Quelques femmes de la Réforme: recueil biographique

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G. Bridel, 1859 - 276 Seiten
 

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Seite 189 - Je comprime ma douleur tant que je puis; mes amis font leur devoir ; mais eux et moi, nous gagnons peu de chose. Tu connais la tendresse de mon cœur, pour ne pas dire sa faiblesse. Je succomberais, si je ne faisais un effort sur moi-même pour modérer mon affliction.
Seite 165 - Non, non, dit-il, ma tante; je vous honore « plus que le Pape , et aime plus ma sœur que je ne le « crains. Je ne suis pas huguenot , mais je ne suis pas « sot aussi. Si M. le Pape fait trop la beste, je prendray « moy-même Margot par la main , et la meneray epouser
Seite 35 - Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
Seite 165 - m'est à bon droit fort ennuyeuse pour les misères que » j'y ai senties dès ma jeunesse, si ne laisse-je pas de » la quitter avec grand regret, quand je regarde à la » jeunesse des. enfants que Dieu m'a donnés , pour les » voir privés de ma présence en ce bas âge... Toutefois » je m'assure que Dieu leur sera pour père et protpc...
Seite 162 - me le renie comme beau meurtre , et me rit au « nez , et m'use de telle façon que vous pouvez « dire que ma patience passe celle de Griselidis.... « Au partir d'elle j'ai un escadron de huguenots « qui me viennent entretenir, plus pour me ser...
Seite 162 - Encore que ce soit elle-mesme qui me l'ait dict, elle me le renie comme beau meurtre et me rit au nez, et m'use de telle façon, que vous pouvez dire que ma patience passe celle de Griselidis (4).
Seite 161 - Madame, jo ne la vis que chez la Royne, lieu mal propre d'où elle ne bouge, et ne va en sa chambre que aux heures qui me sont mal-aisées à parler; aussi que Madame de Curton (3) ne s'en recule poinct; de sorte que je ne puis parler qu'elle ne l'oye...
Seite 33 - Moi , la lumière , je suis venu dans le monde , afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Seite 155 - ... pays souverains. La première, la cause de la religion, qui estoit en nostre France si opprimée et affligée par l'invétérée et plus que barbare tyrannie du cardinal de Lorraine , assisté par gens de mesme humeur, que j'eusse eu honte que mon nom eust jamais esté nommé...
Seite 150 - Où sont ces belles couronnes que vous lui promettiés et qu'il a acquises à combattre contre la vraie religion et sa conscience, comme la confession dernière qu'il en a faite...

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