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opposées. Genres: rutidea, de Cand.; steno- | gia, Willd.; portlandia, Br.; stevensia, Poit. stemum, Gærtn.; psychotria, L.; coffea, L.; Cette classification, encore fort imparfaite, canthium, Jacq.; serissa, Comm.; palicourea, réunit dans chacun des groupes dont elle se comAublet; chiococca, Browne; coprosma, L. fils; pose, les genres qui ont entre eux le plus d'afficephaelis, Swartz; stipularia, Beauv.; mo-nités. Le nombre des étamines, qui a servi à rinda, L.; plocama, Aiton; rudgea, Salisb.; | établir quelques subdivisions, ne doit être conchassalia, Comm.

2. Fruit renfermant un noyau. Fruit charnu, renfermant un noyau à deux ou à un plus grand nombre de loges; étamines de quatre à cinq; tige ligneuse; feuilles opposées. Genres: myonima, Commers.; antirrhæa, Comm.; psathura, Comm.; chomelia, Juss.; mathiola, Plum.; cuviera, de Cand.; Laugeria, Juss.

3. Fruit renfermant plusieurs nucules.

sidéré que comme un caractère tout à fait artificiel, car souvent certains genres, qui ont entre eux les plus grands rapports, ne diffèrent que par le nombre des étamines.

A la suite de ces différents genres, on a placé les genres gærtnera et pagamea, qui diffèrent de tous les autres par leur ovaire libre, mais qui, par tous leurs autres caractères, et surtout leurs feuilles opposées, entières, et leurs stipules intermédiaires, appartiennent à la famille des RuFruit charnu, contenant plusieurs nucules mo- biacées. On doit également réunir à cette famille nospermes; tige herbacée ou ligneuse; feuilles le genre opercularia, dont Jussieu a fait une opposées. Genres : pyrostria, Comm.; hamelia, | famille sous le nom d'operculariées, mais qui, Juss.; evosmia, Humb. et Bonpl.; erithalis, en réalité, ne diffère par aucun caractère des Browne; mitchella, L.; vangueria, Juss.; no- autres rubiacées. Ces plantes forment une fanatelia, L.; sipanea, Aubl. mille bien distincte et bien limitée. Elle a des rapports intimes avec les caprifoliacées et avec les apocynées; mais ses feuilles verticillées jointes au caractère de l'ovaire infère, ou opposées avec des stipules intermédiaires, l'en distinguent facilement. RICHARD.

4. Fruit charnu, bacciforme. Fruit charnu, à deux loges polyspermes; étamines de quatre à six; tige ligneuse; feuilles opposées.

§ Quatre étamines. Genres: fernelia, Comm.; gonzalia, Pers.; coccocypsilum, Browne; catesbæa, Gron.; petesia, Br.; tontanea, Aubl.; | higginsia, Pers.

SS Cinq étamines. Genres: schradera, Vahl; tocoyena, Aublet; gardenia, L.; bertiera, Aublet; zaluzania, randia, Houst.; genipa, L.; posoqueria, Aub.; stigmanthus, Loureiro; pomatium, Gærtn.; oxyanthus, DC.; amaiova, Aubl.; stylocorina, Cav.; hippotis, R. et P.

SSS Six étamines. Genres: cassupa, Humb. et Bonpl.; duroia, L. fils.; guettarda, L.; sabicea, Aubl.; ancylanthus, Desf.; isertia, Schr.; polyphagmon, Desf.

5. Fruit sec et capsulaire. Capsule à deux loges polyspermes, s'ouvrant en deux valves; étamines de quatre à cinq; tige herbacée ou ligneuse; feuilles opposées.

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RUBICON, rivière qui, du temps des Romains, marquait la frontière entre la Gaule cisalpine et l'Italie. Selon les tables de Peutinger, c'est le Pisciatello actuel; mais selon un décret du pape, rendu en 1756, ce serait le Luso. En le traversant avec son armée, César franchit les limites de la Gaule proconsulaire dont il était gouverneur, et déclara par ce fait seul la guerre au sénat et à la république. Ce fut le signal de la guerre civile. Voy. POMPÉE. CONV. LEXICON.

RUBIETTE. Nom français, admis par Cuvier, pour désigner le genre d'oiseau correspondant au ficedula de Bechstein, et à quelques espèces du genre sylvia de Wolff et de Meyer. Le genre rubiette se distingue des sylvies par un bec fin, court, mince, effilé et pointu; par des ailes allongées, acuminées; par une queue ample, deltoïdale, élargie à l'extrémité, qui est légèrement échancrée; par des tarses extrêmement grêles. Quant aux habitudes, elles sont absolument sem

Quatre étamines. Genres oldenlandia, Plum.; hedyotis, L.; polypremum, L.; bouvardia, Salisb.; carphalea, Juss.; hoffmannia, Sw.; houstonia, L.; ophiorhiza, Rich.; naci-blables à celles des sylvies. Voy. ce mot. DR..Z. bea, Aubl.

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RUBINE. Nom donné par les anciens minéralogistes à plusieurs sulfures métalliques, naturels ou artificiels, de couleur rouge. Ainsi on a appelé : rubine d'arsenic, l'arsenic sulfuré rouge; rubine blende, le sulfure de zinc rouge; rubine d'argent, l'argent rouge, etc., etc.

RUBIS (du latin rubeus, rouge). On donne ce

nom à différentes pierres précieuses transpa- | la religion est appelée à présider. Autrefois ces
règles étaient imprimées en caractères rouges
pour les distinguer du reste de l'office, qui était
imprimé en noir; de là leur nom de rubriques.
La grande rubrique pour la célébration du jour
de Pâques, prescrite par le concile de Nicée.
donne pour règle que cette solennité doit se
célébrer immédiatementa près la pleine lune qui
Les titres des
suit l'équinoxe du printemps.
livres de jurisprudence portent aussi le nom de
rubrique. Telle loi se trouve sous telle rubri-
que. - Il arrive encore que le mot rubriques
sert à désigner des pratiques, des règles, des mé-
thodes anciennes. C'est dans ce sens que Cor-
neille l'emploie dans ce vers :

rentes d'un rouge plus ou moins vif. Le rubis
oriental ou d'Orient est un corindon (voy.)
vitreux d'un rouge cochenille et d'une grande
dureté; il est inaltérable au feu et pèse 4.28 fois
plus que l'eau; le rubis spinelle est moins dur,
et sa couleur a un reflet légèrement orangé; le
rubis balais est d'un rouge clair; le rubis du
Brésil ou topaze du Brésil est d'un rouge ti-
rant sur le jaune, soit que cette couleur lui ap-
partienne naturellement, soit qu'on la lui ait
communiquée en le chauffant. Plusieurs autres
pierres portent à tort le nom de rubis: ainsi
l'arsenic sulfuré rouge ou réalgar s'est appelé
rubis d'arsenic; des grenats de couleur rouge
ou violacée et pâle ont été nommés autrefois
rubis de roche; une variété de grenat rouge vio-
lacé qu'on tire des Karpathes a pris le nom de
rubis de Hongrie; le rubis de Bohême est un
grenat d'un beau rouge de feu qu'on trouve dans
ce pays; le même nom a été donné au quartz
hyalin rose laiteux de couleur foncée; les quartz |
hyalins roses ou rouges sont dits des rubis oc-
cidentaux ou d'Occident (pseudo-rubis); enfin |
les belles tourmalines rouges de Sibérie, appe-
lées rubis de Sibérie, passeraient pour des spi-
nelles, si leur mode de cristallisation ne les fai-
sait reconnaître. Les lapidaires nomment rubis-
topaze le corindon vitreux qui est à la fois jaune
et rouge, et rubis-saphir celui qui est rouge et
bleu.
Z.

RUBRIQUE (du latin rubrica, fait dans la
même signification de ruber, rubra, rubrum,
rouge). C'est le nom d'une espèce de terre, de
craie rouge;
c'est aussi celui de l'ocre rouge, de
l'encre de même couleur. - On appelle rubrique,
en terme d'imprimerie, le titre d'un ouvrage
imprimé en rouge, et, en général, les lettres
rouges contenues dans un livre. On a donné la
dénomination de rubrique à la fausse indication
du lieu de la publication d'un livre ; ainsi beau- |
coup d'ouvrages imprimés en France portent la
rubrique de Genève, de la Haye ou de Londres.
Le mot rubrique s'applique aussi au lieu d'où

vient une nouvelle.

X.

RUBRIQUES (Liturgie.) Ce sont les règles qui servent à déterminer l'ordre et la manière dont doivent être célébrées toutes les parties de l'office de l'Église. On distingue des rubriques générales, des rubriques particulières, des rubriques pour la communion, pour la confirmation, etc. Le bréviaire et le missel romain contiennent des rubriques pour les matines, les laudes, les translations, les béatifications, les commémorations et toutes les autres cérémonies auxquelles

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Si vous avez besoin de lois et de rubriques.

Au figuré, et dans le langage familier, rubrique est un synonyme de ruse, détour, adresse, finesse. On dit d'un homme expert et difficile à tromper il sait toutes les vieilles rubriques.

CHAMPAGNAC.

RUBRIQUIS (GUILLAUME DE RUYSBROCK, plus généralement connu sous le nom de), naquit dans le Brabant vers l'an 1230. Il entra dans l'ordre des franciscains et partit avec la croisade pour la terre sainte. Le roi Louis IX ayant envoyé une ambassade au khan des Tâtars pour l'engager à embrasser le christianisme, et ce chef ayant renvoyé les messagers, le roi conçut l'idée de désigner deux missionnaires pour prêcher l'Évangile dans la Tâtarie Rubriquis et | Barthélemi de Crémone. Après s'être rendus à Constantinople, ils s'embarquèrent le 7 mai 1253 et arrivèrent à Soldaya, où ils prirent un guide et un valet pour les accompagner dans leur périlleux voyage. Ils s'engagèrent dans les steppes qui s'étendent entre le Dniéper et le Tanaïs. Après avoir franchi ce dernier fleuve, ils s'avancèrent vers le Volga, près duquel campait le khan Sartak qu'ils tentèrent vainement de convertir au christianisme. Ils ne furent pas plus heureux dans la tentative qu'ils firent auprès du grand khan Mangou, qui les accueillit cependant très-favorablement et les conduisit à KaraKoroum, où il leur donna des lettres pour le roi Louis. Rubriquis revint seul par les déserts, traversa le Caucase, l'Arménie, la Syrie et arriva le 15 août 1255 à Tripoli. Le roi ayant déjà repassé la mer, Rubriquis se retira à son couvent à Saint-Jean-d'Acre et adressa à saint Louis une lettre qui contient tous les détails de son curieux voyage. Cette pièce, qui jette un grand jour sur la géographie des partis septentrionales de la Tâtarie et sur les usages des Mon

|

gols, a été reproduite plusieurs fois et en partie par l'abbé Prévost dans son Histoire des voyages. V. H. RUCCELLAI (BERN.), en latin Oricellarius, né à Florence en 1449, mort en 1514, était allié des Médicis. Il fut gonfalonier de justice, ambassadeur à Gênes, à Naples, en France, prit une grande part au rétablissement des Médicis (1512), se rendit célèbre par la protection qu'il accorda aux savants, et par ses superbes jardins (dits en- | core aujourd'hui Orti Oricellarii), où se réunissait l'Académie néoplatonicienne. On lui doit: De urbe Româ (dans le Rerum italicarum scrip- |

tores florentini, II, 755); De bello italico, Londres, 1724, in-4o; De magistratibus romanis, Leipsig, 1752.

RUCCELLAI (J.), fils du précédent, né en 1475, mort en 1525, parent et ami de Léon X, fut nonce en France, protonotaire apostolique et gouverneur du château Saint-Ange. On a de lui un poëme didactique italien les Abeilles, 1539 (traduit en français par Pingeron, 1770, et par Crignon, 1786), les tragédies de Rosmonde (1525) et d'Oreste (1723), et quelques poésies. Rosmonde est une des premières tragédies régulières du théâtre moderne. BOUILLET.

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EXPLICATION DES PLANCHES

NUMÉROTÉES

CONTENUES DANS LE TOME VINGT-TROISIÈME.

RAIL-WAY ATMOSPHÉRIQUE.

PLANCHES 1 ET II.

entre les plaques de fer et la barre a conserve sa flexibilité et fait office de charnière, comme dans toutes les soupapes. L'autre côté de la soupape longitudinale appuie sur la surface extérieure du tuyau en laissant une rainure F (fig. 3, pl. 1), remplie d'une composition de cire et de graisse noire, solide à la température de l'atmosphère, mais fusible à un degré de chaleur très-peu élevé. Cette composition adhère ainsi au côté de la soupape et à la paroi externe du tuyau, de manière à compléter leur contact.

A mesure que le piston P avance, la soupape longitudinale G doit être soulevée pour livrer passage à la plaque C; cette action est effectuée par quatre roulettes HH (fig. 1, pl. 11) fixées à la tige du piston P, et facilitant ainsi derrière le piston l'arrivée de l'air extérieur qui presse la surface extérieure du piston.

Dans ce système de rail-ways, le mouvement est communiqué au convoi par un tuyau continu TT (fig. 1 et 2, pl. 1). Ce tuyau posé entre les rails est divisé en parties de 1,000 mètres de longueur environ, terminées par des soupapes particulières. Une pompe à air, mue par une machine à vapeur opère un vide partiel dans le tuyau; les soupapes sont ouvertes par le convoi, à son arrivée, sans arrêt ni réduction de vitesse. Un piston P (fig. 1, pl. 1) construit de manière à empêcher tout passage d'air, et enduit, à cet effet, d'un corps gras ainsi que l'intérieur du tuyau dans lequel il est introduit, communique avec la première voiture du convoi par une plaque en fer C, qui passe dans une rainure pratiquée tout le Par suite de l'opération de soulèvement, la long du tuyau, dans sa partie supérieure. Cette soupape longitudinale G est dérangée, la comporainure est fermée par une longue soupape en sition brisée, et la clôture du tuyau resterait cuir épais, rivé entre deux plaques de fer dont imparfaite si une autre roulette R (fig. 4, pl. 11), la supérieure est plus large que l'ouverture afin fixée à la voiture, ne remplaçait la soupape lond'empêcher la bande de cuir de plier et d'entrer gitudinale, après le passage de la plaque C; et dans le tuyau lorsque le vide est opéré. La pla-si, en même temps, un tube en cuivre ou chaufque inférieure remplit la rainure lorsque la soupape est rabattue, elle continue la courbure du tuyau et empêche l'air de passer à côté du piston.

On voit ces deux plaques en G (fig. 3 et 4, pl. 11) et sur une échelle plus grande en G (fig. 3, pl. 1); l'un des côtés de la soupape longitudinale est solidement fixé par des barres de fer aa et de petits écroux bb à un rebord ménagé sur un côté de la rainure; et le cuir laissé sans armure

feur N, long d'environ 1m,50 et plein de charbon enflammé, ne passait sur la surface de la composition brisée, pour la refondre, et refermer ainsi hermétiquement la soupape longitudinale.

Ainsi chaque convoi, en passant, met le tuyau en état de recevoir le piston d'un autre convoi.

Des tôles I (fig. 4, pl. 1), de 1,50 de longueur, sont fixées à une bande en cuir faisant charnière, et placées au-dessus de la soupape longitudinale G pour la préserver de tout con

2

EXPLICATION DES PLANCHES,

tact. L'extrémité de chaque feuille de tôle est, pour aider le piston P à entrer dans le conduit

engagée sous la suivante dans la direction de la marche du piston, et chacune assure ainsi le soulèvement de la suivante.

avant l'ouverture de la soupape. A un côté du tuyau est ajustée une boîte demi-circulaire BA partagée en deux parties par une cloison dont aa est la section et qui se trouve liée solidai

La description qui précède est celle du premier rail-way atmosphérique établi sur le che-rement à la soupape cc par la branche en fer d, min de fer de jonction entre Birmingham, Bristol et la Tamise. Depuis lors de grands perfectionnements ont été faits à ces premiers essais et deux systèmes sont en présence, celui | où l'on dilate l'air dans le tuyau moteur et celui où l'on comprime l'air à plusieurs atmosphères dans le tuyau moteur. M. Jobard a pris un brevet pour ce dernier système dans lequel il ferme le tuyau moteur au moyen de deux bourrelets en cuir qui lui permettent d'y puiser de l'air comprimé avec un disque creux en fer, ayant la forme d'une lentille.

M. Samuda, l'inventeur du premier rail-way atmosphérique, après avoir surmonté les difficultés de la soupape longitudinale, avait à surmonter également celles des deux soupapes transversales qui terminent les parties séparées des tuyaux moteurs.

La soupape de sortie (fig. 4, pl. 1) est une soupape ordinaire que le piston pousse devant lui et qui retombe et se ferme d'elle-même dès que l'on fait le vide dans le tuyau.

La soupape d'entrée D (fig. 2, pl. 11) est plus compliquée. La flèche indique la direction dans laquelle marche le convoi. Le vide partiel est fait du côté de la soupape marquée C; de l'autre côté le tuyau est seulement prolongé et évasé

tournant autour de l'axe e entraînant la cloison et la soupape dans ce mouvement circulaire. Au haut de la boîte sont des trous carrés, fermés à volonté par un tiroir ou glissière que le piston fait mouvoir au moyen des tiges R et Q. La cloison b étant d'une surface plus grande que la soupape c, lorsque l'air communique dans la partie A, la soupape reste fermée hermétiquement; mais dès que le piston P fait aller le tiroir, le vide se fait dans la partie A, la cloison étant également pressée de deux côtés, le piston est attiré dans le tuyau C où le vide partiel existe, et il continue à parcourir ce tuyau en entraînant à sa suite le convoi.

Les machines stationnaires à vapeur produisent le vide partiel dans les tuyaux de 1,000 mètres de longueur environ en une minute; chaque fois qu'un convoi a été lancé, le tuyau a été épuisé jusqu'à la hauteur correspondante à 0TM,45 de mercure au moins en une minute; et d'après les tubes de jauge barométrique, placés aux deux extrémités du tuyau moteur, on s'est assuré que le vide était arrivé instantanément à la même hauteur sur toute la ligne. En sorte que les machines stationnaires locomotrices produisaient parfaitement leur effet pour la marche des convois.

FIN DE L'EXPLICATION DES PLANCHES DU TOME VINGT-TROISIÈME.

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