Histoire de la philosophie allemande: depuis Leibnitz jusqu'a Hegel, Band 1

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Seite 55 - De sorte qu'après y avoir bien pensé et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure et tenir pour constant que cette proposition, je suis, j'existe, est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit.
Seite 52 - Je supposerai donc, non pas que Dieu, qui est très bon , et qui est la souveraine source de vérité, mais qu'un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant , a employé toute son industrie à me tromper; je penserai que le ciel, l'air, la terre, les couleurs, les figures, les sons, et toutes les autres choses extérieures, ne sont rien que des illusions et rêveries...
Seite 51 - ... facile, si l'on se peut imaginer rien de plus facile que cela? Mais peut-être que Dieu n'a pas voulu que je fusse déçu de la sorte, car il est dit souverainement bon.
Seite 398 - Napoléon, premier, notre empereur ? R. Les chrétiens doivent aux princes qui les gouvernent, et nous devons en particulier à Napoléon Ier, notre empereur, l'amour, le respect, l'obéissance, la fidélité, le service militaire, les tributs ordonnés pour la conservation et la défense de l'empire et de son trône ; nous lui devons encore des prières ferventes pour son salut et pour la prospérité spirituelle et temporelle...
Seite 357 - J'ai parcouru les mondes, je me suis élevé au-dessus des soleils, et là aussi il n'est point de Dieu ; je suis descendu jusqu'aux dernières limites de l'univers, j'ai regardé dans l'abîme, et je me suis écrié : "Père, où es-tu ?" Mais je n'ai entendu que la pluie qui tombait goutte à goutte dans l'abîme, et l'éternelle tempête, que nul ordre ne régit, m'a seule répondu.
Seite 271 - Descartes que de nom, et par quelques objections de ses cahiers de philosophie. Il se mit à feuilleter le livre et fut frappé comme d'une lumière qui en sortit toute nouvelle à ses yeux. Il entrevit une science dont il n'avait point d'idée, et sentit qu'elle lui convenait.
Seite 394 - Berlin, en 1813, une leçon sur le devoir ; il parla des calamités de l'Allemagne, et termina sa leçon par ces paroles : « Le cours sera donc suspendu jusqu'à la fin de la « campagne. Nous le reprendrons dans notre « patrie devenue libre, ou nous serons morts pour
Seite 61 - Elle aperçoit par l'entendement pur les choses spirituelles, les universelles, les notions communes, l'idée de la perfection, celle d'un être infiniment parfait, et généralement toutes ses pensées, lorsqu'elle les connaît par la réflexion qu'elle fait sur soi. Elle aperçoit même par l'entendement pur les choses matérielles, l'étendue avec ses propriétés; car il n'ya que l'entendement pur qui puisse apercevoir un cercle et un carré parfait...
Seite 401 - Dieu protége le roi ) , qui est le chant de la liberté dans un pays où le monarque en est le premier gardien. Nous étions tous émus, et nous applaudîmes à cet air national pour tous les Européens; car il n'ya plus que deux espèces d'hommes en Europe , ceux qui servent la tyrannie , et ceux qui savent la haïr. Le comte Orloff...
Seite 123 - Cette lecture universelle, nous dit un de ses plus spirituels biographes, jointe à un grand génie, le fit devenir tout ce qu'il avait lu. Pareil en quelque sorte aux anciens, qui avaient l'adresse de mener jusqu'à huit chevaux attelés de front, il mena de front toutes les sciences (i). » — «De plusieurs Hercules, ajoute-t-il un peu plus loin, l'antiquité n'en a fait qu'un; et du seul M. Leibnitz nous ferons plusieurs savans. » L'universalité était, en effet, le vrai caractère du génie...

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