui qui est lésé obtienne satisfaction.

4. Le sacrilége, ou l'appropriation de ce qui est consacré à Dieu et appartient à l'Eglise.

5. La simonie, quand le ministère sacré et les dignités ecclésiastiques s'achètent et se vendent dans les vues d'intérêt et d'ambition.

6. La vénalité, lorsque, par intérêt, les coupables sont justifiés, les subalternes s'élèvent en dignité sans mérite, pour

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