Choix d'anecdotes et faites mémorables; ou, Le valere-maxime françois, Band 2P. Didot l'ainé, 1792 |
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alloit amis Anglois assez avoient avoit ayant bataille bientôt brave cardinal cardinal de Retz cents Charles IX cher citoyen cœur çois Colbert comte Condé connoissance connoître courage courtisans déja demande devoir Diderot digne disoit disoit-il dit-il DOMINIQUE DE Vic enfants enfin ennemis espece étoient étoit faisoit fils Fontenelle fortune François François Ier gentilhomme gloire grace guerre Henri Henri III Henri IV Hérault héros heures heureux homme honnête j'ai JACQUES OZANAM jamais Jean Bart jeune jour l'abbé l'éditeur laisser lettres long-temps Louis XIV magistrat main maître majesté malheureux maréchal Marivaux ment messieurs mille livres ministre monarque monseigneur monsieur mort mourut n'avoit noble officier ouvrage passer patrie patriotisme pauvre pere philosophe poëte pourtant pouvoit prélat premiere prince probité raison reconnoissance répondit rien s'écria s'étoit seigneur sentiments seroit service seul sire soldat sort suivante sur-tout talents toyens trait Trémouille trouve Turenne vertueux Vésins vouloit vrai
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Seite 326 - Qu'il est grand, qu'il est doux de se dire à soi-même : Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens...
Seite 200 - On en use ainsi chez les grands : La raison les offense, ils se mettent en tête Que tout est né pour eux, quadrupèdes et gens, Et serpents. Si quelqu'un desserre les dents, C'est un sot. J'en conviens : mais que faut-il donc faire?
Seite 197 - Ah ! méchante, dit-il, je m'en vais faire une œuvre Agréable à tout l'univers ! » A ces mots, l'animal pervers (C'est le Serpent que je veux dire, Et non l'Homme : on pourrait aisément s'y tromper...
Seite 199 - II dit que du labeur des ans Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants ', Parcourant sans cesser ce long cercle de peines Qui revenant sur soi ramenait dans nos plaines Ce que Gérés* nous donne, et vend aux animaux. Que cette suite de travaux Pour récompense avait de tous tant que nous sommes, Force coups, peu de gré...
Seite 294 - Je n'aurois jamais cru avoir tant de plaisir pour si peu d'argent. Puisque vous jouez sur ma parole , je garderai toujours un fonds pour la dégager. Je vous assure de plus qu'un de mes...
Seite 200 - L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire ; II courbait sous les fruits ; cependant pour salaire Un rustre l'abattait, c'était là son loyer, Quoique pendant tout l'an libéral il nous donne Ou des fleurs au Printemps, ou du fruit en Automne ; L'ombre l'Été, l'Hiver les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée ? De son tempérament il eût encor vécu.
Seite 62 - Ministre n'étoit ordinairement que de dix couverts ; on n'y servoit que les mets les plus simples et les moins recherchés. On lui en fit souvent des reproches ; il répondoit toujours par ces paroles d'un ancien : SI les conviés sont sages , il y en aura suffisamment pour eux ; s'ils ne le sont pas , je me passe sans peine de leur compagnie. L'avidité...
Seite 172 - trouvé , parmi les habitants et les gens de » guerre, que de bons citoyens, de braves soldats, » et pas un bourreau ; ainsi eux et moi supplions » votre majesté d'employer nos bras et nos vies » à choses faisables ». Ce grand et généreux courage regardoit une lâcheté comme une chose impossible.
Seite 79 - ... Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion; et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses.
Seite 358 - Plessis, j'ai un extrême déplaisir de l'outrage que vous avez reçu, auquel je participe comme roi et comme votre ami. Pour le premier, je vous en ferai justice et à moi aussi. Si je ne portois que le second titre, vous n'en avez nul de qui l'épée fût plus prête à dégainer, ni qui y portât sa vie plus gaiement que moi.