Oeuvres complètes de J. de Maistre, Band 7

Cover
 

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 501 - Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est a moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Seite 298 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Seite 499 - PAR L'ACADÉMIE DE DIJON: Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle?
Seite 502 - Car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain. Il fallut faire bien des progrès, acquérir bien de l'industrie et des lumières, les transmettre et les augmenter d'âge en âge, avant que d'arriver à ce dernier terme de l'état de nature.
Seite 539 - O homme, de quelque contrée que tu sois, quelles que soient tes opinions , écoute ; voici ton histoire , telle que j'ai cru la lire , non dans les livres de tes semblables, qui sont menteurs, mais dans la nature, qui ne ment jamais.
Seite 510 - ... premier état de nature, que plusieurs se sont hâtés de conclure que l'homme est naturellement cruel et qu'il a besoin de police pour l'adoucir ; tandis que rien n'est si doux que lui dans son état primitif, lorsque, placé par la nature à des distances égales de la stupidité des brutes et des lumières funestes de l'homme civil, et borné également.
Seite 522 - TOUT est bien , sortant des mains de l'Auteur des choses ; tout dégénère entre les mains de l'homme. Il force une terre à nourrir les productions d'une autre, un arbre à porter les fruits d'un autre ; il mêle et confond les climats, les éléments ^ les saisons ; il mutile son chien , son cheval, son esclave ; il bouleverse tout, il défigure tout; il aime la difformité , les monstres...
Seite 541 - Après avoir montré que la perfectibilité, les vertus sociales, et les autres facultés que l'homme naturel avait reçues en puissance, ne pouvaient jamais se développer d'elles-mêmes, qu'elles avaient besoin pour cela du concours fortuit de plusieurs causes étrangères, qui pouvaient ne jamais naître, et sans lesquelles il fût demeuré éternellement dans sa condition primitive...
Seite 502 - Mais il ya grande apparence qu'alors les choses en étaient déjà venues au point de ne pouvoir plus durer comme elles étaient ; car cette idée de propriété, dépendant de beaucoup d'idées antérieures qui n'ont pu naître que successivement, ne se forma pas tout d'un coup dans l'esprit humain.
Seite 503 - ... pourvoir, les hommes, jouissant d'un fort grand loisir, l'employèrent à se procurer plusieurs sortes de commodités inconnues à leurs pères; et ce fut là le premier joug qu'ils s'imposèrent sans y songer, et la première source de maux...

Bibliografische Informationen