Études de la Nature, Band 1

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Chez Tourneizen, 1797
 

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Seite 9 - Les anthères jaunes des fleurs, suspendues sur des filets blancs , leur présentent de doubles solives d'or en équilibre sur des colonnes plus belles que l'ivoire; les corolles, des voûtes de rubis et de topaze , d'une grandeur incommensurable; les nectaires, des fleuves de sucre; les autres parties de la floraison, des coupes, des urnes, des pavillons, des dômes, que l'architecture et l'orfèvrerie des hommes n'ont pas encore imités. Je ne dis point ceci par conjecture; car un jour, ayant...
Seite 121 - ... et à peine me reste-t-il de quoi me trouver encore moi-même. Qui ne vous voit point n'a rien vu ; qui ne vous goûte point n'a jamais rien senti : il est comme s'il n'était pas; sa vie entière n'est qu'un songe.
Seite 3 - ... sur un fraisier qui était venu par hasard sur ma fenêtre , de petites mouches si jolies , que l'envie me prit de les décrire. Le lendemain j'y en vis d'une autre sorte, que je décrivis encore. J'en observai , pendant trois semaines , trentesept espèces toutes différentes ; mais il y en vint , à la fin...
Seite 493 - Pourquoi la lumière at-elle été donnée à un misérable, et la vie à ceux qui sont dans l'amertume du cœur ? » Ainsi chantait l'ancien des hommes.
Seite 7 - Ainsi, mes mouches devaient voir d'un coup-d'œil, dans mon fraisier, une distribution et un ensemble de parties que je ne pouvais observer au microscope que séparées les unes des autres et successivement. . « En examinant les feuilles de ce végétal au moyen d'une lentille de verre qui grossissait médiocrement, je les ai trouvées divisées par compartiments hérissés de poils, séparés par des canaux et parsemés de glandes.
Seite 6 - Il n'y en avait pas une seule qui, le considérant avec ses petits yeux sphériques, n'y dût distinguer une infinité d'objets que je ne pouvais apercevoir qu'au microscope avec des recherches infinies. Leurs yeux...
Seite 9 - ... brillants, et teinte des plus vives couleurs. Les êtres qui vivent sous leurs riches reflets doivent avoir d'autres idées que nous de la lumière et des autres phénomènes de la nature. Une goutte de rosée, qui filtre dans les tuyaux capillaires et...
Seite 5 - Il était dans un pot de terre, au milieu des fumées de Paris. Je ne l'observais qu'à des moments perdus, je ne connaissais point les insectes qui le visitaient dans le cours de la journée, encore moins ceux qui n'y venaient que la nuit, attirés par de simples émanations, ou peut-être par des lumières phosphoriques qui nous échappent.
Seite 4 - ... dans la seule épaisseur d'une feuille, les guêpes et les mouches à miel qui bourdonnaient autour de ses fleurs, les pucerons qui en suçaient les tiges, les fourmis qui léchaient les pucerons, enfin les araignées qui, pour attraper ces différentes proies, tendaient leurs filets dans le voisinage.
Seite 280 - ... de lianes pendantes qui flottent comme des draperies au gré des vents. Elles sont surmontées de hauts pitons, autour desquels se rassemblent sans cesse des nuées pluvieuses; et lorsque les rayons du soleil les éclairent, on voit les couleurs de l'arc-en-ciel se peindre sur leurs escarpements, et les eaux des pluies couler sur leurs flancs bruns en nappes brillantes de cristal ou en longs filets d'argent. Aucun obstacle n'empêche de parcourir les bords qui tapissent leurs flancs et leurs...

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