Reflexions sur la poësie en general, sur l'eglogue, sur la fable, sur l'elégie, sur la satire, sur l'ode & sur les autres petits poëmes, comme sonnet, rondeau, madrigal, &c: suivies de trois lettres sur la décadence du goût en FranceChez C. de Rogissart & sœurs, 1734 - 349 Seiten |
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affez Affurément agréable aife aimable aime ainfi dire Amou amour apelle auffi auroit avoit beau feu beauté belle Berger Bergers c'eft c'eſt charmes chofes cœur conféquent confidération deffauts deffein déja délicat délicateffe difcours dife donne efpéce efprit Eglogue Elégie Epique eſt étalle étoit Fable faffe faifir falloit fans fçai fçait fçauroit fçavez fçavoir femble fens fent feroit feul fieur Filles des nuits fimple foient foin foit fommes font Fontenelle fous fouvent frapé fuis fujet gloire goût graces Idées j'ai jufqu'à l'Amour l'efprit l'Eglogue l'enjoûment l'Ode laiffe langage lorfque maniere ment meſure moïen Monfieur mouvemens n'eft n'eſt n'étoit naturel néceffaire paffer paffions par-là pareffe parler paroît peindre petits Poëmes Philofophe picque Pindarique plaifir plaifirs plaire Poë Poëfie Poëme Epique Poëte préfente prefque Profe puiffe Raifon raport refte reux richeffes rien Stile Sublime teffe tems Tircis toûjours voïez Voilà
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Seite 109 - A ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, II ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.
Seite 266 - LE premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de mai ! Je vous vis, et je vous aimai. Si ce dessein vous plut , Sylvie , Le premier jour du mois de mai Fut le plus beau jour de ma vie.
Seite 257 - S'il l'aima fort, elle, de son côté, Dont bien nous prend, ne lui fut pas cruelle.
Seite 232 - D'un déplorable aveuglement? Lorsqu'à l'époux de Pénélope Minerve accorde son secours, Les Lestrigons et le Cyclope Ont beau s'armer contre ses jours : Aidé de cette intelligence , II triomphe de la vengeance De Neptune en vain courroucé ; Par elle il brave les caresses Des Sirènes enchanteresses , Et les breuvages de Circé. De la vertu qui nous conserve C'est le symbolique tableau : Chaque mortel a sa Minerve , Qui doit lui servir de flambeau.
Seite 262 - Qui voudra donc qu'à aimer je me fonde, II faut premier que l'Amour on refonde, Et qu'on la mène ainsi qu'on la menait Au bon vieux temps.
Seite 196 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie : Pluton fort de fon trône : il pâlit, il s'écrie ; Il a peur que ce dieu dans cet affreux féjour...
Seite 26 - Et cette illusion pour quelque temps répare Le défaut des vrais biens que la nature avare N'a pas accordés aux humains.
Seite 273 - Vous n'écrivez que pour écrire, C'est pour vous un amusement ; Moi qui vous aime tendrement, Je n'écris que pour vous le dire.
Seite 264 - Nul on amour ne daigne être hypocrite; Ou si parfois un de ces étourdis A quelques soins s'abaisse et s'habitue , Don de merci seul il n'a pas en vue : On n'aime plus comme on aimoit jadis. Tous jeunes cœurs se trouvent ainsi faits. Telle denrée aux folles se débite.
Seite 29 - Voulons-nous avoir du plaifir ? il ne s'agit que de convenir les uns avec les autres que nous en aurons ! La convention une fois faite, nous en avons,& l'opinion fait auffi-tôt l'office de la Nature.