Théâtre complet de Voltaire: avec notes, remarques et variantes ...

Cover
Lebigre frères, 1834
 

Ausgewählte Seiten

Andere Ausgaben - Alle anzeigen

Häufige Begriffe und Wortgruppen

Beliebte Passagen

Seite 57 - Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Seite 61 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Seite 386 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu! Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Seite 302 - Les mortels sont égaux ; ce n'est point la naissance , C'est la seule vertu qui fait leur différence.
Seite 385 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de...
Seite 385 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines, C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs.
Seite 385 - Dissipez mes soupçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m'accable au comble du bonheur. Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne , Mon Dieu qui me la rends , me la rends-tu chrétienne? Tu pleures , malheureuse , et tu baisses les yeux ! Tu te tais! je t'entends! ô crime!
Seite 111 - Voilà tous mes forfaits; je n'en connais point d'autres, Impitoyables dieux, mes crimes sont les vôtres, Et vous m'en punissez!.. Où suis-je? Quelle nuit Couvre d'un voile affreux la clarté qui nous luit? Ces murs sont teints de sang; je vois les Euménidei Secouer leurs flambeaux vengeurs des parricides; Le tonnerre en éclats semble fondre sur moi; L'enfer s'ouvre...
Seite 368 - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux, Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
Seite 238 - Si dans le sein de Rome il se trouvait un traître Qui regrettât les rois et qui voulût un maître , Que le perfide meure au milieu des tourments...

Bibliografische Informationen