Französische RomantikCarl Winter, 1908 - 118 Seiten |
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Beliebte Passagen
Seite 5 - Werd' ich zum Augenblicke sagen: Verweile doch! du bist so schön! Dann magst du mich in Fesseln schlagen, Dann will ich gern zu Grunde gehn! Dann mag die Totenglocke schallen, Dann bist du deines Dienstes frei, Die Uhr mag stehn, der Zeiger fallen, Es sei die Zeit für mich vorbei!
Seite 88 - La Nature t'attend dans un silence austère ; L'herbe élève à tes pieds son nuage des soirs, Et le soupir d'adieu du soleil à la terre Balance les beaux lis comme des encensoirs. La forêt a voilé ses colonnes profondes, La montagne se cache, et sur les pâles ondes Le saule a suspendu ses chastes reposoirs.
Seite 55 - Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! 31.
Seite 62 - Car la pensée est sombre! Une pente insensible Va du monde réel à la sphère invisible; La spirale est profonde, et quand on y descend, Sans cesse se prolonge et va s'élargissant, Et pour avoir touché quelque énigme fatale, De ce voyage obscur souvent on revient pâle!
Seite 32 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.
Seite 17 - Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.
Seite 88 - Si ton cœur, gémissant du poids de notre vie, Se traîne et se débat comme un aigle blessé, Portant comme le mien, sur son aile asservie, Tout un monde fatal, écrasant et glacé...
Seite 101 - Les grands poetes, les grands acteurs, et peut-etre en general tous les grands imitateurs de la nature, quels qu'ils soient, doues d'une belle imagination, d'un grand jugement, d'un tact fin, d'un gout tres-sur, sont les etres les moins sensibles.
Seite 80 - Muse! que m'importe ou la mort ou la vie? J'aime, et je veux pâlir; j'aime, et je veux souffrir; J'aime, et pour un baiser je donne mon génie; J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie Ruisseler une source impossible à tarir...
Seite 4 - ... oisif, je travaillois au jardin, je cueillois les fruits, j'aidois au ménage, et le bonheur me suivoit partout : il n'étoit dans aucune chose assignable, il étoit tout en moi-même, il ne pouvoit me quitter un seul instant.