Siècle de Louis XIV., Band 2Hachette, 1888 - 540 Seiten |
Andere Ausgaben - Alle anzeigen
Häufige Begriffe und Wortgruppen
Anglais armée assez avaient bataille C'était calvinistes cardinal de Richelieu cardinal Mazarin chap Charles choses Colbert commença comte conseil cour d'Angleterre d'Espagne donner duc d'Orléans duc de Bourgogne duc de Savoie duchesse enfin ennemis Espagnols esprit évêques Fénelon Flandre François Ier frère général génie gloire goût gouvernement guerre Henri Henri IV Hollande jamais jansénistes jésuites jours l'armée l'électeur l'empereur l'Empire l'esprit l'État l'Europe laissa lettres livres Louis XIV Louvois Luxembourg maison d'Autriche maître malheureux maréchal de Tallard maréchal de Villars Marlborough marquis Mémoires ment mille hommes millions ministre Mme de Maintenon monarchie mort n'avait n'était nation nommé Note de Voltaire officiers paix pape parlement passer père peuple Philippe politique pouvait premier presque prince d'Orange prince de Condé prince Eugène reine religion reste Richelieu rois Rome royaume s'était Saint-Simon secret servir seul Siècle de Louis soldats souverain tion traité troupes Turenne vaisseaux victoire Villeroi voulait voulut
Beliebte Passagen
Seite 356 - C'est une chose qui n'est pas aisée à représenter, et qui ne sera jamais imitée : c'est un rapport de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien. Les filles qui font des rois et des personnages sont faites exprès. On est attentif, et on n'a point d'autre peine que celle de voir finir une si aimable pièce. Tout y est simple, tout y est innocent, tout y est sublime et touchant...
Seite 353 - J'ai été jeune et jolie, j'ai goûté des plaisirs, j'ai été aimée partout; dans un âge un peu avancé, j'ai passé des années dans le commerce de l'esprit* ; je suis venue* à la faveur : et je vous proteste , ma chère fille , que tous les états laissent un vide affreux, une inquiétude, une lassitude, une envie de connaître autre chose, parce qu'en tout cela rien ne satisfait entièrement.
Seite 423 - Toutes les sortes d'éloquence y sont renfermées. Il n'ya pas un seul mot qui, depuis cent ans, se soit ressenti du changement qui altère souvent les langues vivantes. Il faut rapporter à cet ouvrage l'époque de la fixation du langage.
Seite 357 - Le roi vint vers nos places, et, après avoir tourné, il s'adressa à moi, et me dit: 'Madame, je suis assuré que vous avez été contente.' Moi, sans m'étonner, je répondis: 'Sire, je suis charmée, ce que je sens est au-dessus des paroles.' Le roi me dit :
Seite 317 - Tous ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards ; Ce port majestueux, cette douce présence. Ciel ! avec quel respect et quelle complaisance Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Seite 402 - Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre, Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre, Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.
Seite 424 - ... lâche, diffus, incorrect et décousu, qui depuis longtemps était celui de presque tous les écrivains , des prédicateurs et des avocats.
Seite xxxi - Le czar Pierre s'est instruit chez les autres peuples ; il a porté leurs arts chez lui ; mais Louis XIV a instruit les nations; tout, jusqu'à ses fautes, leur a été utile.
Seite xxx - Un Bohémien, un Danois recevaient de ces lettres datées de Versailles. Guglielmini1 bâtit une maison à Florence des bienfaits de Louis XIV ; il mit le nom de ce roi sur le frontispice ; et vous ne voulez pas qu'il soit à la tête du siècle dont je parle ! Ce qu'il a fait dans son royaume doit servir à jamais d'exemple. Il chargea de l'éducation de son fils et de son petit-fils les plus éloquents et les plus savants hommes de l'Europe. Il eut l'attention de placer trois enfants de Pierre...
Seite 431 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...