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couture recouverte par une ganse d'or analo- [ fures Carlotta, ses pompons Pompadour, ses gue à celle qui règne autour du corsage; peti- jacinthes doubles, fantaisie si parfaitement tes manches formées d'un double jockey de imitée qu'elle déguise entièrement l'art; tousatin bordé d'une ganse d'or, cordelière en or, tes ces créations s'appliquent aussi bien aux ganses d'or dans la coiffure avec glands retom- robes qu'aux coiffures, et il est peu de salons bant sur le côté, et couronne de roses posée où l'on n'ait pu admirer l'exquise simplicité en diadême; — enfin une robe en crêpe rose des pompons Pompadour, charmante fleur à trois jupes dentelées et bordées de rouleaux sans feuillage, la séduisante fraîcheur des en satin rose; la robe de dessous, en satin Carlotta, la grâce légère des jacinthes doubles, blanc, fait transparent; les jupes de crêpe, de et la majestueuse dignité des bourrelets en longueur inégale, sont de différentes nuances violettes de Parme, qui vont si bien aux brude rose harmonieusement fondues; le corsage nes d'une taille avantageuse. Mais de toutes est décolleté en pointe avec draperie de crêpe ces coiffures, celle qui nous paraît mériter un sans couture sur l'épaule, formant berthe; témoignage tout particulier de distinction, manches courtes ornées de deux bouillonnés c'est la guirlande Corinne, formée de raisins de crêpe; roses et nœuds de dentelle dans la verts et de roses mousseuses habilement encoiffure. tremêlés. Rien de frais et de pur comme les nuances de la guirlande Corinne, qui assure à celle qui la porte d'incontestables succès d'élégance et de coquetterie.

Les garnitures de fleurs pour robes de bal conservent toujours une distinction parfaite, et la Mo le doit des actions de grâce à Chagot pour l'heureuse application qu'il a su faire des produits de son art à cette partie de notre toilette. Aucun genre d'ornement ne convient peut être mieux aux femmes, car aucun ne réunit au même degré la grâce, la coquetterie, la souplesse, qualités qui servent à caractériser le beau sexe et que l'on aime à retrouver dans tout ce qui l'entoure. La poésie a souvent comparé les femmes aux fleurs, et c'est la même ilée qui a conduit Chagot à les rapprocher en les identifiant. Nous n'entreprendrons pas de vous décrire les diverses garnitures de robes que nous avons pu remarquer dans ses ateliers: cela demanderait une description trop longue, car l'imagination féconde de Chagot a mis dane cet accessoire autant de variété qu'il en existe dans les toilettes elles-mêmes. Nous ne vous donnerons pas non plus, par la même raison, le détail des délicieuses coiffures que l'on trouve dans ses magasins; mais pourtant il nous est impossible de passer sous silence ses énormes bourrelets en violettes et violettes -de Parme, pour cntourer les nattes, sas coif

Nous avons remarqué, à peu près partout, l'adoption des nouvelles sous-jupes Oudinot en tissus crinolisés. Il est certain que les toilettes de bal comme celles de ville ne peuvent que gagner à avoir un soutien régulier, aussi fin que léger, et n'ayant d'autres résultats que de donner aux toilettes une bonne grâce plus déterminée et en même temps plus durable. Les tissus crinolisés, dont le dépôt de gros est toujours chez Oudinot, seront bientôt généralement adoptés.

La douceur un peu équivoque de la température fait valoir les produits de notre célèbre Guerlain, produits appréciables dans toutes les circonstances et dans toutes les saisons, ma's précieux surtout aux époques où les variations atmosphériques sont, pour ainsi dire, journalières. Le baume de la Ferté prévient les gerçures en empêchant les lèvres de se dessécher sous l'action du froid; le cold cream et le camphor cream conservent à la peau du visage une délicieuse fraîcheur, un éclat tout à fai' juvénile; la pâte aux quatre semences et

l'oléine émulsive sont la Providence des mains | les données nécessaires au drame et à l'intérêt auxquelles elles donnent ou conservent une de son ouvrage. Ici, ce sont les infortunes douceur admirable et une aristocratique blan- d'un Prétendant qui, balloté par les traitres et cheur; enfin la mixture balsamique prévient les tièdes, finit misérablement une aventure ou guérit les engelures, ce fléau peu distingué, de chevalerie. Mais à côté du grave sujet de et dont le nom seul fait frémir nos élégantes. cette histoire, une espèce de parodie comique Que de titres à notre reconnaissance! Pour- met à côté du véritable Prétendant un fantôme tant l'habile chimiste de la rue de Rivoli en a revêtu de ses habits, ayant presque ses traits; d'autres encore, et nous n'oublions pas que et qui, la comédie politique finie, est laissé c'est à lui que nous devons aussi nos plus déli- comme un comparse derrière la toile. Il y a là cieuses essences pour le mouchoir, nos par- rire et drame, ce mélange heureux qui fait et fums les plus suaves, la scotia flora, la capri- relève l'intérêt. folium, le bouquet de Gentilly, celui de Victoria, l'extrait de géranium, etc., etc.

Dans un autre cadre, nous retrouvons la belle et suave figure de Marie-Antoinette, Pousse père et bru, dont les merveilleux placée entre les dangers de la politique et les corsets ont eu pour l'élégance de nos toi-embuches de l'amour sauvage d'un grand perlettes une si heureuse influence, ont ap-sonnage de l'époque, mal déguisé sous son porté à leur œuvre, successivement et peu costume et fort reconnaissable à ses actions; à peu, tout le perfectionnement dont cet elle apparait là majestueuse et outragée, celte article était susceptible. Aujourd'hui le corset reine contre laquelle on accumula tant de cac'e Pousse peut être regardé comme parvenu à lomnies, à cette époque où, peu avancé, le son plus haut point de perfection. peuple avait encore dans le cœur le respect de la royauté, et n'osait faire tomber une tête royale qu'en prouvant qu'elle était indigne de la couronne.

STUARTS ET BOURBONS

Par M. J.-A. DAVID, *.

Il y a deux familles dans l'univers, deux familles royales qui, après celle d'Agamemnon et d'Atrée, sont en possession de défrayer les poètes et les romanciers: ce sont les Stuarts et les Bourbons. Également attaquées par les haines et défendues par l'amour, elles ont fini toutes deux par l'exil ou la mort, destinée de toutes les races royales qui ne peuvent surmonter les indifférents et sont trop faibles pour leurs ennemis.

M. David a emprunté à ces deux familles

En reconnaissant dans M. David un habile peintre de la passion et même de l'époque, nous lui reprocherons d'avoir mêlé aux acteurs du grand drame révolutionnaire la physionomie de Pannotet, cette création moderne de la caricature, qui grimace comme un placage neuf dans une vieille mosaïque. L'ouvrier est un rôle noble et digne: c'est le peuple dans sa måle énergie, mais avec son penchant à la générosité et au bien,

Ces deux volumes ajouteront à la réputation de M. David, comme peintre de mœurs et comme conteur; il a déjà fait largement ses preuves en fait de dialogue et d'imagination.

IMPRIMERIE DE A. APPERT, PASSAGE DU CAIRE, 54.

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Montmartre, 15.

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LE FOLLET

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Boulevart St Martin, 61.

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Coiffure de M. Kamelin, passage du Paumen, 21 — Robe de damas, avec le de satin, de Mme Thiery passement. Chapeau de M Philbert, r. Shonoré, 343 - Robe en cachemire garnie de Sous-jupes en de MTM Descombes, Br des Italiens, 22 - Echarpe des Deux-Nuits, pl. de la Bourse, 31_ crinolisés d'Oudinot-Surel, v. St Joseph, 3 — Chaussures de Meis, à la Grâce de Dieu, rue du Ba

Court Magarine, No 5, Rathbone Place Oxford street.

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Bonnets de Seclère, v. de Rivoli, 10. bis - Robe de chambre de Mr Mercier, r. Nr des petits champs, 89.

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Etoffes des Deux Nuits, pl. de la Bourse. 31

Gants de Mayer, r. de la Paix, 26–Chaussures de Meis, à la Grace de Dieu, rue du Bac, 26.

Court Magazine, N5, Rathbone Place Oxford street.

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